TORONTO, le 12 nov. /CNW/ - La Société Canadian Tire Limitée (CTC, CTC.a) a publié aujourd'hui ses résultats pour le troisième trimestre. Les activités de détail de base demeurent vigoureuses tandis que l'augmentation considérable des pertes sur prêts dans le cadre des activités des Services Financiers Canadian Tire a contribué à une diminution de 21,6 pour cent du bénéfice net ajusté par rapport au trimestre correspondant de 2008.
Les activités de détail de base de la Société, le Groupe détail Canadian Tire, ont affiché un bénéfice ajusté pour ainsi dire identique à celui du trimestre correspondant de 2008, tandis qu'elles ont affiché une croissance de 1,9 pour cent du bénéfice ajusté avant impôts depuis le début de l'exercice. La vigueur des activités de détail de base se maintient malgré les conditions difficiles du marché et le temps inhabituellement frais et pluvieux.
"Nos activités de base demeurent vigoureuses malgré la situation économique difficile et les conditions météorologiques inhabituelles. En effet, les livraisons aux magasins se sont légèrement accrues et le BAIIA a augmenté, mais ces progrès ont subi le contrecoup des défis auxquels se heurtent les Services Financiers, a affirmé Stephen Wetmore, président et chef de l'administration de Canadian Tire. Les prochaines semaines seront cruciales pour nos activités de détail, mais je demeure persuadé que nous avons les bonnes stratégies, la bonne équipe et les bons programmes."
------------------------------------------ Troisième Troisième Points saillants trimestre de trimestre de Données consolidées : 2009 2008(1) Variation ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail(2) 2,45 $ 2,61 $ (6,0) % (en milliards) (en milliards) Produits bruts d'exploitation 2,17 $ 2,26 $ (4,1) % (en milliards) (en milliards) BAIIA(3) 218,8 $ 223,9 $ (2,4) % (en millions) (en millions) Bénéfice ajusté avant impôts, compte non tenu des gains et des pertes hors exploitation(3) 127,2 $ 159,2 $ (20,1) % (en millions) (en millions) Bénéfice net 85,4 $ 109,1 $ (21,8) % (en millions) (en millions) Bénéfice net ajusté, compte non tenu des gains et des pertes hors exploitation(3) 91,0 $ 116,0 $ (21,6) % (en millions) (en millions) Bénéfice de base par action 1,04 $ 1,34 $ (21,9) % Bénéfice de base par action ajusté, compte non tenu des gains et des pertes hors exploitation(3) 1,11 $ 1,42 $ (21,8) % (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en œuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter à la note 2 des états financiers consolidés. (2) Représente les ventes au détail du Groupe détail (y compris celles de PartSource), ainsi que celles des succursales et des magasins franchisés de Mark's Work Wearhouse et des établissements de la Division pétrolière. (3) Mesure non définie par les PCGR. Veuillez vous reporter à la section 15 du rapport de gestion.
Aperçu des activités
GROUPE DÉTAIL CANADIAN TIRE (Groupe détail)
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail(2) 1 818,3 $ 1 860,3 $ (2,3) % 5 239,4 $ 5 253,6 $ (0,3) % Ventes dans les magasins semblables(3) (pourcentage de variation par rapport à l'exercice précédent) (3,8) % 2,0 % (1,9) % (0,5) % Produits bruts d'exploit- ation 1 408,5 1 399,3 0,7 % 4 057,8 4 032,7 0,6 % Livraisons nettes (pourcentage de variation par rapport à l'exercice précédent) 0,3 % 7,6 % 0,1 % 3,8 % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 95,6 94,0 1,6 % 223,6 222,7 0,4 % Moins les ajustements au titre des éléments suivants : Amortissement du dénouement des swaps de taux d'intérêt 1,6 - 1,6 - Gain (perte) à la cession d'immobilis- ations corpor- elles(4) 0,3 (0,3) (0,4) 3,7 Obligations au titre des prestations de retraite de l'ancien chef de l'admin- istration 0,0 0,2 0,5 1,1 ------------------------------------------------------------------------ Bénéfice ajusté avant impôts(5) 93,7 $ 94,1 $ (0,4) % 221,9 $ 217,9 $ 1,9 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en œuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter à la note 2 des états financiers consolidés. (2) Comprend les ventes dans les magasins Canadian Tire et PartSource, ainsi que la composante main-d'œuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail. (3) Les ventes dans les magasins semblables comprennent les ventes dans tous les magasins qui sont ouverts depuis plus de 53 semaines. (4) Comprend les ajustements à la juste valeur de marché et les réductions de valeur des immobilisations corporelles. (5) Mesure non définie par les PCGR. Veuillez vous reporter à la section 15 du rapport de gestion.
Les ventes du Groupe détail ont diminué de 2,3 pour cent par rapport au trimestre correspondant de 2008, le temps inhabituellement frais et pluvieux ayant eu une incidence sur les ventes de certains articles saisonniers, notamment les articles pour la vie au jardin, les vélos et accessoires connexes et les articles de jardinage et de camping, et la conjoncture difficile persistante a eu une incidence sur certaines autres catégories moins essentielles, comme les articles de décoration, les appareils électroniques et les solutions de rangement. Malgré des ventes généralement plus faibles, le Groupe détail a constaté une saine augmentation des ventes pour les catégories en croissance, comme les articles de mise en forme, les pièces automobiles, les articles de cuisine et la nourriture pour animaux.
Au troisième trimestre, le bénéfice ajusté avant impôts du Groupe détail s'est établi à 93,7 millions de dollars, en baisse de 0,4 pour cent par rapport à l'exercice précédent, puisque l'augmentation des charges d'exploitation liées au nouveau centre de distribution de l'est du Canada, la hausse des charges locatives des magasins et les investissements continus dans les initiatives en matière de productivité ont été compensés en partie par un contrôle efficace des coûts, particulièrement sur le plan de la publicité et de la chaîne d'approvisionnement.
Au cours du trimestre, le Groupe détail a agrandi un magasin traditionnel pour en faire un magasin intelligent et a ouvert un magasin pour petit marché supplémentaire intégrant un magasin Mark's Work Wearhouse de format régulier, portant à 476 le nombre total de magasins du réseau.
L'accueil réservé par les clients aux magasins intelligents et aux magasins pour petit marché continue d'être très positif. De façon générale, le rendement des deux concepts dépasse les attentes; en effet, l'achalandage et le volume des transactions sont plus élevés que ce qui était prévu.
Les magasins PartSource ont enregistré une augmentation des ventes qui a été stimulée à la fois par l'expansion continue du réseau et par l'amélioration de l'assortiment d'articles. Au cours du trimestre, PartSource a ouvert une nouvelle succursale à Welland, en Ontario, qui est un magasin de nouveau format, a agrandi un magasin pour en faire un magasin pivot et a fermé deux magasins, portant à 87 le nombre total d'emplacements du réseau.
DIVISION PÉTROLIÈRE DE CANADIAN TIRE (Division pétrolière) Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008 tion de 2009 de 2008 tion ------------------------------------------------------------------------- Volume des ventes (en millions de litres) 433,5 414,5 4,6 % 1,277,5 1,257,9 1,6 % Ventes au détail 441,1 $ 550,2 $ (19,8) % 1,220,2 $ 1,541,1 $ (20,8) % Produits bruts d'ex- ploitation 403,6 $ 519,3 $ (22,3) % 1,116,3 $ 1,456,9 $ (23,4) % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 8,5 7,5 13,9 % 22,3 20,5 9,0 % ------------------------------------------------------------------------- Moins les ajustements au titre de l'élément suivant : Perte à la cession d'immobil- isations corpor- elles(1) (0,1) (0,1) (0,4) (0,3) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté avant impôts(2) 8,6 $ 7,6 $ 13,4 % 22,7 $ 20,8 $ 9,1 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Comprend les pertes de valeur sur les actifs. (2) Mesure non définie par les PCGR. Veuillez vous reporter à la section 15 du rapport de gestion.
Bien que le volume des ventes d'essence ait augmenté de 4,6 pour cent par rapport au trimestre correspondant de 2008 en raison de la baisse des prix à la pompe, la Division pétrolière a constaté une diminution de 22,3 pour cent de ses produits bruts d'exploitation et de 19,8 pour cent de ses ventes au détail découlant de cette baisse considérable des prix de l'essence au détail.
Malgré la diminution des prix à la pompe, la Division pétrolière a obtenu des résultats records au cours du trimestre. En effet, son bénéfice ajusté avant impôts a augmenté de 13,4 pour cent grâce à de fortes ventes dans les dépanneurs, à la relative stabilité des marges sur l'essence et à une bonne gestion des charges d'exploitation, qui sont demeurées stables malgré l'expansion du réseau de la Division pétrolière.
La Division pétrolière a ouvert un nouveau poste d'essence, a rénové cinq postes existants et en a fermé un au cours du trimestre, portant à 273 le nombre total de postes d'essence du réseau.
MARK'S WORK WEARHOUSE
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Total des ventes au détail(2) 189,6 $ 194,5 $ (2,5) % 568,3 $ 600,1 $ (5,3) % Ventes dans les magasins semblables (pourcentage de variation par rapport à l'exercice précé- dent)(3) (3,7) % (1,0) % (6,7) % (2,0) % Produits bruts d'exploi- tation(4) 164,2 168,7 (2,6) % 493,5 516,8 (4,5) % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts (3,8) (0,1) S. O. (1,6) 3,8 (142,7) % ------------------------------------------------------------------------- Moins les ajustements au titre de l'élément suivant : Perte à la cession d'immobili- sations corpor- elles (0,5) (0,3) (0,8) (0,4) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) ajusté(e) avant impôts(5) (3,3) $ 0,2 $ S. O. (0,8) $ 4,2 $ (120,1) % ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en œuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter à la note 2 des états financiers consolidés. (2) Comprend les ventes au détail dans les succursales et les magasins franchisés. (3) Les ventes dans les magasins semblables de Mark's Work Wearhouse ne comprennent pas celles dans les nouveaux magasins, dans les magasins qui n'étaient pas ouverts pendant toute la période visée pour chaque année, ni celles dans les magasins qui ont fermé. (4) Les produits bruts d'exploitation comprennent les ventes au détail dans les succursales seulement. (5) Mesure non définie par les PCGR. Veuillez vous reporter à la section 15 du rapport de gestion.
Le total des ventes au détail de Mark's Work Wearhouse pour le troisième trimestre s'est chiffré à 189,6 millions de dollars, en baisse de 2,5 pour cent comparativement à 194,5 millions l'an dernier. Cette baisse s'explique par des conditions économiques moins favorables. Bien que des diminutions des ventes aient été constatées en Colombie-Britannique et en Alberta, deux provinces axées sur les ressources naturelles, les ventes ont connu une légère croissance presque partout ailleurs au pays. Pour ce qui est des catégories, la catégorie des vêtements pour femmes a été la moins touchée par le ralentissement économique; les ventes dans les succursales ont en effet augmenté. Toutefois, les ventes de vêtements de travail et de vêtements pour hommes dans les succursales ont diminué d'un exercice à l'autre, la baisse la plus importante en dollars ayant été constatée dans les catégories des vêtements de travail et des chaussures de travail pour hommes. Mark's Work Wearhouse continue de mettre l'accent sur l'ajout de nouveaux articles mieux conçus et mieux fabriqués à sa collection "Toujours le bon vêtement(MD)".
Le bénéfice avant impôts de Mark's Work Wearhouse a diminué au troisième trimestre de 2009 principalement en raison de la baisse des produits bruts d'exploitation et de la hausse des charges liées à l'expansion du réseau et des investissements dans l'infrastructure au cours des dernières années. La marge bénéficiaire brute sur les marchandises vendues s'est améliorée au cours du trimestre, en hausse de 50 points de base grâce à des réductions de prix moins grandes qu'au troisième trimestre de 2008, mais elle a toutefois été contrebalancée dans une certaine mesure par des majorations de prix moins importantes découlant principalement des activités de couverture de change.
Au cours du trimestre, Mark's Work Wearhouse a ouvert un nouveau magasin mixte, a déménagé quatre magasins, a agrandi un magasin franchisé et en a fermé deux, portant à 374 le nombre total de magasins du réseau.
SERVICES FINANCIERS CANADIAN TIRE (Services Financiers)
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Total du portefeuille géré, à la fin 4,174,4 $ 4,002,3 $ 4,3 % Produits bruts d'ex- ploitation 222,0 $ 197,8 $ 12,2 % 672,2 $ 608,0 $ 10,6 % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 18,7 47,6 (60,8) % 93,5 146,2 (36,1) % Moins les ajustements au titre des éléments suivants : Gain (perte) à la cession d'immobili- sations corpor- elles (0,5) (0,6) (0,7) (0,6) Incidence nette des activités de titrisa- tion(2) (9,0) (9,1) (6,8) 7,7 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté avant impôts(3) 28,2 $ 57,3 $ (50,9) % 101,0 $ 139,1 $ (27,4) % ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en œuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter à la note 2 des états financiers consolidés. (2) Comprend le gain (la perte) initial(e) à la vente de créances sur prêts, l'amortissement du passif de gestion, la variation de la réserve au titre de la titrisation et le gain (la perte) au titre des réinvestissements. (3) Mesure non définie par les PCGR. Veuillez vous reporter à la section 15 du rapport de gestion.
Le portefeuille géré des créances sur prêts des Services Financiers totalisait 4,2 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre, soit une hausse de 4,3 pour cent comparativement au portefeuille de 4,0 milliards à la fin du trimestre correspondant de 2008 attribuable à des hausses sélectives des limites de crédit, à des offres de transfert de soldes et à la baisse du taux de paiement des comptes.
Les produits bruts d'exploitation des Services Financiers se sont chiffrés à 222,0 millions de dollars pour le trimestre, en hausse de 12,2 pour cent comparativement à 197,8 millions à l'exercice précédent. Cette augmentation résulte de diverses initiatives entourant l'établissement des prix et de l'augmentation du total du portefeuille géré de créances sur prêts.
Le bénéfice avant impôts a diminué de façon considérable au troisième trimestre par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de l'augmentation de la provision pour pertes sur prêts liée à la hausse du nombre de faillites et des taux de radiation dont il est question plus loin, ainsi que d'une hausse des intérêts débiteurs découlant des liquidités excédentaires.
Le taux de radiation nette du total du portefeuille géré, sur 12 mois, s'est élevé à 7,30 pour cent, comparativement à 6,04 pour cent pour la période correspondante de 2008. Bien que les coûts liés aux faillites aient augmenté, une analyse du rendement des Services Financiers en regard des statistiques nationales indique que, grâce à leurs stratégies efficaces de gestion des risques de crédit, les Services Financiers continuent à voir le nombre de faillites augmenter à un rythme inférieur à la moyenne canadienne. Le taux de recouvrement général des comptes en souffrance a diminué de 47 points de base depuis septembre 2008.
Comme il a déjà été annoncé, les Services Financiers ont vendu à la Banque Nationale du Canada leur portefeuille de prêts hypothécaires, totalisant environ 162 millions de dollars avant impôts, mais ils continuent d'investir dans leurs produits de dépôts de détail et auprès de courtiers. À la fin du trimestre, les Services Financiers avaient accumulé des dépôts de détail de plus de 590 millions de dollars et des dépôts auprès de courtiers de 1,7 milliard. La durée moyenne des dépôts auprès de courtiers est d'environ 30 mois.
Pour les mois à venir, le gouvernement a annoncé de nouvelles modifications législatives relatives aux cartes de crédit, qui entreront en vigueur à diverses dates en 2010 et qui auront une incidence sur divers éléments, notamment les intérêts débiteurs, la méthode de répartition des paiements et l'approbation des augmentations de limite de crédit. Les estimations provisoires de l'incidence négative de ces changements sur les Services Financiers en 2010 sont de l'ordre de 8 millions à 10 millions de dollars avant impôts.
FINANCEMENT ET SITUATION DE TRÉSORERIE
Les Services Financiers continuent de pouvoir accéder à de nombreuses sources de financement, notamment :
- les flux de trésorerie liés à l'exploitation; - les dépôts auprès de courtiers; - les dépôts de détail sous forme de comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et de CPG.
En outre, les Services Financiers ont accès à des marges de crédit bancaire consenties totalisant 1,2 milliard de dollars.
À la fin du troisième trimestre, les Services Financiers avaient préfinancé la majorité du montant total d'environ 500 millions de dollars qui sera nécessaire d'ici la fin de l'exercice pour rembourser les dépôts de CPG à court terme venant à échéance et pour financer l'augmentation des créances à l'échéance des billets à terme de Glacier. Le coût de cette démarche prudente s'élève à environ 5 millions de dollars pour le trimestre.
De façon générale, la direction continue de croire que, compte tenu des diverses sources de financement disponibles, particulièrement pour les Services Financiers, la Société dispose d'un financement à peu de frais plus que suffisant pour soutenir ses activités dans un avenir rapproché.
DÉPENSES EN IMMOBILISATIONS
Compte tenu des ajustements apportés à l'échéancier des projets et de la baisse des coûts réels des projets, la direction prévoit maintenant que les dépenses en immobilisations pour l'exercice 2009 seront d'environ 300 millions de dollars, ce qui est inférieur aux 390 millions initialement prévus et environ 26 millions en deçà des prévisions relatives au capital formulées à la fin du deuxième trimestre.
ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Le présent communiqué contient des énoncés qui sont de nature prospective. Les résultats ou les événements réels peuvent diverger sensiblement des résultats ou des événements prévus qui sont présentés ici, en raison des risques et des incertitudes inhérents aux activités qu'exerce Canadian Tire et de la conjoncture générale. Ces risques et incertitudes sont précisés dans d'autres documents publiés par la Société, tels que le rapport de gestion et le Rapport financier 2008, et comprennent, sans s'y limiter : les fluctuations des taux d'intérêt, des taux de change ou des taux d'imposition; la capacité de Canadian Tire d'attirer et de conserver des employés, des marchands, des agents de la Division pétrolière ainsi que des exploitants de magasins et des franchisés de PartSource et de Mark's Work Wearhouse de qualité et enfin, la volonté des clients de magasiner dans les magasins de la Société ou de se procurer des produits et services financiers.
Les facteurs de risque associés aux hypothèses qui sous-tendent les résultats prévisionnels de Canadian Tire pour 2009 et qui peuvent avoir une incidence sur les résultats d'exploitation et le rendement des divisions de la Société sont décrits à la section 11 du rapport de gestion.
EXAMEN PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Le conseil d'administration de Canadian Tire, faisant suite aux recommandations formulées par le Comité de vérification, a approuvé le contenu du présent rapport.
Dans le cadre d'un autre communiqué de presse publié aujourd'hui, Canadian Tire a annoncé des changements organisationnels visant à mettre l'accent sur le rendement et la croissance axée sur la clientèle.
CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE
Canadian Tire tiendra une conférence téléphonique pour discuter de l'information comprise dans le présent communiqué et de questions afférentes à 16 h 30 (HNE), le 12 novembre 2009. La conférence téléphonique sera diffusée sur le Web en direct et dans son intégralité à l'intention de tous les investisseurs intéressés et des médias à l'adresse http://corp.canadiantire.ca/en/investors et sera archivée durant 12 mois à la même adresse.
La Société Canadian Tire Limitée (TSX : CTC.a, CTC) comprend cinq unités commerciales : le Groupe détail Canadian Tire, un des détaillants d'articles d'usage courant les plus fréquentés au Canada, qui exploite 476 magasins; PartSource, une chaîne de 87 magasins spécialisés dans la vente de pièces automobiles; la Division pétrolière de Canadian Tire, un des détaillants indépendants d'essence les plus importants et les plus productifs au pays, qui exploite 273 postes d'essence, 268 dépanneurs et kiosques ainsi que 73 lave-autos; Mark's Work Wearhouse, connue sous l'enseigne L'Équipeur au Québec, qui compte 374 magasins au Canada et est l'un des principaux détaillants de vêtements du pays; et les Services Financiers Canadian Tire, qui ont émis plus de cinq millions de cartes de crédit MasterCard de Canadian Tire et commercialisent des produits et services financiers connexes offerts aux clients des magasins de détail et des postes d'essence. Plus de 57 000 Canadiens travaillent pour Canadian Tire d'un océan à l'autre, dans les secteurs du détail, des services financiers et du pétrole.
Rapport de gestion -------------------------------------------------------------------------
Introduction
Le présent rapport de gestion donne la vision de la direction quant à notre Société, à nos résultats et à notre stratégie pour l'avenir.
Définitions
Dans le présent document, les termes "nous", "notre", "Société" et "Canadian Tire" désignent tous La Société Canadian Tire Limitée, ses unités commerciales et ses filiales. Pour la terminologie communément utilisée (comme les ventes au détail et les ventes dans les magasins semblables), veuillez vous reporter à la section 5.3, Rendement de nos secteurs d'activité, et au Glossaire (pages 93 à 95) de notre Rapport financier 2008, disponible en ligne sur le site de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, et dans la section des relations avec les investisseurs du site de la Société Canadian Tire, à l'adresse http://corp.canadiantire.ca/fr/investors.
Examen et approbation par le conseil d'administration
Sur la recommandation du Comité de vérification, le conseil d'administration a approuvé le contenu du présent rapport de gestion le 12 novembre 2009.
Comparaisons relatives au trimestre et à l'exercice contenues dans ce rapport de gestion
À moins d'indication contraire, toutes les comparaisons des résultats du troisième trimestre (période de 13 semaines terminée le 3 octobre 2009) sont établies par rapport aux résultats du troisième trimestre de 2008 (période de 13 semaines terminée le 27 septembre 2008).
Retraitement des chiffres
Certains chiffres des périodes antérieures ont été reclassés ou retraités afin que leur présentation soit conforme à celle adoptée pour l'exercice considéré ou en raison de l'adoption de nouvelles normes comptables de l'Institut Canadien des Comptables Agréés (l'"ICCA"). Pour obtenir plus de renseignements, veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 du présent rapport de gestion et à la note 2 des états financiers consolidés.
Estimations et hypothèses comptables
La préparation d'états financiers consolidés selon les principes comptables généralement reconnus (les "PCGR") du Canada exige que nous procédions à des estimations et posions des hypothèses qui influent sur les montants présentés de l'actif et du passif, sur la présentation des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers consolidés, ainsi que sur les montants présentés des produits et des charges pendant la période visée par les états financiers. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez vous reporter à la section 12 du présent rapport de gestion.
Énoncés prospectifs
Le présent rapport de gestion contient des énoncés qui sont de nature prospective. Les résultats ou les événements réels peuvent diverger sensiblement des résultats ou des événements prévus qui sont présentés ici, en raison des risques et des incertitudes inhérents aux activités qu'exerce Canadian Tire et de la conjoncture générale. Veuillez également vous reporter à la section 19 du présent rapport de gestion pour obtenir d'autres renseignements importants ainsi qu'une mise en garde relative aux énoncés prospectifs. Ces renseignements sont particulièrement importants dans le contexte économique incertain actuel.
Nous ne pouvons garantir que les prévisions en matière de résultats financiers ou de rendement lié à l'exploitation se concrétiseront vraiment, et si c'est le cas, qu'elles donneront lieu à une hausse du cours des actions de Canadian Tire.
1. Notre Société
1.1 Aperçu de l'entreprise
Canadian Tire exerce ses activités depuis plus de 85 ans. La Société offre aux Canadiens des articles et des services qui répondent aux besoins de tous les jours par l'intermédiaire de son réseau d'entreprises interdépendantes en plein essor. Canadian Tire, nos marchands, nos exploitants de magasins, nos franchisés et nos agents de la Division pétrolière exploitent plus de 1 200 établissements comprenant des magasins spécialisés dans la vente au détail d'articles d'usage courant et de vêtements, ainsi que des postes d'essence. Les Services Financiers Canadian Tire Limitée et la Banque Canadian Tire proposent aussi divers services financiers à l'intention des Canadiens, notamment la carte MasterCard(MD) Options(MD) de Canadian Tire, des prêts personnels, des marges de crédit, des produits d'assurance et de garantie, des certificats de placement garanti (les "CPG") offerts par l'entremise de courtiers indépendants et directement au public, de même que des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et libres d'impôt.
Canadian Tire exploite les quatre principales entreprises décrites ci-après.
Le Groupe détail Canadian Tire (le "Groupe détail") est l'un des détaillants d'articles d'usage courant les plus fréquentés au Canada, fort d'un réseau de 476 magasins Canadian Tire exploités par des marchands qui sont des propriétaires d'entreprise indépendants. Les marchands achètent des marchandises auprès de la Société et les vendent aux consommateurs dans leurs magasins Canadian Tire. Le Groupe détail comprend les magasins PartSource. PartSource est une chaîne de 87 magasins spécialisés dans la vente de pièces automobiles, qui cible les "bricoleurs sérieux" et les mécaniciens professionnels. Le réseau de magasins PartSource comprend 29 magasins franchisés et 58 succursales.
Mark's Work Wearhouse est l'un des principaux détaillants de vêtements et de chaussures au Canada avec ses 374 magasins partout au pays, soit 331 succursales et 43 magasins franchisés, qui offrent des vêtements pour hommes, des vêtements pour femmes et des vêtements de travail. Mark's Work Wearhouse exploite ses magasins sous l'enseigne Mark's Work Wearhouse et, au Québec, sous l'enseigne L'Équipeur(MD). Par l'intermédiaire de sa division "Image", Mark's Work Wearhouse(MC) offre également une collection de vêtements à la clientèle des comptes commerciaux.
La Division pétrolière de Canadian Tire (la "Division pétrolière") est l'un des plus gros détaillants indépendants d'essence au Canada, et son réseau regroupe 273 postes d'essence, y compris 268 dépanneurs et kiosques, 73 lave-autos, 12 centres de lubrification Pit Stop et 88 postes de propane. La majorité des postes d'essence de Canadian Tire sont situés au même emplacement qu'un magasin Canadian Tire, une stratégie qui a pour but d'attirer les clients dans les magasins Canadian Tire. La quasi-totalité des postes d'essence de la Division pétrolière sont exploités par des agents.
Les Services Financiers Canadian Tire Limitée (les "Services Financiers") proposent une gamme de cartes de crédit de marque Canadian Tire, dont la carte MasterCard(MD) Options(MD) et la carte MasterCard(MD) Avantage Essence(MD) de Canadian Tire. Les Services Financiers mettent aussi sur le marché des prêts personnels, des marges de crédit, des produits d'assurance et de garantie et un service de dépannage routier appelé Assistance routière Canadian Tire(MD). La Banque Canadian Tire (la "Banque"), une filiale en propriété exclusive, est réglementée en vertu de lois fédérales et elle gère et finance le portefeuille de cartes de crédit MasterCard de Canadian Tire à l'intention des particuliers, le portefeuille de cartes de crédit personnelles Canadian Tire, ainsi que les portefeuilles de prêts personnels et de marges de crédit. Elle émet aussi des CPG offerts par l'entremise de courtiers indépendants. La Banque offre également des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et libres d'impôt et des CPG de détail dans toutes les provinces, sauf le Québec. La Banque est membre de la Société d'assurance-dépôts du Canada (la "SADC") et les produits de dépôt admissibles de la Banque pourraient bénéficier d'une couverture d'assurance de la SADC.
1.2 Aperçu du réseau de magasins Nombre de magasins et superficie de Au 3 octobre Au 27 septembre l'aire de vente 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- Nombre consolidé de magasins Magasins Canadian Tire(1) 476 473 Magasins PartSource 87 82 Magasins Mark's Work Wearhouse/L'Équipeur(1) 374 364 Postes d'essence de la Division pétrolière 273 269 ------------------------------------------------------------------------- Nombre total de magasins 1 210 1 188 Superficie de l'aire de vente consolidée (en millions de pieds carrés) Magasins Canadian Tire 18,9 18,4 Magasins PartSource 0,3 0,3 Magasins Mark's Work Wearhouse/L'Équipeur 3,3 3,1 ------------------------------------------------------------------------- Total de la superficie de l'aire de vente(2) (en millions de pieds carrés) 22,5 21,8 ------------------------------------------------------------------------- (1) Le nombre de magasins reflète les points de vente individuels; ainsi, le nombre total de magasins Canadian Tire et Mark's Work Wearhouse/L'Équipeur comprend les magasins occupant le même bâtiment. (2) Le total de la superficie de l'aire de vente ne comprend pas la superficie moyenne de l'aire de vente dans les dépanneurs de la Division pétrolière, qui était de 453 pieds carrés par magasin au troisième trimestre de 2009.
1.3 Aperçu du rendement des unités commerciales
(variation en pourcentage sur 12 mois) T3 2009 T3 2008 ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail du Groupe détail(1) (2,3)% 4,1 % Produits bruts d'exploitation du Groupe détail 0,7 % 7,3 % Livraisons nettes du Groupe détail 0,3 % 7,6 % Ventes au détail de Mark's Work Wearhouse/L'Équipeur(2) (2,5)% 2,6 % Ventes au détail de la Division pétrolière (19,8)% 21,9 % Volume des ventes d'essence de la Division pétrolière (en litres) 4,6 % (4,6)% Ventes liées aux cartes de crédit des Services Financiers 0,8 % 14,0 % Créances moyennes brutes des Services Financiers 4,6 % 6,5 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Comprend les ventes dans les magasins Canadian Tire et PartSource, ainsi que la composante main-d'oeuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail. (2) Comprend les ventes au détail des succursales et des magasins franchisés de Mark's Work Wearhouse.
2. Notre plan stratégique
2.1 Plan stratégique quinquennal jusqu'en 2013 (plan 2009-2013)
Le plan 2009-2013 décrit notre stratégie qui vise à développer Canadian Tire en accordant une attention soutenue à la croissance et à la productivité pendant toute la durée du plan 2009-2013. Les principales initiatives de croissance du plan 2009-2013 comprennent l'agrandissement du réseau de toutes nos entreprises de détail (le Groupe détail et PartSource, la Division pétrolière et Mark's Work Wearhouse), le renouvellement des concepts de magasin, ainsi que le développement continu des produits et services offerts par les Services Financiers. Les principales initiatives de productivité comprennent la poursuite de la mise à niveau de la chaîne d'approvisionnement pour ce qui est des pièces automobiles, le renouvellement de l'infrastructure technologique et la rationalisation de notre structure organisationnelle.
Les objectifs précis liés à ces programmes sont décrits aux sections 3.2 et 3.3 du présent rapport de gestion et à la section 4 du rapport de gestion compris dans le Rapport financier 2008.
2.2 Aspirations financières
Le plan 2009-2013 comprend les aspirations financières de la Société pour la période de cinq ans qui se terminera en décembre 2013. À la lumière de l'incertitude causée par le ralentissement économique, la direction réévalue actuellement ses aspirations financières à long terme dans le cadre de son examen annuel du plan stratégique et de son évaluation continue de la conjoncture économique.
3. Notre rendement en 2009
3.1 Résultats consolidés
(en millions de dollars, sauf Cumul Cumul les montants T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- par action) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail(2) 2 449,0 $ 2 605,0 $ (6,0)% 7 027,9 $ 7 394,8 $ (5,0)% Produits bruts d'exploi- tation 2 165,9 2 257,5 (4,1)% 6 248,8 6 533,5 (4,4)% BAIIA(3) 218,8 223,9 (2,4)% 625,0 615,0 1,6 % Bénéfice avant impôts 119,0 149,0 (20,2)% 337,8 393,2 (14,1)% Taux d'imposition effectif 28,2 % 26,8 % 29,3 % 30,3 % Bénéfice net 85,4 $ 109,1 $ (21,8)% 238,8 $ 273,9 $ (12,8)% Bénéfice de base par action 1,04 $ 1,34 $ (21,9)% 2,92 $ 3,36 $ (13,0)% Bénéfice de base par action ajusté(3) 1,11 $ 1,42 $ (21,8)% 2,98 $ 3,27 $ (8,7)% ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en œuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (2) Représente les ventes au détail du Groupe détail (y compris celles de PartSource), ainsi que celles des succursales et des magasins franchisés de Mark's Work Wearhouse et des établissements de la Division pétrolière. (3) Veuillez vous reporter à la rubrique 15, "Mesures non définies par les PCGR".
Produits bruts d'exploitation consolidés
Pour le trimestre, les produits bruts d'exploitation ont diminué de 4,1 pour cent par rapport à l'exercice précédent, principalement en raison d'une diminution de 22,3 pour cent des produits de la Division pétrolière, attribuable à la baisse considérable des prix de l'essence à la pompe par rapport au troisième trimestre de 2008. Les produits bruts d'exploitation de Mark's Work Wearhouse ont diminué de 2,6 pour cent en raison de l'incidence du ralentissement économique sur les ventes de vêtements pour hommes et de vêtements de travail. Les produits bruts d'exploitation du Groupe détail, malgré une économie plus lente et le temps inhabituellement froid et pluvieux, ont connu une légère augmentation de 0,7 pour cent. Les produits des Services Financiers sont demeurés solides au cours du troisième trimestre, les produits bruts d'exploitation s'étant accrus de 12,2 pour cent grâce à un meilleur rendement et à l'augmentation des soldes des comptes.
Bénéfice net consolidé
Le bénéfice net consolidé du trimestre a diminué de 21,8 pour cent par rapport à l'exercice précédent. Cette diminution s'explique essentiellement par l'accroissement des provisions pour pertes sur prêts des Services Financiers compte tenu de la conjoncture économique et de la hausse des intérêts débiteurs découlant de l'expansion rapide des dépôts auprès de courtiers, qui servent à préfinancer l'augmentation des créances sur cartes de crédit à l'échéance des billets de GCCT (Glacier Credit Card Trust) et les CPG venant à échéance, à la fin de 2009. La diminution du bénéfice des Services Financiers a été compensée en partie par les légères augmentations du bénéfice des activités du Groupe détail et de la Division pétrolière.
Le bénéfice net consolidé a aussi subi l'incidence des éléments hors exploitation, comme suit.
Incidence des éléments hors exploitation
Le tableau qui suit présente notre bénéfice consolidé ajusté avant et après impôts.
Bénéfice consolidé ajusté avant et après impôts(1)
(en millions de dollars, sauf Cumul Cumul les montants T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- par action) 2009 2008(2) tion de 2009 de 2008(2) tion ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 119,0 $ 149,0 $ (20,2)% 337,8 $ 393,2 $ (14,1)% Moins les ajustements avant impôts au titre des éléments suivants : Obligation au titre des prestations de retraite de l'ancien chef de l'adminis- tration(3) 0,0 0,2 0,5 1,1 Amortissement du dénouement des swaps de taux d'intérêt(3) 1,6 - 1,6 - Incidence nette des activités de titrisa- tion(4) (9,0) (9,1) (6,8) 7,7 Gain (perte) à la cession d'immobili- sations corporelles (0,8) (1,3) (2,3) 2,4 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté avant impôts(1) 127,2 $ 159,2 $ (20,1)% 344,8 $ 382,0 $ (9,7)% Impôts sur les bénéfices 36,2 43,2 101,2 115,7 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté après impôts(1) 91,0 $ 116,0 $ (21,6)% 243,6 $ 266,3 $ (8,5)% ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice de base par action 1,04 $ 1,34 $ (21,9)% 2,92 $ 3,36 $ (13,0)% Bénéfice de base par action ajusté(1) 1,11 $ 1,42 $ (21,8)% 2,98 $ 3,27 $ (8,7)% ------------------------------------------------------------------------- (1) Veuillez vous reporter à la rubrique 15, "Mesures non définies par les PCGR". (2) Les données 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (3) L'obligation au titre des prestations de retraite de l'ancien chef de l'administration et l'amortissement du dénouement des swaps de taux d'intérêt ont été constatés dans les résultats du Groupe détail. Veuillez vous reporter à la section 3.3.1. (4) Comprend le gain (la perte) initial(e) à la vente de créances sur prêts, l'amortissement du passif de gestion, la variation de la réserve au titre de la titrisation et le gain (la perte) au titre des réinvestissements.
Le bénéfice net consolidé pour le troisième trimestre a subi l'incidence positive d'un montant de 1,6 million de dollars, qui représente la portion amortie du gain au titre de la juste valeur réalisé sur le dénouement des swaps de taux d'intérêt relativement au rachat anticipé de débentures à long terme, ainsi que d'une diminution de 0,5 million de la perte à la cession d'immobilisations corporelles par rapport à l'exercice précédent. Bien que les résultats du troisième trimestre de 2009 aient profité principalement d'une réduction de 4,5 millions de dollars de la provision au titre des impôts attribuable à la révision de la charge d'impôts estimative de l'exercice précédent en fonction des déclarations de revenus, laquelle est normalement reflétée au troisième trimestre, la provision constatée au troisième trimestre de 2008 avait bénéficié principalement de l'incidence fiscale nette des ajustements des impôts sur la cession-bail de diverses propriétés (6,6 millions) et des révisions des provisions au titre des impôts.
Analyse des tendances saisonnières
Nos entreprises de détail enregistrent normalement des produits d'exploitation et un bénéfice plus soutenus aux deuxième et quatrième trimestres de chaque exercice, en raison du caractère saisonnier de certaines marchandises du Groupe détail et de Mark's Work Wearhouse ainsi que du calendrier de mise en œuvre des programmes de marketing. Le tableau suivant présente notre rendement financier par trimestre pour les deux derniers exercices.
Résultats trimestriels consolidés(1)
(en millions de dollars, sauf les montants par T3 T2 T1 T4 action) 2009 2009 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- Produits bruts d'exploitation 2 165,9 $ 2 324,8 $ 1 758,1 $ 2 587,8 $ Bénéfice net 85,4 103,7 49,7 101,5 Bénéfice de base et dilué par action 1,04 1,27 0,61 1,24 ------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars, sauf les montants par T3 T2 T1 T4 action) 2008 2008 2008 2007 ------------------------------------------------------------------------- Produits bruts d'exploitation 2 257,5 $ 2 450,7 $ 1 825,3 $ 2 503,1 $ Bénéfice net 109,1 97,7 67,1 131,3 Bénéfice de base et dilué par action 1,34 1,20 0,82 1,61 ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données trimestrielles de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en œuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. Les données de 2007 n'ont pas été retraitées puisque les renseignements nécessaires aux calculs sur une base trimestrielle n'étaient pas facilement accessibles.
Les résultats saisonniers habituels dont il a été question précédemment ont notamment subi l'incidence des éléments suivants :
- Les résultats du deuxième trimestre de 2008 ont subi l'incidence négative d'un ajustement de 12,0 millions de dollars avant impôts lié à l'écart entre les stocks physiques et les stocks comptables de Mark's Work Wearhouse; - Les résultats du deuxième trimestre de 2008 ont subi l'incidence négative d'une charge de 9,7 millions de dollars avant impôts liée au relancement des cartes MasterCard Options des Services Financiers; - Les résultats du troisième trimestre de 2008 ont profité de l'incidence positive d'une diminution de 8,6 millions de dollars de la provision au titre des impôts, dont la majeure partie est liée à l'incidence des opérations de cession-bail conclues depuis 2005; - Les résultats du quatrième trimestre de 2008 ont subi l'incidence négative d'une charge de 28,7 millions de dollars avant impôts liée à l'ajustement au titre des swaps de taux d'intérêt différés; - Les résultats du premier trimestre de 2009 ont profité de l'incidence positive d'une diminution de 4,6 millions de dollars de la provision au titre des impôts liée à une modification rétroactive de l'imposition des gains réalisés à la vente d'actions en 2006 et en 2007; - Les résultats du troisième trimestre de 2009 ont profité de l'incidence positive d'une diminution de 4,5 millions de dollars de la provision au titre des impôts principalement attribuable à la révision de la charge d'impôts estimative de l'exercice précédent.
3.2 Aperçu du rendement des unités commerciales pour le troisième
trimestre de 2009
------------------------------------------------------------------------- Groupe détail Canadian Tire Mark's Work Wearhouse ------------------------------------------------------------------------- Aperçu du rendement pour le Aperçu du rendement pour le troisième trimestre de 2009 troisième trimestre de 2009 - poursuite de l'élaboration de - ouverture d'un nouveau magasin nouveaux concepts de magasins et mixte et fermeture d'une préparation en vue de l'ouverture succursale de Mark's Work de 25 magasins intelligents Wearhouse et d'une succursale convertis au quatrième trimestre Work World; de 2009; - augmentation d'environ 5,2 pour - agrandissement d'un magasin cent de la superficie totale de traditionnel pour en faire un l'aire de vente sur 12 mois; le magasin intelligent et ouverture réseau compte maintenant 374 d'un nouveau magasin pour petit emplacements; marché supplémentaire. - amélioration de 50 points de base de la marge bénéficiaire brute principalement grâce à une meilleure gestion des réductions de prix. Aperçu du rendement de PartSource pour le troisième trimestre de 2009 - ouverture d'une nouvelle succursale à Welland, en Ontario, qui est un magasin de nouveau format, agrandissement d'un magasin pour en faire un magasin pivot et fermeture de deux magasins; - augmentation d'environ 7,5 pour cent de la superficie consacrée à la vente au détail d'un exercice à l'autre en raison de l'expansion du réseau en cours. ------------------------------------------------------------------------- Services Financiers Canadian Tire Division pétrolière ------------------------------------------------------------------------- Aperçu du rendement pour le Aperçu du rendement pour le troisième trimestre de 2009 troisième trimestre de 2009 - augmentation de 4,6 pour cent des - expansion du réseau de magasins créances moyennes brutes de grâce à l'ajout de quatre postes l'ensemble du portefeuille géré; d'essence (depuis le troisième - croissance continue du trimestre de 2008); portefeuille de CPG auprès de - augmentation de 15,4 pour cent courtiers; des activités des dépanneurs par - lancement des cartes de crédit rapport à l'exercice précédent. pilotes "Curve" et "GoPlay" dans des marchés-tests. -------------------------------------------------------------------------
Les sections suivantes décrivent le rendement des secteurs d'activité de la Société en soulignant les progrès accomplis par chacun d'eux en regard des initiatives clés déterminées dans le plan 2009-2013. Les initiatives ont été classées en deux catégories : celles qui contribuent à la croissance (augmentation des ventes principalement grâce à la croissance du réseau, à l'ouverture de nouveaux magasins et à l'offre de nouveaux articles) et celles qui contribuent à l'augmentation de la productivité (amélioration des mesures du service à la clientèle, des niveaux de service, de la rentabilité et des taux de rendement).
3.3 Rendement de nos secteurs d'activité
3.3.1 Groupe détail Canadian Tire
3.3.1.1 Rendement à l'égard du plan stratégique pour le troisième
trimestre de 2009
La section suivante présente le rendement du Groupe détail pour le troisième trimestre de 2009 à l'égard de notre plan 2009-2013.
------------------------------------------------------------------------- Initiatives de croissance du Groupe détail Canadian Tire ------------------------------------------------------------------------- Programme de nouveau magasin Depuis 2003, les magasins Concept 20/20 ont constitué la pierre angulaire du plan de croissance du Groupe détail Canadian Tire. Ce programme est en grande partie terminé, et le Groupe détail a élaboré de nouveaux concepts de magasin qui visent à tirer parti du succès des magasins Concept 20/20, en mettant davantage l'accent sur l'augmentation des ventes et de la productivité pour un coût en capital moindre. Les projets pour 2009 comprennent l'ouverture de nouveaux magasins intelligents convertis, qui seront axés sur l'augmentation des ventes et de la productivité, tout en offrant une expérience client plus stimulante, et de magasins pour petit marché conçus pour accroître notre présence dans de plus petits marchés. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- Le déploiement des magasins Concept Troisième trimestre 20/20 s'est terminé en 2008. La stratégie du Groupe détail Canadian Au troisième trimestre, le Groupe Tire est maintenant axée sur l'essai détail a agrandi un magasin et la mise en oeuvre des prochains traditionnel pour en faire un formats de magasins du Groupe détail magasin intelligent et a ouvert un et prévoit la construction de nouveau magasin pour petit marché nouveaux magasins intelligents et de supplémentaire intégrant un magasin magasins pour petit marché, ainsi Mark's Work Wearhouse de format que la conversion de magasins à ces régulier. À la fin du troisième formats qui constituent un élément trimestre, notre réseau comptait crucial du plan 2009-2013. dix magasins intelligents et six magasins pour petit marché. Le réseau de magasins compte maintenant un total de 476 magasins. De ce nombre, 49 comportent une section Mark's Work Wearhouse. ------------------------------------------------------------------------- Expérience client Canadian Tire a pris l'engagement de fidéliser ses clients en leur offrant une expérience positive, uniforme et mémorable. En 2008, le Groupe détail a commencé à travailler à l'élaboration d'un nouveau modèle pour la stratégie d'entreprise, afin de mettre davantage l'accent sur le service à la clientèle. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- Améliorer l'expérience de service à Troisième trimestre la clientèle en mettant en oeuvre l'Indice de satisfaction de la Au cours du troisième trimestre, le clientèle, qui nous permettra de Groupe détail a mis fin à la cibler nos principaux atouts et les méthode de sondage consistant à occasions d'accroître les ventes. approcher les clients en magasin (les entrevues individuelles). Les équipes de soutien des magasins et de la Division des relations avec les marchands associés collaborent plutôt avec les marchands Canadian Tire afin d'élaborer une version en ligne du programme Indice de satisfaction de la clientèle, qui sera lancée au quatrième trimestre. ------------------------------------------------------------------------- Expansion du réseau PartSource PartSource poursuivra son expansion dans de nouveaux marchés, grâce à l'ouverture de nouveaux magasins et à l'acquisition de petites entreprises. La stratégie de PartSource consistant à acquérir de petites entreprises locales et à les convertir à l'enseigne PartSource a donné lieu à un taux de fidélisation de la clientèle élevé après la conversion. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- Certaines des initiatives clés pour Troisième trimestre PartSource comprennent l'établissement du Groupe détail en Au cours du trimestre, PartSource a tant que compte commercial pour les continué de faire des progrès livraisons d'urgence, la mise à jour relativement à l'établissement du de la structure organisationnelle, compte commercial du Groupe détail. l'essai de nouveaux systèmes L'ensemble du réseau PartSource d'exploitation et l'élaboration (qui est constitué de magasins d'un nouveau catalogue de pièces pivots, de succursales et de automobiles. magasins franchisés) assure désormais l'approvisionnement d'urgence en pièces automobiles pour environ 210 magasins Canadian Tire. PartSource a ouvert une nouvelle succursale à Welland, en Ontario, qui est un magasin de nouveau format, a converti un magasin franchisé en succursale, a converti une succursale indépendante à l'enseigne PartSource, a agrandi un magasin pour en faire un magasin pivot et a fermé deux magasins PartSource au cours du trimestre, ce qui porte à 87 le total de magasins du réseau, y compris dix magasins pivots. (La section portant sur l'initiative de la Division automobile ci-dessous fournit plus de détails sur les magasins pivots.) ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Initiatives de productivité du Groupe détail Canadian Tire ------------------------------------------------------------------------- Programme de remaniement du Groupe détail Au cours de 2007, le Groupe détail a entrepris la mise en oeuvre d'une initiative s'étendant sur plusieurs années visant à améliorer la productivité, en réalisant des projets conçus pour réviser et mettre à niveau les processus internes et les systèmes de technologie de l'information. Grâce à ces projets, nous pourrons prendre de meilleures décisions plus rapidement et améliorer notre agilité et notre rapidité sur le plan de la commercialisation. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En 2009, le Groupe détail prévoit Troisième trimestre mettre en oeuvre des initiatives en matière de productivité et de L'avancement des travaux dans le contrôle dans les domaines de la cadre du programme de remaniement planification des ventes et des du Groupe détail comprenait ce qui activités, ainsi que procéder à suit : l'analyse et à la définition des - achèvement et mise en oeuvre de exigences en matière de la mise à niveau du logiciel; planification promotionnelle et de - conception de la solution gestion des relations avec les technologique liée à la fonction fournisseurs en vue d'une mise en de planification promotionnelle; oeuvre en 2010. début de la mise en oeuvre des processus et de la mise à l'essai de la technologie; - poursuite des activités liées aux nouveaux processus et technologies afin d'améliorer les pratiques au comptoir des retours dans les magasins et en ligne. ------------------------------------------------------------------------- Initiative de l'infrastructure de la Division automobile La revitalisation des activités automobiles de base constitue une priorité absolue sur la durée du plan 2009-2013, alors que la Société continue d'agrandir son réseau grâce à l'ouverture de magasins pivots PartSource. Les magasins pivots régionaux sont plus grands que les magasins PartSource traditionnels et sont conçus pour offrir un assortiment plus vaste de pièces automobiles afin de répondre aux besoins aussi bien des clients des magasins Canadian Tire que de ceux des magasins PartSource. Le Groupe détail prévoit ouvrir huit magasins pivots supplémentaires en 2009. En outre, la Société investit dans ses infrastructures et dans les améliorations technologiques et procède au remaniement des processus de service à la clientèle. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- La Société prévoit ouvrir huit Troisième trimestre magasins pivots PartSource en 2009. L'initiative de l'infrastructure de Des investissements supplémentaires la Division automobile s'est assureront la modernisation des poursuivie comme suit : centres de distribution de pièces automobiles. Mise sur pied d'un système d'approvisionnement d'urgence : Le système de gestion d'entrepôt - conversion d'un magasin Manhattan sera mis en oeuvre au PartSource en magasin pivot à centre de distribution de pièces Calgary. Dix magasins pivots automobiles de Calgary. approvisionnent désormais 149 magasins Canadian Tire. L'investissement dans les actifs liés à la distribution permettra Processus de mise en place des d'accroître de 20 pour cent le assortiments : nombre de pièces automobiles de - stocks atteignant désormais l'assortiment. environ 53 000 pièces dans deux centres de distribution de pièces Les activités entourant le lancement automobiles; d'un catalogue de pointe de pièces - mise en oeuvre du système de automobiles débuteront en 2009. gestion d'entrepôt pour le centre de distribution de pièces automobiles de Calgary. Processus liés à l'expérience client : - finalisation d'une entente-cadre sur les services avec le fournisseur choisi et élaboration de la moitié des normes de conception fonctionnelle nécessaires au soutien des processus liés à l'expérience client; - conception détaillée de la gestion des données sur les pièces en cours. -------------------------------------------------------------------------
3.3.1.2 Principaux indices de rendement
Voici les principales mesures de la productivité des ventes du Groupe détail :
- croissance du total des ventes dans les magasins semblables; - ventes au détail moyennes par magasin; - ventes au détail moyennes par pied carré de superficie consacrée à la vente au détail.
Total des ventes au détail et ventes dans les magasins semblables du
Groupe détail
Cumul Cumul (variation en pourcentage annuel annuel sur 12 mois) T3 2009 T3 2008 de 2009 de 2008 ------------------------------------------------------------------------- Total des ventes au détail(1) (2,3)% 4,1 % (0,3)% 1,6 % Ventes dans les magasins semblables(2) (3,8)% 2,0 % (1,9)% (0,5)% ------------------------------------------------------------------------- (1) Comprend les ventes dans les magasins Canadian Tire et PartSource, ainsi que la composante main-d'oeuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail. (2) Comprend les ventes dans les magasins Canadian Tire et PartSource, mais ne comprend pas les ventes du magasin en ligne du Groupe détail, ni la composante main-d'oeuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail.
Ventes au détail du Groupe détail
Troisième trimestre
Nos ventes au détail continuent de subir l'incidence des conditions économiques difficiles qui ont cours actuellement au Canada et ont été touchées par le temps inhabituellement frais pendant l'été en Ontario et au Québec, ce qui a entraîné une diminution de 2,3 pour cent des ventes au détail au troisième trimestre. Les ventes dans les magasins semblables ont diminué de 3,8 pour cent par rapport au troisième trimestre de 2008.
Le temps inhabituellement frais pendant l'été a influé sur les ventes de certains articles saisonniers, notamment les articles pour la vie au jardin, les vélos et accessoires connexes et les articles de jardinage et de camping, et la conjoncture difficile a eu une incidence sur certaines autres catégories moins essentielles dont les prix sont élevés, comme les articles de décoration, les appareils électroniques et les solutions de rangement. Malgré des ventes généralement plus faibles, le Groupe détail a constaté une saine augmentation des ventes pour les catégories en croissance, comme les articles de mise en forme, les pièces automobiles, les articles de cuisine et la nourriture pour animaux.
Encore ce trimestre, PartSource a enregistré une augmentation des ventes par rapport à l'exercice précédent grâce à l'expansion continue du réseau et à l'amélioration de l'assortiment d'articles. La nature des activités de PartSource lui permet de demeurer relativement solide lors des ralentissements économiques puisque, lors de telles périodes, les clients ont tendance à réparer leurs véhicules plutôt qu'à les remplacer, surtout compte tenu de l'incertitude qui plane sur l'industrie automobile en Amérique du Nord. En outre, les livraisons de PartSource aux marchands Canadian Tire continuent d'augmenter alors que divers éléments de la stratégie de l'infrastructure de la Division automobile sont mis en œuvre.
Description des magasins du réseau du Groupe détail
Notre réseau de magasins a évolué, grâce à l'introduction de nouveaux formats d'aménagement dans nos différentes classes de magasins qui se définissent comme suit :
------------------------------------------------------------------------- Magasins Magasins pour Magasins Magasins Magasins intelligents petit marché rénovés et traditionnels PartSource (fin 2008) (mi-2008) agrandis (jusqu'à (jusqu'en Superficie Superficie (1994 à mi- 1994) 2008) moyenne moyenne 2008) Superficie Superficie consacrée à consacrée à Superficie moyenne moyenne la vente au la vente au moyenne consacrée à consacrée à détail : détail : consacrée à la vente au la vente au 61 000 pi2 18 000 pi2 la vente au détail : détail : détail : 16 000 pi2 7 000 pi2 44 000 pi2 ------------------------------------------------------------------------- Prochain Magasins de Combinaison Magasin plus PartSource concept de plus petites de nos petit que le est un magasin dimensions, concepts de magasin magasin s'inspirant lancés en magasins les rénové et spécialisé des magasins juillet 2008, plus récents, agrandi, en dans la vente Concept 20/20 dont la y compris les moyenne. Les de pièces et axé sur la superficie se magasins magasins automobiles croissance et situe entre Concept 20/20, traditionnels offrant un l'améliora- 14 000 et "nouveau varient quant assortiment tion de la 19 000 pieds concept" et à leur taille adapté à ses productivité carrés. "nouvelle et à leur marchés grâce à une Les magasins génération". aménagement. cibles, présentation pour petit La superficie Leur c'est-à-dire attrayante, marché de ces superficie se les monteurs à des répondent aux magasins, situe entre profession- assortiments besoins des auparavant 3 000 et nels et les renouvelés et marchés en appelés 36 000 pieds bricoleurs à des milieu rural "magasins carrés. Ils sérieux. Les solutions insuffisamment modernes", se représentent magasins plus desservis et situe entre environ 6,0 proposent un écologiques. offrent une 16 000 et pour cent de assortiment La superficie sélection 89 000 pieds la superficie d'articles des magasins d'articles carrés. La consacrée à ciblant les se situe adaptés à une plupart ont la vente au besoins entre 41 000 région été ouverts détail dans locaux en et 83 000 particulière. ou convertis l'ensemble du matière de pieds carrés. Ils sont à ces formats réseau du pièces Il existe caractérisés entre 1994 et Groupe détail automobiles actuellement par des le milieu de (exception et sont dix magasins affiches de 2008. Les faite de facilement intelligents, direction magasins PartSource). reconnais- le premier faciles à rénovés et sables à ayant ouvert lire et de agrandis leur enseigne en novembre larges allées représentent au motif de 2008. et par la environ damier. mise en 90,2 pour Depuis 2007, évidence des cent de la de nouveaux rayons superficie entrepôts traditionnels consacrée à plus grands (comme les la vente au (les magasins articles de détail dans pivots) ont hockey), l'ensemble du ouvert afin ainsi que par réseau du de mettre des aires Groupe détail à la extérieures (exception disposition spacieuses faite de des clients qui PartSource). un plus grand permettent nombre de d'"agrandir" pièces dans le magasin les magasins lors des Canadian Tire périodes de et pointe. Le PartSource. réseau compte actuellement six magasins pour petit marché. -------------------------------------------------------------------------
Nombre de magasins du Groupe détail
T3 2009(1) 2008(2) 2007(2) 2006(2) 2005(2) ------------------------------------------------------------------------- Magasins rénovés et agrandis(3) 388 393 381 363 345 Magasins traditionnels 72 76 92 105 117 Magasins pour petit marché 6 4 - - - Magasins intelligents 10 2 - - - ------------------------------------------------------------------------- Total de magasins rénovés et agrandis, traditionnels, pour petit marché et intelligents 476 475 473 468 462 Magasins PartSource 87 86 71 63 57 ------------------------------------------------------------------------- (1) Nombre de magasins à la fin du troisième trimestre de 2009. (2) Nombre de magasins à la fin de l'exercice. (3) En 2009, le nombre de magasins rénovés et agrandis a diminué de cinq. Ces magasins ont été convertis en cinq magasins intelligents (un au premier trimestre et quatre au deuxième trimestre).
Le Groupe détail continue de convertir son réseau de magasins en mettant l'accent sur la conversion de magasins traditionnels et de magasins rénovés et agrandis existants au format le plus récent. L'implantation du format Concept 20/20 s'est terminée à la fin de 2008 et deux nouveaux concepts de magasin (les magasins pour petit marché et les magasins intelligents) ont été mis à l'essai à la fin de 2008 et au début de 2009. Ces plus récents formats ont reçu un accueil favorable de la part de nos clients jusqu'à présent. Par exemple, les neuf premiers magasins intelligents, qu'il s'agisse de nouveaux magasins ou de magasins de remplacement, ont connu une hausse de plus de 25 pour cent des ventes, le montant moyen des transactions ayant augmenté de 15 pour cent. Les ventes de certaines catégories clés ont connu des hausses marquées, notamment les articles et la nourriture pour animaux, les articles de mise en forme, l'équipement de hockey et les articles de cuisine. Nous sommes satisfaits des résultats obtenus jusqu'à présent par le projet pilote visant les boissons et aliments, qui sera élargi à cinq autres magasins cet automne. Nous prévoyons tirer des conclusions de ces essais et décider d'une orientation future au cours de 2010.
Pour le reste de l'exercice 2009 et au cours des années suivantes, nous poursuivrons la mise en œuvre des deux nouveaux formats conformément aux objectifs du plan 2009-2013. À l'automne 2009, nous ouvrirons 25 magasins convertis au format de magasin intelligent, pour lesquels nous prévoyons une augmentation des ventes annualisées de six à huit pour cent.
Ventes au détail moyennes par magasin Canadian Tire(1)(2)
Pour la période de Pour la période de 12 mois terminée 12 mois terminée (en millions de dollars) le 3 octobre 2009 le 27 septembre 2008 ------------------------------------------------------------------------- Magasins rénovés et agrandis 15,9 $ 16,0 $ Magasins traditionnels 7,7 7,8 ------------------------------------------------------------------------- (1) Les ventes au détail de chaque année sont présentées pour une période de 52 semaines. Elles ne comprennent pas les ventes dans les magasins PartSource, ni la composante main-d'oeuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail. (2) Ne comprend que les ventes des magasins qui étaient ouverts depuis au moins deux ans à la fin du trimestre.
Les magasins rénovés et agrandis enregistrent généralement un plus fort achalandage et un montant moyen des transactions plus élevé que les magasins traditionnels. Sur 12 mois, les ventes au détail moyennes par magasin rénové et agrandi et par magasin traditionnel ont légèrement diminué.
La diminution des ventes par magasin est en partie attribuable à la faiblesse de l'économie, puisque les clients se concentrent désormais sur leurs besoins plutôt que sur leurs désirs.
Ventes moyennes par pied carré de superficie consacrée à la vente au détail dans un magasin Canadian Tire(1)(2)(3) Pour la période de Pour la période de 12 mois terminée 12 mois terminée le 3 octobre 2009 le 27 septembre 2008 ------------------------------------------------------------------------- Superficie consacrée à la vente au détail(1)(3) (en millions de pieds carrés) 18,9 18,4 Magasins rénovés et agrandis(2)(3) (ventes en dollars par pied carré) 377 $ 382 $ Magasins traditionnels(2)(3) 492 497 ------------------------------------------------------------------------- (1) La superficie consacrée à la vente au détail se fonde sur la superficie totale consacrée à la vente au détail, y compris celle des magasins qui n'étaient pas ouverts depuis au moins deux ans. Il s'agit d'une mesure ponctuelle (plutôt que sur une période de 12 mois) à la fin du trimestre. (2) Les ventes au détail de chaque année sont présentées pour une période de 52 semaines pour les magasins qui sont ouverts depuis au moins deux ans à la fin du trimestre. Elles ne comprennent pas les ventes dans les magasins PartSource, ni la composante main-d'oeuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail. (3) La superficie consacrée à la vente au détail ne comprend pas l'entrepôt, ni le centre du jardinage, ni le centre-auto.
La superficie consacrée à la vente au détail a augmenté d'environ 0,5 million de pieds carrés sur 12 mois, comme il a déjà été mentionné.
Les ventes moyennes par pied carré de superficie consacrée à la vente au détail dans les magasins rénovés et agrandis sont inférieures à celles dans les magasins traditionnels, du fait que la superficie additionnelle permet de présenter un plus grand nombre d'articles, d'aménager des allées plus larges et des étalages plus attrayants et d'offrir une expérience de magasinage plus intéressante. Toutefois, les magasins rénovés et agrandis, plus grands, génèrent en moyenne des ventes plus élevées.
3.3.1.3 Résultats financiers du Groupe détail
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail 1 818,3 $ 1 860,3 $ (2,3)% 5 239,4 $ 5 253,6 $ (0,3)% Livraisons nettes (variation en pourcentage par rapport à l'exercice précédent) 0,3 % 7,6 % 0,1 % 3,8 % Produits bruts d'exploi- tation 1 408,5 1 399,3 0,7 % 4 057,8 4 032,7 0,6 % BAIIA(2) 161,2 152,6 5,6 % 421,1 397,9 5,8 % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 95,6 94,0 1,6 % 223,6 222,7 0,4 % Moins les ajustements au titre des éléments suivants : Amortissement du dénouement des swaps de taux d'intérêt 1,6 - 1,6 - Gain (perte) à la cession d'immobili- sations corporelles 0,3 (0,3) (0,4) 3,7 Obligations au titre des prestations de retraite de l'ancien chef de l'adminis- tration 0,0 0,2 0,5 1,1 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté avant impôts(2) 93,7 $ 94,1 $ (0,4)% 221,9 $ 217,9 $ 1,9 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (2) Veuillez vous reporter à la rubrique 15, "Mesures non définies par les PCGR".
Explication des résultats financiers du Groupe détail
Troisième trimestre
Les livraisons et les produits bruts d'exploitation ont connu de modestes augmentations au troisième trimestre, devançant les ventes au détail, puisque les marchands ont commencé à accroître leurs stocks vers la fin du trimestre en prévision des besoins liés aux ventes hivernales et à l'occasion des Fêtes. Ils ont également ajusté à la hausse leurs niveaux de stocks, qui avaient été réduits au cours des trimestres antérieurs en raison de la conjoncture économique.
Le bénéfice avant impôts s'est amélioré de 1,6 pour cent par rapport à l'exercice précédent, en partie grâce au montant de 1,6 million de dollars, qui représente la portion amortie du gain au titre de la juste valeur réalisé sur le dénouement des swaps de taux d'intérêt relativement au rachat anticipé de débentures d'un montant de 150 millions (veuillez vous reporter à la section 16.1 du présent rapport de gestion). Le bénéfice ajusté avant impôts a diminué de 0,4 pour cent par rapport au troisième trimestre de 2008. Les marges sur les produits ont diminué en partie en raison d'une légère augmentation du pourcentage des ventes provenant des articles soldés. Les charges d'exploitation ont légèrement augmenté, l'augmentation des charges liées au nouveau centre de distribution de l'est du Canada, la hausse des charges locatives des magasins et les investissements continus dans les initiatives importantes (infrastructure de la Division automobile, programme de remaniement du Groupe détail, renouvellement des technologies de l'information et expansion continue du réseau de magasins de PartSource) ayant été contrebalancés en partie par un contrôle des coûts efficace dans d'autres secteurs, tels que la publicité et la chaîne d'approvisionnement.
3.3.1.4 Risques d'entreprise du Groupe détail
Dans le cours normal de ses activités, le Groupe détail est exposé à un certain nombre de risques pouvant éventuellement nuire à son rendement. Ces risques comprennent, sans s'y limiter, le risque d'interruption de la chaîne d'approvisionnement, le risque lié à la saisonnalité et le risque environnemental. Veuillez vous reporter à la section 5.3.1.6 de notre Rapport financier 2008 pour plus de détails sur les risques propres aux activités des unités commerciales. Veuillez également vous reporter à la section 11 du présent rapport de gestion, qui présente une analyse de la gestion des risques d'entreprise, et à la section 14 de notre Rapport financier 2008 pour une analyse d'autres risques à l'échelle de l'industrie et de la Société auxquels nous sommes exposés.
3.3.2 Mark's Work Wearhouse 3.3.2.1 Rendement à l'égard du plan stratégique pour le troisième trimestre de 2009
La section suivante présente le rendement de Mark's Work Wearhouse pour le troisième trimestre de 2009 à l'égard de notre plan 2009-2013.
------------------------------------------------------------------------- Initiatives de croissance de Mark's Work Wearhouse ------------------------------------------------------------------------- Expansion du réseau Un aspect crucial du plan de croissance de Mark's Work Wearhouse a trait à son objectif d'accaparer une part de plus en plus considérable des ventes globales de vêtements dans chacun des marchés où elle exerce une concurrence. Pour intensifier la présence de Mark's Work Wearhouse sur le marché, la Société prévoit poursuivre la mise en oeuvre d'un plan d'expansion du réseau de magasins Mark's Work Wearhouse. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- Mark's Work Wearhouse poursuivra Troisième trimestre l'expansion du réseau en ouvrant de nouveaux magasins, en déménageant - ouverture d'un nouveau magasin ou en agrandissant les magasins mixte; existants et en rénovant les - déménagement de quatre magasins plus désuets pour les succursales; convertir à la nouvelle formule - agrandissement d'un magasin Mark's Work Wearhouse. En 2009, franchisé; nous avions initialement prévu : - fermeture d'un magasin Mark's - ouvrir 14 nouveaux magasins; Work Wearhouse et d'une - déménager dix magasins; succursale Work World. - agrandir trois magasins; - accroître de cinq pour cent la À la fin du trimestre, la superficie consacrée à la vente superficie totale consacrée à la au détail. vente au détail de Mark's Work Wearhouse s'établissait à 3,3 millions de pieds carrés, en hausse de 5,2 pour cent par rapport au troisième trimestre de 2008. Compte tenu du contexte économique actuel, nous avons réduit nos activités de construction de magasins prévues pour 2009 comme suit : - ouverture de dix nouveaux magasins; - déménagement de neuf magasins; - agrandissement de deux magasins; - accroissement de 2,9 pour cent de la superficie consacrée à la vente au détail. ------------------------------------------------------------------------- Nouveaux concepts de magasin En plus d'ajouter des magasins à l'ensemble de son réseau, Mark's Work Wearhouse est en train d'élaborer de nouveaux concepts de magasin qui seront mis en oeuvre sur la durée du plan. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En plus de contribuer au Troisième trimestre développement de la section Mark's Work Wearhouse des nouveaux Le magasin mixte ouvert au concepts pour les magasins mixtes troisième trimestre fait partie des Canadian Tire/Mark's Work Wearhouse, nouveaux magasins intelligents. La comme les magasins intelligents et chaîne Mark's Work Wearhouse a pour petit marché, Mark's Work ouvert son premier prototype de Wearhouse travaille à l'élaboration magasin sous l'enseigne "Toujours d'un nouveau magasin autonome sous le bon vêtement(MD)" au cours du l'enseigne "Toujours le bon trimestre. Le nouveau magasin vêtement(MD)", qui sera mis à d'Edmonton a aménagé une "chambre l'essai en 2009. froide", maintenant une température glaciale, dans laquelle les clients peuvent entrer pour tester les vêtements de notre plus récente collection hivernale. Cette innovation a été bien reçue par nos clients. ------------------------------------------------------------------------- Expansion des catégories Les objectifs de croissance de Mark's Work Wearhouse pour la durée du plan 2009-2013 seront appuyés par l'expansion des catégories dans ses trois principales gammes d'articles. Bien que la progression des vêtements pour femmes ait été modeste en 2007, en 2008 et depuis le début de l'exercice 2009, les vêtements pour femmes devraient constituer le segment qui connaîtra la croissance la plus rapide de l'entreprise sur la durée du plan, du fait qu'il s'agit de la catégorie la moins développée de Mark's Work Wearhouse. Les améliorations qui seront apportées à l'assortiment d'articles dans la catégorie des vêtements pour femmes devraient permettre une croissance continue sur la durée du plan. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En 2009, Mark's Work Wearhouse Troisième trimestre - ventes dans continuera d'élargir son les succursales assortiment d'articles dans ses trois principales catégories de - augmentation de 6,1 pour cent des vêtements et de chaussures, en ventes de vêtements pour femmes; mettant l'accent sur la stratégie - diminution de 5,0 pour cent des "Toujours le bon vêtement". ventes de vêtements de travail; - diminution de 5,7 pour cent des ventes de vêtements pour hommes. Au troisième trimestre de 2009, Mark's Work Wearhouse a lancé sa campagne publicitaire télévisée de l'automne 2009, dont la plupart des publicités sont axées sur la promotion des vêtements de la collection "Toujours le bon vêtement", comme les chandails Soft de Denver Hayes pour femmes, les sous-vêtements DH U35(MC) et la culotte de coupe parfaite. La technologie dri-WEAR(MD) est désormais intégrée aux sous-vêtements, aux chaussettes, aux t-shirts et aux polos de Mark's Work Wearhouse et à la doublure de certains de ses vêtements d'extérieur. La technologie CURVETECH(MC), qui définit la silhouette, a été intégrée à la catégorie des vêtements pour femmes. La technologie QUAD COMFORT(MD) est utilisée dans les chaussures pour hommes et femmes de Mark 's Work Wearhouse. -------------------------------------------------------------------------
3.3.2.2 Principaux indices de rendement
Voici les principaux indices de rendement de Mark's Work Wearhouse :
- la croissance des ventes au détail et des ventes dans les magasins semblables; - les ventes moyennes par succursale; - les ventes au détail moyennes par pied carré de superficie consacrée à la vente au détail.
Croissance des ventes au détail et des ventes dans les magasins
semblables de Mark's Work Wearhouse
Cumul Cumul (variation en pourcentage annuel annuel sur 12 mois) T3 2009 T3 2008 de 2009 de 2008 ------------------------------------------------------------------------- Total des ventes au détail(1) (2,5)% 2,6 % (5,3)% 1,9 % Ventes dans les magasins semblables(2) (3,7)% (1,0)% (6,7)% (2,0)% ------------------------------------------------------------------------- (1) Comprend les ventes au détail dans les succursales et les magasins franchisés. (2) Les ventes dans les magasins semblables de Mark's Work Wearhouse ne comprennent pas les nouveaux magasins, ni les magasins qui n'étaient pas ouverts pendant toute la période visée pour chaque année, ni les magasins fermés.
Troisième trimestre
Au troisième trimestre de 2009, les ventes au détail de Mark's Work Wearhouse ont continué de subir l'incidence de la conjoncture économique fragile à l'échelle du Canada, les ventes ayant considérablement baissé en Colombie-Britannique et en Alberta, tandis qu'elles ont connu une modeste croissance presque partout ailleurs au pays. Avec une croissance de 6,1 pour cent des ventes dans les succursales, la catégorie des vêtements pour femmes a été la moins touchée par le ralentissement économique au troisième trimestre. Les accessoires pour femmes, les chandails de tricot et les vêtements pour le personnel médical ont enregistré les plus fortes augmentations en dollars des ventes dans les succursales. Les ventes de vêtements de travail dans les succursales ont diminué de 5,0 pour cent, la catégorie des vêtements de travail et des chaussures de travail pour hommes subissant la plus importante diminution des ventes en dollars. Ces diminutions reflètent la faiblesse du marché du travail en Colombie-Britannique et en Alberta, deux provinces axées sur les ressources naturelles. Les ventes de vêtements de loisirs pour hommes dans les succursales ont diminué de 5,7 %, les articles comme les jeans, les vêtements d'extérieur, les t-shirts, les pantalons décontractés et les shorts ayant connu les diminutions les plus marquées.
Mark's Work Wearhouse continue de mettre l'accent sur la stratégie "Toujours le bon vêtement" et a maintenu ses prix afin de soutenir la marque et d'optimiser ses marges plutôt que d'accroître le volume des ventes sans engendrer de profit.
Ventes au détail moyennes dans les succursales(1)
Pour la période Pour la période Pour la période de 12 mois de 12 mois de 12 mois terminée le terminée le terminée le 3 octobre 27 septembre 29 septembre 2009 2008 2007 ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail moyennes par magasin (en milliers de dollars)(2) 2 589 $ 2 712 $ 2 862 $ Ventes moyennes par pied carré (en dollars)(3) 296 318 341 ------------------------------------------------------------------------- (1) Les chiffres sont calculés sur 12 mois. (2) Les ventes au détail moyennes par succursale comprennent celles dans les succursales qui étaient ouvertes depuis au moins 12 mois. (3) Les ventes moyennes par pied carré de superficie sont basées sur les ventes dans les succursales. Le nombre de pieds carrés de superficie a été calculé au prorata pour les succursales qui étaient ouvertes depuis moins de 12 mois.
Les ventes au détail moyennes par magasin et les ventes moyennes par pied carré chez Mark's Work Wearhouse diminuent depuis la fin du deuxième trimestre de 2007, principalement en raison du ralentissement économique qui s'est alors amorcé. À cela s'ajoute le fait que Mark's Work Wearhouse a augmenté de 21,4 pour cent la superficie consacrée à la vente au détail dans les succursales au cours de cette période, notamment grâce à l'ajout de nouveaux magasins, au déménagement et à l'agrandissement de magasins, ainsi qu'au rapatriement de franchises.
Selon les dernières données disponibles, une entreprise spécialisée dans les études de marché qui suit les tendances dans l'industrie du vêtement au détail a établi qu'en 2008, Mark's Work Wearhouse a continué d'accroître sa part du marché des vêtements au Canada et qu'elle a maintenu ou légèrement accru sa part de marché durant le premier semestre de 2009. Mark's Work Wearhouse estime qu'en poursuivant l'expansion de son réseau, la chaîne sera bien positionnée pour accroître sa part de marché et augmenter de nouveau ses ventes au détail moyennes par magasin et par pied carré lorsque le marché du vêtement au Canada se remettra de la récession actuelle.
3.3.2.3 Résultats financiers de Mark's Work Wearhouse
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail(2) 189,6 $ 194,5 $ (2,5)% 568,3 $ 600,1 $ (5,3)% Produits bruts d'exploi- tation(3) 164,2 168,7 (2,6)% 493,5 516,8 (4,5)% BAIIA(4) 3,8 6,9 (47,1)% 20,0 24,1 (17,1)% ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts (3,8) (0,1) s.o. (1,6) 3,8 (142,7)% Moins les ajustements au titre de l'élément suivant : Perte à la cession d'immobili- sations corporelles (0,5) (0,3) (0,8) (0,4) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) ajusté(e) avant impôts(4) (3,3)$ 0,2 $ s.o. (0,8)$ 4,2 $ (120,1)% ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (2) Comprend les ventes au détail dans les succursales et les magasins franchisés. (3) Les produits bruts d'exploitation comprennent les ventes au détail dans les succursales seulement. (4) Veuillez vous reporter à la rubrique 15, "Mesures non définies par les PCGR".
Explication des résultats financiers de Mark's Work Wearhouse
Troisième trimestre
Les produits bruts d'exploitation ont diminué de 2,6 pour cent au troisième trimestre par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette diminution correspond au ralentissement des ventes au détail susmentionné.
Le bénéfice avant impôts de Mark's Work Wearhouse a diminué au troisième trimestre de 2009 principalement en raison de la baisse des produits bruts d'exploitation et de la hausse des charges liées à l'expansion du réseau et des investissements dans l'infrastructure au cours des dernières années.
La marge bénéficiaire brute sur les marchandises vendues s'est améliorée au cours du trimestre, en hausse de 50 points de base grâce à des réductions de prix moins grandes qu'au troisième trimestre de 2008, mais elle a toutefois été contrebalancée dans une certaine mesure par l'incidence des activités de couverture de change. La marge bénéficiaire brute depuis le début de l'exercice a augmenté de 280 points de base, profitant de l'incidence favorable de la réduction de valeur moins importante des stocks au cours de l'inventaire annuel de Mark's Work Wearhouse effectué au deuxième trimestre et des plus faibles réductions de prix grâce à la mise en place d'un nouveau système évolué de planification intégrée des activités de commercialisation, mais elle a ici encore été contrebalancée dans une certaine mesure par des majorations de prix moins importantes découlant principalement des activités de couverture de change.
Les charges totales ont augmenté de 2,5 millions de dollars, ou 3,3 pour cent, au troisième trimestre de 2009. Les coûts d'occupation, les charges au titre de l'amortissement et les coûts liés aux systèmes ont augmenté en raison de l'ajout de dix succursales dans le réseau depuis le troisième trimestre de 2008 et de la hausse des coûts liés aux nouveaux systèmes et à la transition de Mark's Work Wearhouse vers une solution externalisée pour l'exploitation de ses systèmes auprès d'un fournisseur de services à l'étranger. Les augmentations des coûts liés au réseau de magasins et des coûts liés aux systèmes ont été compensées en partie par des économies de coûts sur les plans de la rémunération, de la publicité et des intérêts. Les coûts salariaux dans les magasins ont continué de faire l'objet d'une gestion rigoureuse au troisième trimestre, compte tenu de la baisse de l'achalandage.
3.3.2.4 Risques d'entreprise de Mark's Work Wearhouse
Dans le cours normal de ses activités, Mark's Work Wearhouse est exposée à un certain nombre de risques pouvant éventuellement nuire à son rendement. Ces risques comprennent, sans s'y limiter, le risque lié à la saisonnalité et le risque lié à l'obsolescence du marché. Veuillez vous reporter à la section 5.3.2.5 de notre Rapport financier 2008 pour plus de détails sur les risques propres aux activités des unités commerciales. Veuillez également vous reporter à la section 11 du présent rapport de gestion, qui présente une analyse de la gestion des risques d'entreprise, et à la section 14 de notre Rapport financier 2008 pour une analyse d'autres risques à l'échelle de l'industrie et de la Société auxquels nous sommes exposés.
3.3.3 Division pétrolière de Canadian Tire 3.3.3.1 Rendement à l'égard du plan stratégique pour le troisième trimestre de 2009
La Division pétrolière joue un rôle stratégique pour ce qui est de fidéliser davantage la clientèle et de stimuler l'achalandage et le nombre de transactions dans les magasins du Groupe détail et auprès des Services Financiers. La Division pétrolière renforce la proposition de valeur totale de Canadian Tire, car elle offre des primes de fidélisation au moyen de l'"argent" Canadian Tire lors des achats d'essence payés en espèces ou au moyen de la carte MasterCard Options de Canadian Tire. La Division pétrolière appuie également d'autres promotions et lancements de produits conjoints, tels que la carte MasterCard Avantage Essence de Canadian Tire, qui est devenue très populaire depuis son lancement en Ontario au milieu de 2006. Les clients qui possèdent une carte MasterCard de Canadian Tire et qui font le plein aux postes d'essence de la Division pétrolière sont les clients les plus fidèles et les plus rentables de Canadian Tire.
La section suivante présente le rendement de la Division pétrolière au troisième trimestre de 2009 dans le cadre du plan 2009-2013.
------------------------------------------------------------------------- Initiatives de croissance de la Division pétrolière de Canadian Tire ------------------------------------------------------------------------- Renouvellement du réseau et mise en oeuvre de nouveaux concepts ------------------------------------------------------------------------- La Division pétrolière fait partie intégrante de l'organisation Canadian Tire puisque les clients qui fréquentent ses postes d'essence stimulent les ventes et favorisent l'achalandage dans les autres entreprises. Sur la durée du plan 2009-2013, la Division pétrolière continuera à élaborer son plan immobilier qui sera axé sur l'introduction de nouveaux concepts au sein du réseau existant, tout en poursuivant le renouvellement des postes actuels, afin d'améliorer l'expérience des clients. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En 2009, la Division pétrolière Troisième trimestre continuera de renforcer son réseau actuel en ouvrant de nouveaux - ouverture d'un nouveau dépanneur; postes et en rénovant des postes - ouverture d'un poste d'essence et existants. rénovation de cinq postes existants; - fermeture d'un poste d'essence. À la fin du trimestre, la Division pétrolière comptait 273 postes d'essence, y compris 37 postes repositionnés. ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Initiatives de productivité de la Division pétrolière de Canadian Tire ------------------------------------------------------------------------- Accroître l'interdépendance ------------------------------------------------------------------------- Les activités de la Division pétrolière sont liées à celles du Groupe détail et des Services Financiers grâce à l'"argent" Canadian Tire et aux divers programmes de promotions conjointes visant à fidéliser la clientèle. La Division pétrolière est en train d'accroître la portée de sa stratégie d'interdépendance pour que l'ensemble de la Société profite de la vigueur des activités de marketing de la Division pétrolière. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En 2009, la Division pétrolière Troisième trimestre recherchera activement d'autres occasions de promotions conjointes - lancement d'un concours de de manière à tirer davantage profit promotion conjointe dans les de sa stratégie d'interdépendance postes d'essence à l'échelle et ainsi stimuler l'achalandage et nationale afin de stimuler le volume des transactions, l'achalandage dans les magasins fidéliser sa clientèle et accroître Canadian Tire et Mark's Work le bénéfice à l'échelle de Wearhouse/L'Équipeur et l'entreprise. l'utilisation de la carte MasterCard(MD) Options(MD) Canadian Tire des Services Financiers; - émission de bons multiplicateurs qui augmentent les primes en "argent" Canadian Tire offertes lors des achats d'essence payés en espèces ou à l'aide de la carte MasterCard Options de Canadian Tire. -------------------------------------------------------------------------
3.3.3.2 Principaux indices de rendement
Le volume des ventes d'essence, qui correspond au nombre de litres d'essence vendus, est un indice de rendement essentiel pour la Division pétrolière. Les fluctuations des prix de gros et de détail de l'essence pourraient donner lieu à des fluctuations de la marge bénéficiaire et de la rentabilité de la Division pétrolière.
Volume des ventes d'essence
Cumul Cumul T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- 2009 2008 tion de 2009 de 2008 tion ------------------------------------------------------------------------- Volume des ventes (en millions de litres) 433,5 414,5 4,6 % 1 277,5 1 257,9 1,6 % -------------------------------------------------------------------------
Au troisième trimestre, le volume des ventes d'essence a augmenté de 4,6 pour cent, les consommateurs ayant profité de la baisse des prix à la pompe et de leur plus grande stabilité par rapport au troisième trimestre de 2008.
Ventes dans les dépanneurs et ventes liées aux lave-autos de la Division
pétrolière
Cumul Cumul (variation en pourcentage annuel annuel sur 12 mois) T3 2009 T3 2008 de 2009 de 2008 ------------------------------------------------------------------------- Total des ventes au détail Ventes dans les dépanneurs 15,4 % 10,7 % 17,0 % 9,0 % Ventes liées aux lave-autos 7,7 % (14,3)% 8,3 % (16,5)% ------------------------------------------------------------------------- Ventes dans les postes semblables Dépanneurs 13,3 % 9,1 % 14,5 % 7,3 % Lave-autos 16,5 % (14,1)% 8,5 % (16,5)%
Les ventes dans les dépanneurs ont été très vigoureuses au troisième trimestre de 2009, particulièrement dans les catégories des friandises, des produits du tabac et de la loterie, qui résistent mieux en périodes de ralentissement économique. Les ventes liées aux lave-autos ont été très vigoureuses par rapport à celles du troisième trimestre de 2008. Comme les prix à la pompe étaient plus bas au troisième trimestre de 2009, les clients ont pu se permettre plus de dépenses discrétionnaires, comme les lavages d'auto.
3.3.3.3 Résultats financiers de la Division pétrolière
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008 tion de 2009 de 2008 tion ------------------------------------------------------------------------- Ventes au détail 441,1 $ 550,2 $ (19,8)% 1 220,2 $ 1 541,1 $ (20,8)% Produits bruts d'exploi- tation 403,6 519,3 (22,3)% 1 116,3 1 456,9 (23,4)% BAIIA(1) 13,1 11,7 12,7 % 35,6 32,8 8,6 % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 8,5 7,5 13,9 % 22,3 20,5 9,0 % Moins les ajustements au titre de l'élément suivant : Perte à la cession d'immobili- sations corporelles (0,1) (0,1) (0,4) (0,3) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté avant impôts(1) 8,6 $ 7,6 $ 13,4 % 22,7 $ 20,8 $ 9,1 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Veuillez vous reporter à la rubrique 15, "Mesures non définies par les PCGR".
Explication des résultats financiers de la Division pétrolière
Troisième trimestre
Les ventes au détail et les produits d'exploitation bruts ont diminué de plus de 19 pour cent au cours du troisième trimestre de 2009 en raison d'une diminution de 26,1 pour cent des prix de détail de l'essence d'un exercice à l'autre. Malgré la diminution des prix à la pompe, le bénéfice avant impôts de la Division pétrolière a augmenté de 13,9 pour cent, grâce à de fortes ventes dans les dépanneurs, à la relative stabilité des marges sur l'essence et à une bonne gestion des charges d'exploitation, lesquelles sont demeurées relativement stables malgré l'expansion du réseau de la Division pétrolière.
3.3.3.4 Risques d'entreprise de la Division pétrolière
Dans le cours normal de ses activités, la Division pétrolière est exposée à un certain nombre de risques pouvant éventuellement nuire à son rendement. Ces risques comprennent, sans s'y limiter, le risque lié au prix des marchandises et le risque d'interruption, ainsi que le risque environnemental. Veuillez vous reporter à la section 5.3.3.5 de notre Rapport financier 2008 pour plus de détails sur les risques propres aux activités des unités commerciales. Veuillez également vous reporter à la section 11 du présent rapport de gestion, qui présente une analyse de la gestion des risques d'entreprise, et à la section 14 de notre Rapport financier 2008 pour une analyse d'autres risques à l'échelle de l'industrie et de la Société auxquels nous sommes exposés.
3.3.4 Services Financiers Canadian Tire 3.3.4.1 Rendement à l'égard du plan stratégique pour le troisième trimestre de 2009 La section suivante présente le rendement des Services Financiers pour le troisième trimestre de 2009 à l'égard de notre plan 2009-2013. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives de croissance des Services Financiers Canadian Tire ------------------------------------------------------------------------- Total du portefeuille géré des créances sur prêts (créances sur cartes de crédit, prêts personnels, prêts hypothécaires et prêts au titre de marges de crédit) Les Services Financiers prévoient accroître leur portefeuille par la hausse du solde moyen des comptes, l'acquisition de nouveaux comptes et le lancement de nouvelles cartes de crédit. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En 2009, les Services Financiers Troisième trimestre ciblent l'accroissement des créances moyennes brutes, Les créances sur prêts moyennes principalement grâce à la hausse du brutes ont atteint 4,1 milliards de solde moyen des comptes. dollars au troisième trimestre. Cette hausse reflète une augmentation de 8,7 pour cent du solde moyen des comptes, contrebalancée en partie par une diminution du nombre de comptes ayant un solde non réglé par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. ------------------------------------------------------------------------- Services bancaires de détail En octobre 2006, les Services Financiers ont commencé à offrir, dans deux marchés pilotes, leurs produits de services bancaires de détail, qui comprennent des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé, des CPG et des prêts hypothécaires résidentiels. En 2007, le projet pilote a été étendu à un troisième marché en Ontario en même temps que le compte tout-en-un de Canadian Tire a été introduit. Les activités des services bancaires de détail misent sur la confiance et la crédibilité que les Services Financiers Canadian Tire ont acquises au cours des 40 dernières années dans la prestation de services financiers à des millions de clients. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- Pour ce qui est des services Troisième trimestre bancaires de détail, les Services Financiers visent à accroître le À la fin du troisième trimestre de solde de clôture du portefeuille de 2009, les Services Financiers prêts hypothécaires et à augmenter avaient accumulé des dépôts de les soldes des dépôts de détail. détail de plus de 590 millions de dollars et des prêts hypothécaires En 2009, les Services Financiers d'une valeur de plus de 164 engageront des dépenses nettes millions. Par la suite, les d'environ 17 millions de dollars Services Financiers ont vendu leur relativement aux activités de portefeuille de prêts hypothécaires marketing et d'exploitation des à la Banque Nationale du Canada (se services bancaires de détail. reporter à la section 16.2 du présent rapport de gestion pour de plus amples renseignements). Les dépôts de détail constituent une source de financement rentable des créances sur cartes de crédit. Au troisième trimestre de 2009, les Services Financiers ont engagé des dépenses nettes de 4,2 millions de dollars relativement à l'exploitation et à la commercialisation de l'initiative des services bancaires de détail. ------------------------------------------------------------------------- Produits d'assurance et services connexes Les Services Financiers prévoient enrichir la gamme de produits d'assurance et de garantie offerts aux titulaires de cartes de crédit. Les produits d'exploitation tirés des produits d'assurance et de garantie ont augmenté considérablement au cours des cinq dernières années, grâce au marketing direct s'adressant à la clientèle croissante de Canadian Tire. ------------------------------------------------------------------------- Initiatives clés pour 2009 Rendement pour 2009 ------------------------------------------------------------------------- En 2009, les Services Financiers Troisième trimestre prévoient accroître les produits d'exploitation tirés des produits Les produits d'exploitation tirés d'assurance et de garantie. des produits d'assurance et de garantie ont diminué de 4,8 pour cent au troisième trimestre par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Toutefois, depuis le début de l'exercice, les produits ont augmenté de 2,6 pour cent par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. -------------------------------------------------------------------------
3.3.4.2 Principaux indices de rendement
Les principaux indices de rendement des Services Financiers sont les suivants :
- la valeur du total du portefeuille géré; - le rendement du portefeuille; - la qualité du portefeuille.
Total du portefeuille géré des créances sur prêts des Services Financiers
(en millions de dollars, sauf Cumul Cumul indication T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- contraire) 2009 2008 tion de 2009 de 2008 tion ------------------------------------------------------------------------- Nombre moyen de comptes ayant un solde non réglé (en milliers) 1 791 1 862 (3,8)% 1 798 1 857 (3,2)% Soldes moyens des comptes (en dollars) 2 308 $ 2 123 $ 8,7 % 2 260 $ 2 087 $ 8,3 % Créances moyennes brutes 4 132,6 3 951,8 4,6 % 4 063,2 3 876,1 4,8 % Total du portefeuille géré, à la fin 4 174,4 4 002,3 4,3 % Portefeuille net géré, à la fin 4 052,2 3 903,2 3,8 % -------------------------------------------------------------------------
La direction estime qu'il faut évaluer le rendement des portefeuilles de créances sur prêts aussi bien titrisées que non titrisées pour obtenir un portrait complet des tendances qui caractérisent les activités des Services Financiers. Par conséquent, toutes les créances sur prêts titrisées ont été reflétées. Les Services Financiers présentent l'information concernant les créances sur prêts sur la base du montant géré afin d'évaluer le rendement des créances et le rendement financier général des prêts sous-jacents.
Les créances moyennes brutes des Services Financiers ont augmenté de 4,6 pour cent au troisième trimestre, en raison surtout de hausses sélectives des limites de crédit, d'offres de transfert de soldes et de la baisse du taux de paiement des comptes.
Les Services Financiers sont d'avis que leur croissance sera stimulée par la hausse des soldes moyens des comptes, les augmentations modérées du nombre de nouveaux comptes et le lancement de nouvelles cartes de crédit et de nouveaux produits d'assurance. La direction considère que les produits de dépôt des services bancaires de détail constituent une source de financement rentable des créances sur cartes de crédit.
Portefeuille des créances sur cartes de crédit des Services Financiers
(en millions de dollars, sauf Cumul Cumul indication T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- contraire) 2009 2008 tion de 2009 de 2008 tion ------------------------------------------------------------------------- Nombre moyen de comptes ayant un solde non réglé (en milliers) 1 767 1 826 (3,2)% 1 771 1 820 (2,7)% Soldes moyens des comptes (en dollars) 2 204 $ 2 041 $ 8,0 % 2 156 $ 2 013 $ 7,1 % Créances moyennes brutes 3 896,0 3 727,9 4,5 % 3 818,1 3 663,1 4,2 % Total du portefeuille géré, à la fin 3 945,8 3 772,5 4,6 % -------------------------------------------------------------------------
Les créances moyennes brutes sur cartes de crédit ont augmenté de 4,5 pour cent pour s'établir à 3,9 milliards de dollars à la fin du trimestre, en raison surtout de l'augmentation de 8,0 pour cent des soldes moyens des comptes au cours du trimestre par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. La hausse des soldes moyens des comptes est surtout attribuable aux programmes de commercialisation conçus à cette fin, mais aussi à une légère détérioration de la durée de recouvrement, découlant du ralentissement des paiements effectués par les clients.
Rentabilité des Services Financiers
La rentabilité des Services Financiers s'exprime en pourcentage des créances moyennes brutes, comme le démontre le tableau suivant.
Rendement du total du portefeuille géré(1)
T3 2009 T3 2008 T3 2007 T3 2006 T3 2005 ------------------------------------------------------------------------- Total des produits d'exploitation en pourcentage des créances moyennes brutes(2) 25,05 % 24,30 % 24,88 % 25,01 % 25,81 % Marge bénéficiaire brute en pourcentage des créances moyennes brutes(2) 10,86 % 12,40 % 13,19 % 13,06 % 13,30 % Charges d'exploitation en pourcentage des créances moyennes brutes(3) 6,98 % 7,65 % 7,75 % 8,12 % 8,68 % Rendement du total du portefeuille géré moyen(2)(3)(4) 3,88 % 4,75 % 5,45 % 4,93 % 4,61 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données sont calculées sur 12 mois et comprennent le total du portefeuille géré de créances sur prêts. (2) Ne comprend pas l'incidence nette des activités de titrisation, ni le gain à la cession/au rachat de placements. (3) Les données ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (4) Le rendement est calculé à titre de bénéfice ajusté avant impôts, en pourcentage des créances moyennes brutes.
Le rendement du total du portefeuille géré a diminué par rapport à celui du troisième trimestre de 2008. L'économie canadienne continue d'être touchée par l'augmentation du nombre de faillites personnelles et la détérioration de la durée de recouvrement des créances, qui donnent lieu à une augmentation des radiations. Les autres coûts variables ont également augmenté, comme les intérêts débiteurs, qui ont augmenté par suite de la hausse des dépôts auprès de courtiers afin de préfinancer les billets à terme de GCCT et les CPG venant à échéance au quatrième trimestre.
Les comptes de cartes de crédit des Services Financiers (les cartes MasterCard et les cartes de crédit personnelles Canadian Tire) offrent des possibilités accrues de dégager des produits d'exploitation grâce à la vente croisée de produits d'assurance dont la prime est fonction du solde et d'autres produits financiers offerts par les Services Financiers. À mesure que les Services Financiers lanceront des cartes de crédit et des prêts à taux d'intérêt réduit, la diminution de la marge brute, en pourcentage des produits bruts d'exploitation, sera neutralisée par la croissance soutenue des créances sur prêts, les ventes accrues de produits d'assurance et de garantie et les améliorations continues au chapitre du ratio des charges d'exploitation.
Dans le cadre du processus de planification stratégique, la direction s'est fixé un objectif à long terme relatif au rendement avant impôts du total moyen du portefeuille géré des Services Financiers dans la fourchette cible de 4,5 à 5,0 pour cent. Comme l'indique le tableau précédent, les Services Financiers ont atteint ou dépassé cet objectif au troisième trimestre de quatre des cinq derniers exercices, mais ne l'ont pas atteint en 2009 pour les raisons susmentionnées. La direction est d'avis que le rendement avant impôts du total du portefeuille géré moyen se situera de nouveau dans la fourchette cible à plus long terme, lorsque le taux de chômage et les dépenses de consommation reviendront à des niveaux historiques.
Qualité du portefeuille
T3 2009 T3 2008 T3 2007 T3 2006 T3 2005 ------------------------------------------------------------------------- Taux de radiation nette (sur 12 mois) 7,30 % 6,04 % 5,87 % 5,94 % 5,95 % Soldes de comptes en souffrance depuis moins de 30 jours, à la fin 95,85 % 96,32 % 96,26 % 96,14 % 96,31 % Taux de provision 2,93 % 2,48 % 2,44 % 2,60 % 2,56 % -------------------------------------------------------------------------
Le taux de radiation nette devrait se situer dans une fourchette de 5,0 à 6,0 pour cent. Exception faite de 2009, la tendance historique sur cinq ans témoigne de notre capacité à gérer le taux de radiation grâce à des initiatives telles que l'amélioration des recouvrements et la sélection de clients ayant des cotes de solvabilité élevées. En 2009, le taux de radiation nette sur 12 mois sur le total du portefeuille de prêts a subi l'incidence négative de l'augmentation des radiations et des faillites personnelles attribuable à une conjoncture nettement plus difficile et à la hausse du taux de chômage.
Bien que les coûts liés aux faillites aient augmenté, une analyse du rendement de ce secteur d'activité en regard des statistiques nationales indique que les coûts des Services Financiers ont été plus bas que ce qui avait été prévu par certains de leurs pairs, grâce à leurs stratégies efficaces en matière de gestion des risques de crédit qui ont permis d'améliorer la qualité du portefeuille de prêts.
Il est possible que les radiations, la durée de recouvrement et les provisions fluctuent en raison de divers facteurs économiques dont la croissance ou le recul de l'emploi, le niveau d'endettement des particuliers, le nombre de faillites personnelles et des changements découlant d'ajustements des stratégies de recouvrement. L'augmentation du taux de la provision pour pertes sur créances par rapport au troisième trimestre de 2008 est imputable à un accroissement de la durée de recouvrement du portefeuille de cartes de crédit. Un certain nombre de mesures ont toutefois déjà été mises en place afin de gérer la qualité du portefeuille et les taux de radiation devraient, à long terme, retrouver des niveaux acceptables.
3.3.4.3 Résultats financiers des Services Financiers
Cumul Cumul (en millions T3 T3 Varia- annuel annuel Varia- de dollars) 2009 2008(1) tion de 2009 de 2008(1) tion ------------------------------------------------------------------------- Produits bruts d'exploi- tation 222,0 $ 197,8 $ 12,2 % 672,2 $ 608,0 $ 10,6 % BAIIA(2) 40,7 52,7 (23,0)% 148,3 160,2 (7,5)% ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 18,7 47,6 (60,8)% 93,5 146,2 (36,1)% Moins les ajustements au titre des éléments suivants : Perte à la cession d'immobili- sations corporelles (0,5) (0,6) (0,7) (0,6) Incidence nette des activités de titrisa- tion(3) (9,0) (9,1) (6,8) 7,7 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice ajusté avant impôts(2) 28,2 $ 57,3 $ (50,9)% 101,0 $ 139,1 $ (27,4)% ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (2) Veuillez vous reporter à la rubrique 15, "Mesures non définies par les PCGR". (3) Comprend le gain (la perte) initial(e) à la vente de créances sur prêts, l'amortissement du passif de gestion, la réserve au titre de la titrisation et le gain (la perte) au titre des réinvestissements.
Explication des résultats financiers des Services Financiers
Troisième trimestre
Les produits bruts d'exploitation des Services Financiers ont affiché une hausse de 12,2 pour cent par rapport au troisième trimestre de 2008, en grande partie en raison de l'accroissement des revenus d'intérêts découlant de la hausse du rendement et de la croissance générale du solde des créances moyennes brutes. Cette hausse a été contrebalancée en partie par une légère diminution des produits tirés de l'assurance.
Le bénéfice avant impôts du troisième trimestre a diminué de façon considérable comparativement à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La diminution de la croissance du bénéfice pour le trimestre résulte principalement de l'augmentation de la provision pour pertes sur prêts découlant du ralentissement économique et des conditions du marché du crédit ainsi que de leur incidence sur le nombre de faillites personnelles et sur les taux de radiation, dont il a déjà été question. Elle est également imputable à une augmentation considérable des intérêts débiteurs découlant de la croissance rapide des dépôts auprès de courtiers des Services Financiers, qui servent à préfinancer les billets de GCCT et les CPG venant à échéance à la fin de 2009. Le coût de cette démarche prudente (désignée comme le "portage négatif") s'élève à environ 5 millions de dollars pour le trimestre. Ces hausses de coûts liés au financement et au nombre de faillites ont été compensées en partie par l'effort soutenu consacré à la réduction des charges d'exploitation courantes, en particulier les coûts liés au personnel. Le ratio des charges d'exploitation en pourcentage des créances moyennes brutes est de 6,98 %, comparativement à 7,65 % à la fin du troisième trimestre de 2008. Les frais de financement liés aux liquidités excédentaires seront diminués au quatrième trimestre de 2009, alors que des fonds seront consacrés aux CPG venant à échéance et au remboursement des billets de GCCT venant à échéance.
3.3.4.4 Risques d'entreprise des Services Financiers
Dans le cours normal de leurs activités, les Services Financiers sont exposés à un certain nombre de risques pouvant éventuellement nuire à leur rendement. Ces risques comprennent, sans s'y limiter, le risque de crédit lié à la consommation, le risque de financement lié à la titrisation, le risque de taux d'intérêt et le risque lié à la réglementation. Veuillez vous reporter à la section 5.3.4.8 de notre Rapport financier 2008 pour plus de détails sur les risques propres aux activités des unités commerciales, ainsi qu'à la section 5.1.4 du présent rapport de gestion pour obtenir une description du programme de titrisation et des renseignements sur les liquidités de Canadian Tire et ses activités sur les marchés financiers. Veuillez également vous reporter à la section 11 du présent rapport de gestion, qui présente une analyse de la gestion des risques d'entreprise, et à la section 14 de notre Rapport financier 2008 pour une analyse d'autres risques à l'échelle de l'industrie et de la Société auxquels nous sommes exposés.
4. Gestion du capital
Afin de soutenir son plan de croissance et de respecter les objectifs de son plan 2009-2013, la Société gère son capital de façon active. Les objectifs de la Société sont les suivants :
- réduction du coût du capital après impôts; - maintien de réserves de liquidités saines et d'un bon accès au capital; - maintien de la flexibilité de la structure du capital pour assurer la mise en oeuvre continue de notre plan 2009-2013.
La conjoncture économique actuelle n'a pas eu d'incidence sur les objectifs de la Société en matière de gestion du capital.
Le capital peut être défini de différentes façons selon l'entité et le secteur d'activité. En ce qui nous concerne, le capital comprend la tranche à court terme de la dette à long terme, la dette à long terme, les dépôts à long terme, le passif à long terme qui correspond à des instruments dérivés ou à des instruments de couverture liés aux éléments du capital seulement, le capital-actions, le surplus d'apport, les composantes du cumul des autres éléments du résultat étendu liées aux éléments du capital seulement, ainsi que les bénéfices non répartis. Pour une liste complète de ces montants et pour plus d'information, veuillez vous reporter à la note 11 des états financiers consolidés.
En vertu des ententes d'emprunt existantes, des clauses restrictives financières clés font l'objet d'une surveillance continue de la part de la direction afin d'assurer la conformité à ces ententes. Au troisième trimestre de 2009, la Société se conformait à ces clauses restrictives.
La filiale en propriété exclusive de la Société, la Banque Canadian Tire, gère son capital conformément aux lignes directrices établies par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (le "BSIF"). Les lignes directrices concernant le capital réglementaire mesurent le capital par rapport aux risques de crédit, aux risques de marché et aux risques opérationnels. La Banque a mis en oeuvre une politique de gestion du capital, un programme de dépenses en immobilisations et des procédures et des contrôles concernant le capital pour atteindre ses objectifs. Les objectifs de la Banque sont les suivants :
- disposer d'un capital suffisant pour garder la confiance des déposants; - posséder une structure du capital appropriée, selon les évaluations effectuées à l'interne, selon les définitions des organismes de réglementation et par rapport aux autres institutions financières; - obtenir le coût global le plus bas pour le capital tout en préservant une composition appropriée d'éléments de capital pour atteindre les niveaux de capitalisation cibles.
Au cours du troisième trimestre de 2009 et de la période correspondante, la Banque s'est conformée aux lignes directrices concernant le capital du BSIF en vertu des normes Bâle II énoncées dans le document intitulé "Convergence internationale de la mesure des normes de fonds propres : dispositif révisé".
Pour plus d'information sur la gestion du capital, veuillez vous reporter à la note 11 des états financiers consolidés et à la rubrique 7, intitulée "Gestion du capital", de notre Rapport financier 2008.
5. Financement
Les marchés du crédit se sont nettement améliorés au cours des derniers mois, et les capacités de Canadian Tire en matière de financement demeurent solides, comme le démontre l'émission de billets à moyen terme d'un montant de 200 millions de dollars d'une durée de sept ans, effectuée en mai 2009, et l'obtention en juin 2009 d'une facilité de crédit consentie d'une durée de deux ans. Nous disposons de diverses sources de financement de rechange afin de nous assurer que nous avons accès au niveau de liquidité nécessaire pour atteindre nos objectifs stratégiques. Le tableau suivant décrit sommairement ces sources de financement.
Sommaire des sources de financement de Canadian Tire
------------------------------------------------------------------------- Montant Source de financement disponible Détails ------------------------------------------------------------------------- Marges de crédit 1,17 milliard Consenties par dix bancaire consenties de dollars institutions financières nationales et internationales et assurant notamment le soutien du programme de papier commercial de 800 millions de dollars décrit plus loin, couvert intégralement par les marges de crédit bancaire. Au 3 octobre 2009, aucun montant n'avait été tiré des marges de crédit bancaire et le montant total était disponible. Programme de papier 800 millions Canadian Tire n'avait aucun commercial de dollars papier commercial en circulation au 3 octobre 2009. Programme de billets 750 millions Un nouveau prospectus à moyen terme de dollars préalable de base a été déposé le 8 avril 2009, permettant à la Société d'accéder à un montant maximal de 750 millions de dollars au cours des 25 prochains mois. Une tranche de 200 millions de dollars a été tirée en juin 2009 afin de procéder à l'émission de billets à moyen terme. Titrisation de créances Selon Par le passé, les opérations l'opération de titrisation effectuées par l'intermédiaire de Glacier Credit Cart Trust (GCCT) ont fait leurs preuves en tant que source de financement relativement rentable. À ce jour, les Services Financiers n'ont pas titrisé de créances sur cartes de crédit en 2009. Dépôts de CPG auprès de Sans limite Le recours à cette source de courtiers définie financement s'est accru au second semestre de 2008, et les fonds continuent d'être accessibles immédiatement grâce aux réseaux de courtiers. À la fin du troisième trimestre de 2009, les dépôts de CPG auprès de courtiers des Services Financiers s'élevaient à 1,7 milliard de dollars. Comptes d'épargne à Sans limite Le recours à cette source de taux d'intérêt élevé et définie financement s'est accru au comptes d'épargne libres troisième trimestre de 2009. À d'impôt la fin du troisième trimestre de 2009, les dépôts dans des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et comptes d'épargne libres d'impôt des Services Financiers totalisaient 541 millions de dollars. Opérations de Selon Des sources de financement cession-bail l'opération supplémentaires sont disponibles pour certaines opérations stratégiques touchant des propriétés appartenant à la Société, au besoin.
Les dépôts de CPG auprès de courtiers et les comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé visent à fournir des liquidités à la Banque.
Comme l'indique le tableau précédent, au 3 octobre 2009, la Société disposait de marges de crédit bancaire consenties de 1,17 milliard de dollars. Ces marges comprennent une tranche de 800 millions de dollars en vertu d'une facilité de crédit syndiqué d'une durée de deux ans, consentie jusqu'en juin 2011, mais elle peut être prolongée d'une année supplémentaire à chaque date anniversaire. Les autres marges de crédit relatives aux facilités de crédit bilatérales obtenues en juin 2009 ont une durée initiale de un an, mais elles peuvent être prolongées de un trimestre à chaque trimestre.
Au 3 octobre 2009, le programme de papier commercial de GCCT donnait accès à une tranche allant jusqu'à 800 millions de dollars du total des marges de crédit consenties de Canadian Tire. GCCT se conformait aux normes de DBRS(MD) en matière de liquidités.
Conditions du marché des titres de créance
Les marchés du crédit ont montré des signes d'amélioration marquée depuis le début de 2009, comme en font foi la diminution des écarts de taux et la hausse de la demande des investisseurs relativement aux opérations sur obligations. Bien que peu d'opérations sur titres adossés à des créances aient été réalisées en 2009, les écarts de taux se sont également resserrés sur ce marché et la demande des investisseurs s'accroît. Canadian Tire est active sur les marchés des titres adossés à des créances du fait qu'elle utilise du papier commercial et qu'elle émet des billets à moyen terme. En 2008 et depuis le début de 2009, GCCT a continué de refinancer son papier commercial arrivant à échéance et avait 63 millions de dollars de papier commercial en circulation au 3 octobre 2009, entièrement garanti par les marges de crédit bancaire. Le calendrier ne prévoit l'arrivée à échéance d'aucun titre de créance de la Société en 2009. En novembre 2009, une série de billets à moyen terme de 625 millions de dollars d'une durée de cinq ans, émis par GCCT, viendra à échéance. Conformément à la convention d'achat des billets de séries, GCCT doit déposer les montants requis aux fins de règlement du capital dans le compte de financement du règlement du capital de ces billets en les prélevant à même les recouvrements liés aux cartes de crédit réalisés au cours des trois mois précédant l'échéance. À la fin du troisième trimestre, GCCT avait accumulé des remboursements de capital d'environ 417 millions de dollars provenant des recouvrements liés aux cartes de crédit et, à une semaine de la fin du trimestre, les fonds nécessaires au remboursement de ces billets avaient été mis de côté et ils seront versés aux détenteurs de billets le 20 novembre 2009.
À supposer que la Société ne cherche pas à mener à bien une opération de titrisation de carte de crédit à court ou à moyen terme, elle aurait accès à d'autres sources de financement suffisantes, comme l'illustre le tableau précédent.
En décembre 2008, Canadian Tire a obtenu confirmation de ses deux agences de notation relativement à ses divers programmes de financement, qui avaient tous une perspective stable. Au 3 octobre 2009, il n'y avait eu aucun changement dans les cotes.
Sommaire des cotes de crédit DBRS S&P ------------------------------------------------------------------------- Canadian Tire Papier commercial R-1 (faible) A-1 (faible) (CA) Débentures A (faible) BBB+ Billets à moyen terme A (faible) BBB+ Glacier Credit Card Trust(1) Papier commercial adossé à des créances R-1 (élevée) - Billets de premier rang adossés à des créances AAA AAA Billets subordonnés adossés à des créances A A Tendance ou perspective Stable Stable ------------------------------------------------------------------------- (1) Les billets subordonnés et les billets de premier rang de série 2002 adossés à des créances ont été annulés le 2 janvier 2008.
Dette à long terme
Le 1er juin 2009, la Société a émis des billets à moyen terme d'un montant de 200 millions de dollars, d'une durée de sept ans, qui viennent à échéance et sont remboursables le 1er juin 2016. Ces billets portent intérêt au taux de 5,65 pour cent, payable chaque semestre.
Rachat de débentures
Après la fin du trimestre, le 22 octobre 2009, la Société a racheté la totalité de ses débentures, d'un montant de 150 millions de dollars (veuillez vous reporter à la section 16.1 pour de plus amples renseignements).
Dépôts auprès de courtiers
L'initiative d'émission de CPG auprès de courtiers par la Banque a été très fructueuse depuis le quatrième trimestre de 2007. Les dépôts de la Banque auprès de courtiers permettent de générer des flux de trésorerie grâce à la vente de CPG par l'entremise de courtiers plutôt que directement aux clients des services bancaires de détail. Les CPG de la Banque offerts par les courtiers sont d'une durée allant de 30 jours à cinq ans et ne prévoient aucune disposition de remboursement par anticipation, sauf en de rares circonstances. Compte tenu du fait que l'ensemble du marché canadien des CPG de courtiers s'élève à environ 66 milliards de dollars, la Banque est d'avis que ce marché est assez vaste pour qu'elle puisse recourir aux dépôts de CPG de la Banque auprès de courtiers à titre de solution de rechange économique à la titrisation des créances sur cartes de crédit comme source de financement.
À la fin du troisième trimestre de 2009, la Banque comptait des dépôts de CPG à court et à long terme non encaissés auprès de courtiers totalisant environ 1,7 milliard de dollars.
Dépôts dans des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et des comptes d'épargne libres d'impôt
Plus récemment, la Banque est parvenue à augmenter le solde des dépôts dans des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et dans des comptes d'épargne libres d'impôt (les "CELI") qui, à la fin du troisième trimestre, se chiffrait à 541 millions de dollars. Les dépôts dans des comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé et dans des CELI constituent une autre solution de rechange économique à la titrisation des créances sur cartes de crédit et aux dépôts auprès de courtiers.
Vente du portefeuille de prêts hypothécaires
Après la fin du trimestre, la Banque a vendu son portefeuille de prêts hypothécaires à la Banque Nationale du Canada, avec prise d'effet le 6 novembre 2009 (veuillez vous reporter à la section 16.2 pour de plus amples renseignements).
5.1 Programme de financement
5.1.1 Exigences en matière de financement
Nous faisons appel à diverses sources afin d'assurer le financement des dépenses en immobilisations, des besoins en fonds de roulement, du versement de dividendes et d'autres besoins financiers, comme les remboursements sur la dette et les rachats d'actions de catégorie A sans droit de vote en vertu de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (décrite plus loin, à la section 6). Au cours du troisième trimestre de 2009, le financement provenait principalement des sources suivantes :
- trésorerie de 159 millions de dollars provenant de l'augmentation des dépôts nets; - trésorerie de 9 millions de dollars liée au produit tiré de la cession d'immobilisations corporelles.
5.1.2 Trésorerie et équivalents de trésorerie
Au 3 octobre 2009, le montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie de la Société s'établissait à 875,8 millions de dollars, comparativement à 2,1 millions au 27 septembre 2008. Cette variation du solde de la trésorerie traduit l'incidence positive de l'augmentation des dépôts nets. Le solde de la trésorerie sert en partie à financer les créances financées par GCCT à l'échéance des billets de série 2004-1 aux troisième et quatrième trimestres de 2009. À la fin du troisième trimestre de 2009, il n'y avait pas de papier commercial en circulation, comparativement à du papier commercial d'un montant de 367,2 millions de dollars à la fin du troisième trimestre de 2008. Au cours du troisième trimestre de 2009, nous avons utilisé la trésorerie principalement aux fins suivantes :
- 75 millions de dollars pour l'investissement dans des créances sur prêts; - 49 millions de dollars pour les ajouts aux immobilisations corporelles; - 17 millions de dollars pour le versement de dividendes; - 11 millions de dollars pour les ajouts aux actifs incorporels, principalement les logiciels.
5.1.3 Fonds de roulement
L'optimisation de notre fonds de roulement continue d'être une priorité à long terme afin de maximiser les flux de trésorerie servant à l'exploitation de la Société. Le tableau suivant présente la variation de la valeur des composantes de notre fonds de roulement à la fin du troisième trimestre de 2009, par rapport au troisième trimestre de 2008.
Composantes comparables du fonds de roulement
Augmentation Au (diminution) Au 3 octobre 27 septembre du fonds de (en millions de dollars) 2009 2008(1) roulement ------------------------------------------------------------------------- Placements à court terme 190,9 $ - $ 190,9 $ Débiteurs 682,5 584,1 98,4 Stocks de marchandises 1 216,9 1 301,2 (84,3) Impôts à recouvrer 116,1 83,7 32,4 Charges payées d'avance et dépôts 70,1 56,3 13,8 Créditeurs et autres (1 396,8) (1 417,5) 20,7 ------------------------------------------------------------------------- 271,9 $ ------------------------------------------------------------------------- (1) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements.
L'augmentation des placements à court terme est attribuable aux fonds provenant de l'augmentation des dépôts de la Banque qui serviront ultérieurement à financer l'augmentation des créances sur cartes de crédit à l'échéance des billets adossés à des créances de GCCT en novembre 2009 (voir plus loin) et à l'échéance des CPG au quatrième trimestre. Le coût de cette démarche prudente (désignée comme le " portage négatif ") s'élève à environ 5 millions de dollars pour le trimestre.
L'augmentation des débiteurs résulte du prolongement temporaire de la durée de paiement accordé à nos marchands dans le cadre d'un programme visant à ramener à des niveaux optimaux les stocks des marchands, qui avaient été réduits en raison du ralentissement économique.
La diminution des stocks de marchandises a été ressentie principalement dans les centres de distribution du Groupe détail et reflète une rigoureuse gestion à la baisse des niveaux de stock, conformément aux objectifs de gestion du fonds de roulement.
5.1.4 Créances sur prêts
Notre programme de titrisation des créances sur prêts vise à procurer aux Services Financiers une source de financement à peu de frais. Les créances sur prêts étaient les suivantes aux dates indiquées :
Au 3 octobre Au 27 septembre (en millions de dollars) 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- Créances sur prêts titrisées 1 798,6 $ 2 471,3 $ Créances sur prêts non titrisées 2 253,6 1 431,9 ------------------------------------------------------------------------- Portefeuille géré des créances sur prêts, montant net 4 052,2 $ 3 903,2 $ -------------------------------------------------------------------------
La progression de nos créances nettes sur prêts gérées s'est poursuivie au cours des 12 derniers mois, car les clients ont eu de plus en plus recours aux cartes MasterCard(MD) Options(MD) et MasterCard(MD) Avantage Essence(MD) de Canadian Tire et le volume des prêts hypothécaires a augmenté. Ainsi, à la fin du troisième trimestre de 2009, les créances nettes sur prêts gérées étaient plus élevées de 3,8 pour cent que celles à la fin du trimestre correspondant de 2008.
La Banque vend des participations en copropriété dans des créances sur cartes de crédit à GCCT. Comme nous ne détenons pas une participation conférant le contrôle dans GCCT, nous n'incluons pas ses résultats financiers dans nos états financiers consolidés.
Nous constatons la vente des créances sur prêts selon les dispositions de la note d'orientation concernant la comptabilité no 12 intitulée "Cessions de créances" de l'ICCA. Veuillez vous reporter à la note 1 des états financiers consolidés de 2008.
Nous prévoyons que la croissance continue du solde moyen des comptes de cartes de crédit de Canadian Tire mènera à une hausse du total des créances sur prêts en 2009. Les Services Financiers prévoient continuer de financer cette hausse à long terme en cédant des participations en copropriété dans des créances sur cartes de crédit à GCCT et en augmentant les dépôts de la Banque. GCCT est une fiducie indépendante qui a été constituée dans le but d'acheter nos créances sur cartes de crédit et elle émet aussi des titres de créance au profit d'investisseurs indépendants pour financer ses acquisitions de créances sur cartes de crédit. Le succès du programme de titrisation dépend de la capacité de GCCT d'obtenir des fonds auprès de tierces parties en émettant des titres de créance ayant des cotes de crédit élevées. Veuillez vous reporter au tableau des cotes de crédit de la présente section pour consulter une liste des cotes attribuées à GCCT ainsi qu'un aperçu des conditions actuelles du marché.
La Société de fiducie Computershare du Canada, fiduciaire et dépositaire pour GCCT, gère les participations en copropriété et agit à titre d'agent pour, et au nom de, la Banque et GCCT, qui sont les propriétaires des participations en copropriété. La Compagnie Trust BNY Canada, à titre de fiduciaire désigné par l'acte de fiducie à l'égard de GCCT, gère les sûretés des détenteurs des billets de premier rang et subordonnés émis par GCCT. À l'heure actuelle, nous ne sommes au fait d'aucun événement ni engagement, d'aucune tendance ni incertitude qui pourraient avoir des conséquences défavorables sur notre entente avec GCCT.
6. Capitaux propres
La valeur comptable des actions ordinaires et des actions de catégorie A sans droit de vote, à la fin du troisième trimestre de 2009, s'élevait à 44,33 $ l'action, comparativement à 41,41 $ l'action à la fin du troisième trimestre de 2008.
Nous avons comme politique de racheter des actions de catégorie A sans droit de vote pour compenser l'effet de dilution qu'ont les actions que nous émettons en vue de nous acquitter de nos obligations en vertu des divers régimes de participation aux bénéfices des employés et des régimes d'options sur actions, d'achat d'actions et de réinvestissement des dividendes. À longue échéance, ces rachats devraient neutraliser les nouvelles émissions d'actions de catégorie A sans droit de vote. De plus, la Société peut racheter des actions de catégorie A sans droit de vote additionnelles si le conseil d'administration établit, après avoir pris en considération la conjoncture du marché ainsi que la souplesse financière et les occasions d'investissement de la Société, qu'un tel rachat constitue un moyen approprié d'accroître la valeur des actions de catégorie A sans droit de vote résiduelles.
Le 12 février 2009, nous avons annoncé notre intention de racheter jusqu'à 3,4 millions d'actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au cours de la période de 12 mois qui se terminera le 18 février 2010, au moyen d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Au cours de l'exercice précédent, environ 0,5 million d'actions de catégorie A sans droit de vote ont été rachetées dans le cadre de la précédente offre publique de rachat dans le cours normal des activités.
Une offre publique de rachat dans le cours normal des activités est une offre faite par une société cotée visant à racheter ses actions sur le marché boursier, sous réserve d'un nombre maximal prescrit et de certaines règles protégeant les investisseurs.
Actions en circulation
Au 3 octobre Au 27 septembre 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- Actions de catégorie A sans droit de vote (CTC.A) Actions en circulation au début 78 178 066 78 048 062 Actions émises en vertu des régimes(1) 622 612 495 043 Actions rachetées dans le cadre d'une offre publique de rachat (480 800) (494 800) ------------------------------------------------------------------------- Actions en circulation à la fin 78 319 878 78 048 305 Actions ordinaires (CTC) Actions en circulation au début et à la fin 3 423 366 3 423 366 ------------------------------------------------------------------------- (1) Nous émettons des actions en vertu de divers régimes de participation aux bénéfices des employés et d'achat d'actions et du régime de réinvestissement des dividendes.
Dividendes
Nous avons déclaré des dividendes d'environ 17,2 millions de dollars sur nos actions ordinaires et sur nos actions de catégorie A sans droit de vote au troisième trimestre de 2009, comparativement à des dividendes d'environ 17,0 millions au troisième trimestre de 2008, ce qui reflète la décision du conseil d'administration, en février 2009, de maintenir le dividende annualisé à 0,84 $ l'action.
Le tableau suivant donne un aperçu de nos distributions trimestrielles de dividendes en 2009, payables aux actionnaires à la date de clôture des registres.
Dividende Date de Date de clôture Date de Montant versé trimestriel déclaration des registres versement par action ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre 12 février 30 avril 1er juin 0,21 $ 2009 2009 2009 Deuxième trimestre 14 mai 31 juillet 1er septembre 0,21 $ 2009 2009 2009 Troisième trimestre 13 août 30 octobre 1er décembre 0,21 $ 2009 2009 2009 -------------------------------------------------------------------------
Politique de dividendes
La politique de dividendes de Canadian Tire vise à établir les paiements de dividendes entre 15 et 20 pour cent environ du bénéfice net de base par action normalisé de l'exercice précédent, compte tenu de la situation de trésorerie à la fin du trimestre, de même que des exigences liées aux flux de trésorerie futurs, des conditions du marché financier et des occasions d'investissement qui se présenteront. Le bénéfice par action normalisé exclut les gains et les pertes à la vente de créances sur cartes de crédit et de créances sur prêts ainsi que les éléments non récurrents, mais il comprend les gains et les pertes résultant de toute cession d'immobilisations corporelles dans le cours normal des activités.
7. Activités d'investissement
7.1 Programme de dépenses en immobilisations pour le troisième trimestre
de 2009
Au troisième trimestre de 2009, les dépenses en immobilisations de Canadian Tire, selon la méthode de la comptabilité d'exercice, ont totalisé 64 millions de dollars (y compris les actifs incorporels tels que les acquisitions de logiciels), soit environ 51 pour cent de moins que les 131 millions engagés au troisième trimestre de 2008. Les dépenses en immobilisations comprennent ce qui suit :
- 35 millions de dollars affectés aux projets immobiliers, notamment des projets liés au déploiement de nouveaux concepts de magasin du Groupe détail; - 14 millions de dollars destinés aux technologies de l'information; - 4 millions de dollars destinés aux centres de distribution du Groupe détail; - 3 millions de dollars destinés à l'infrastructure de la Division automobile; - 8 millions de dollars affectés à d'autres fins.
Dans l'ensemble, les dépenses en immobilisations ont diminué depuis le troisième trimestre de 2008, puisque la construction du centre de distribution de l'est du Canada et le déploiement des magasins du Concept 20/20 sont achevés. Nous avons commencé à nous concentrer sur le développement de nos prochains concepts de magasin, soit les magasins intelligents et les magasins pour petit marché, qui sont moins capitalistiques que le Concept 20/20.
7.2 Programme de dépenses en immobilisations pour 2009
Compte tenu de la conjoncture actuelle, le programme de dépenses en immobilisations de 2009 a été réduit. D'abord établi à 390 millions de dollars, le programme de dépenses en immobilisations a été ramené à 360 millions à la fin du premier trimestre et a été réduit davantage pour se chiffrer à 326 millions à la fin du deuxième trimestre. À la fin du troisième trimestre, notre programme de dépenses en immobilisations avait été ramené à environ 300 millions. Notre programme de dépenses en immobilisations révisé comprend les éléments suivants :
- 155 millions de dollars affectés aux projets immobiliers, dont 122 millions pour le déploiement des nouveaux concepts de magasin du Groupe détail; - 59 millions de dollars destinés aux technologies de l'information; - 25 millions de dollars pour les centres de distribution du Groupe détail; - 15 millions de dollars pour l'infrastructure de la Division automobile; - 14 millions de dollars pour la gestion énergétique et les systèmes d'éclairage; - 32 millions de dollars affectés à d'autres fins.
8. Activités à l'étranger
La Société exerce des activités à l'extérieur du Canada, notamment aux Bermudes et sur la côte du Pacifique. Pour un aperçu de nos activités à l'étranger, veuillez vous reporter à la section 11 du rapport de gestion contenu dans notre Rapport financier 2008.
9. Questions fiscales
Dans le cours normal de ses activités, la Société fait régulièrement l'objet de vérifications menées par l'administration fiscale. Bien que la Société estime que les déclarations fiscales qu'elle produit sont appropriées et justifiables, il existe toutefois la possibilité que certains éléments fassent l'objet d'une révision et soient contestés par l'administration fiscale.
Les principales questions contestées par l'Agence du revenu du Canada (l'"ARC") ont trait au traitement fiscal des commissions versées à des filiales étrangères de la Société (pour les années d'imposition allant de 1995 à 2007) et aux dividendes reçus relativement à un investissement réalisé par une filiale en propriété exclusive de la Société lié à la réassurance (pour les années d'imposition allant de 1999 à 2003). Les autorités fiscales provinciales compétentes ont établi de nouvelles cotisations et on s'attend à ce qu'elles en établissent d'autres à l'égard de ces questions pour ces mêmes années.
La Société a convenu avec l'ARC de régler la question des commissions versées entre 1995 et 2003. Toutefois, certains renseignements fournis par la Société devront faire l'objet d'une vérification par l'ARC avant que ne soit déterminé le montant définitif des impôts à payer par suite du règlement. La Société est d'avis que les autorités fiscales provinciales établiront aussi de nouvelles cotisations selon les mêmes critères. La Société ne fait pas l'objet d'un risque important en ce qui concerne cette question pour les années d'imposition postérieures à 2003.
Les nouvelles cotisations relatives à la question des dividendes reçus reposent sur plusieurs motifs, dont certains sont très inhabituels. La Société a porté en appel ces nouvelles cotisations, et la question est en instance devant la Cour canadienne de l'impôt. Si l'ARC et les autorités fiscales provinciales compétentes avaient gain de cause pour l'ensemble de ces nouvelles cotisations - un dénouement que la Société et ses conseillers fiscaux croient improbable - nous estimons que l'obligation totale de la Société quant aux impôts supplémentaires à payer, aux intérêts et aux pénalités pourrait s'établir à environ 192,8 millions de dollars. Bien que la Société ait porté en appel ces nouvelles cotisations, les lois fiscales actuelles exigent de la Société qu'elle verse à l'ARC et à ses homologues provinciaux un montant d'environ 119,7 millions de dollars lié à cette question, lequel avait été payé en entier à la fin du trimestre.
La Société examine périodiquement la possibilité de dénouements défavorables en matière de questions fiscales. La Société est d'avis que la décision finale relativement aux règlements, à la résolution de la question des commissions, à la résolution de la question des dividendes reçus et aux autres questions fiscales n'aura pas d'incidence défavorable importante sur ses liquidités, sur sa situation financière consolidée ni sur ses résultats d'exploitation consolidés, car elle croit qu'elle a établi des provisions adéquates à l'égard de ces questions fiscales. Si le passif fiscal définitif différait sensiblement des provisions établies, le taux d'imposition effectif de la Société et son bénéfice pourraient en subir les répercussions positives ou négatives dans la période au cours de laquelle les questions seront en fin de compte résolues.
La provision pour charge d'impôts accumulée depuis le début de l'exercice a été diminuée de 9,1 millions de dollars en raison de l'application rétroactive d'un changement législatif relatif à l'imposition des gains réalisés à la cession d'actions en 2006 et en 2007 et de la révision de la charge d'impôts estimative de l'exercice précédent.
10. Arrangements hors bilan
10.1 Glacier Credit Card Trust
Comme il en a été fait mention précédemment, GCCT a été constituée dans le but d'acheter nos créances sur cartes de crédit, et elle émet des titres de créance au profit d'investisseurs indépendants pour financer ses acquisitions de créances sur cartes de crédit. Veuillez vous reporter à la section 5.1.4 du présent rapport de gestion pour obtenir de plus amples renseignements sur GCCT.
10.2 Prêts de la fiducie consentis aux marchands
Un programme de financement vise à procurer aux marchands un moyen efficace et économique d'accéder à la majeure partie des fonds dont ils ont besoin pour l'exploitation de leur magasin. L'entente avec la fiducie et les banques participantes relative au programme de financement de la fiducie à l'intention des marchands a été modifiée et prolongée jusqu'au 31 décembre 2010.
Veuillez vous reporter à la section 13.2 du rapport de gestion du Rapport financier 2008 pour plus de renseignements sur ce programme.
10.3 Financement bancaire des marchands
Nous avons garanti les emprunts bancaires de certains marchands. Le total s'élève à environ 37 millions de dollars. Veuillez vous reporter à la section 13.3 de notre Rapport financier 2008 pour plus de renseignements sur ce programme.
11. Gestion des risques d'entreprise
La Société adopte une approche stratégique à l'égard de la gestion des risques en accord avec son modèle de gestion des risques d'entreprise (la "GRE") afin d'atténuer l'incidence des risques principaux sur ses affaires et sur ses activités. Lancé en 2003, le modèle de la GRE énonce les principes et les outils permettant de cerner, d'évaluer, de prioriser, de surveiller et de gérer les risques au sein de la Société d'une manière efficace et uniforme.
Les sections 14 et 14.2, respectivement, du rapport de gestion du Rapport financier 2008 présentent en détail le modèle de la GRE et les risques principaux gérés de manière constante par la Société.
La direction examine les risques de façon continue et n'a relevé aucun nouveau risque principal au cours du troisième trimestre de 2009. En 2009, une éclosion de grippe attribuable au virus H1N1 s'est produite et des cas ont été recensés au Canada. Les structures et les protocoles de gestion de crise et d'intervention en cas d'urgence de la Société sont en place afin de réagir à ces menaces et à d'autres types de dangers et d'interruptions des activités. Ces pratiques ont été appliquées depuis le début de l'épidémie afin de protéger nos employés, nos clients et nos fournisseurs, et la Société a profité de cette occasion pour revoir et améliorer les pratiques existantes.
11.1 Instruments financiers
Les paragraphes suivants, qui portent sur les risques et la gestion des risques, comportent certaines des informations requises en vertu du chapitre 3862 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - informations à fournir", en ce qui a trait à la nature et à l'ampleur des risques découlant des instruments financiers comme le requiert la norme. Veuillez vous reporter à la note 12 des états financiers consolidés pour de plus amples renseignements.
La Société est exposée à un certain nombre de risques liés aux instruments financiers, lesquels risques peuvent avoir une incidence sur ses résultats d'exploitation et sa performance financière. La provision pour pertes sur créances et le risque d'illiquidité constituent les principaux risques découlant des instruments financiers auxquels est exposée la Société. Cette dernière a recours à des instruments financiers dérivés en vue de gérer son exposition au risque de change et, dans une moindre mesure, au risque de taux d'intérêt. La Société peut aussi utiliser des contrats dérivés sur actions pour couvrir certaines charges futures de rémunération à base d'actions. La Société n'utilise pas les instruments financiers dérivés à des fins de négociation ou de spéculation, mais plutôt à titre d'outils de gestion des risques. Veuillez vous reporter à la section 13.4 du rapport de gestion figurant dans le Rapport financier 2008 pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les instruments financiers dérivés.
Provision pour pertes sur créances
La provision relative aux créances de la Société est maintenue à un niveau considéré comme suffisant pour couvrir les pertes sur créances futures. La continuité de la provision pour pertes sur créances de la Société se présente comme suit :
Créances sur cartes de crédit Autres prêts(1) --------------------------------------------- 3 oct. 27 sept. 3 oct. 27 sept. (en millions de dollars) 2009 2008 2009 2008 --------------------------------------------- Solde au début 51,8 $ 51,5 $ 3,5 $ 2,7 $ Provision pour pertes sur créances 124,5 47,1 4,3 8,2 Recouvrements 13,7 10,7 0,6 0,4 Radiations (110,9) (59,3) (5,8) (7,5) --------------------------------------------- Solde à la fin 79,1 $ 50,0 $ 2,6 $ 3,8 $ --------------------------------------------- --------------------------------------------- Débiteurs Total --------------------------------------------- 3 oct. 27 sept. 3 oct. 27 sept. (en millions de dollars) 2009 2008 2009 2008 --------------------------------------------- Solde au début 3,3 $ 5,0 $ 58,6 $ 59,2 $ Provision pour pertes sur créances 0,9 0,8 129,7 56,1 Recouvrements 0,2 0,3 14,5 11,4 Radiations (2,2) (2,5) (118,9) (69,3) --------------------------------------------- Solde à la fin 2,2 $ 3,6 $ 83,9 $ 57,4 $ --------------------------------------------- --------------------------------------------- (1) Les autres prêts comprennent les prêts personnels, les prêts hypothécaires et les prêts au titre de marges de crédit.
Risque de change
La Société a un besoin considérable de dollars américains, en raison de l'approvisionnement à l'étranger. Afin de limiter l'incidence des fluctuations des taux de change sur le coût de nos marchandises acquises sur les marchés mondiaux et, conséquemment, sur le bénéfice, la Société s'est dotée d'une politique complète de gestion du risque de change qui établit des fourchettes définissant la proportion d'achats prévus en dollars américains devant être couverte pour diverses périodes. Par conséquent, en vue d'atténuer toute fluctuation importante des devises, la Société a déjà couvert une partie importante des achats prévus à court terme en dollars américains. Le portefeuille de couverture de change a permis à la Société de profiter de marges relativement stables depuis le début de 2009, puisqu'un montant considérable en dollars américains nécessaire pour les achats libellés en dollars américains est disponible à des taux de couverture plus favorables que le cours au comptant de référence moyen depuis le début de l'exercice. Le résultat du portefeuille de couverture de la Société pour le reste de 2009 sera tributaire de la volatilité des marchés de change et du sens dans lequel fluctuera le dollar canadien. Il est probable que le taux de couverture atteint sera moins favorable que le cours au comptant de référence pour le reste de l'exercice. La Société pourrait être en mesure de transférer aux clients les variations des taux de change en modifiant les prix, selon l'environnement concurrentiel.
Risque d'illiquidité
Le tableau suivant présente les échéances contractuelles des passifs financiers de la Société. Le tableau comprend les flux de trésorerie relatifs aux intérêts et au principal.
(en millions de dollars) 1 an 2 ans 3 ans 4 ans ------------------------------------------- Dépôts 1 015,1 $ 219,9 $ 280,8 $ 296,1 $ Créditeurs et autres 1 373,6 - - - Dette à long terme 453,9 9,0 21,0 8,2 Versement des intérêts(1) 143,7 102,2 99,6 98,2 Autres - 0,8 - - ------------------------------------------- Total 2 986,3 $ 331,9 $ 401,4 $ 402,5 $ ------------------------------------------- ------------------------------------------- Par (en millions de dollars) 5 ans la suite Total ----------------------------------- Dépôts 521,9 $ - $ 2 333,8 $ Créditeurs et autres - - 1 373,6 Dette à long terme 6,9 1 063,1 1 562,1 Versement des intérêts(1) 110,7 651,5 1 205,9 Autres 5,2 - 6,0 ----------------------------------- Total 644,7 $ 1 714,6 $ 6 481,4 $ ----------------------------------- ----------------------------------- (1) Comprend les versements d'intérêts sur les dépôts et la dette à long terme.
Risque de taux d'intérêt
La Société est exposée au risque de taux d'intérêt, qu'elle gère au moyen de swaps de taux d'intérêt. La Société s'est dotée d'une politique qui exige qu'au moins 75 pour cent de sa dette à long terme (dont l'échéance est supérieure à un an) soit à taux d'intérêt fixe plutôt qu'à taux d'intérêt variable. La Société se conforme à cette politique.
11.2 Risque juridique
La Société et certaines de ses filiales sont parties à un certain nombre de poursuites. De l'avis de la Société, chacune de ces poursuites représente une question juridique courante inhérente à ses activités, et la résolution ultime de ces poursuites n'aura pas d'incidence importante sur ses résultats, sur ses flux de trésorerie ni sur sa situation financière consolidés.
En octobre 2004, Option Consommateurs, un groupe de consommateurs établi au Québec, a déposé une requête en vue d'autoriser un recours collectif contre la Banque et certaines autres banques. Les requérants allèguent que les frais que la Banque (et d'autres banques) impute sur les opérations d'avance de fonds sont interdits en vertu de la Loi sur la protection du consommateur (Québec). Le recours collectif vise le remboursement de tous les frais estimatifs qui ont été facturés aux titulaires de cartes pour les opérations d'avance de fonds, plus les intérêts, et le versement d'un montant de 200 $ pour dommages et intérêts à toutes les personnes inscrites au recours collectif. Le recours collectif contre la Banque a été autorisé le 1er novembre 2006. Le recours collectif regroupe toutes les personnes du Québec qui ont un contrat de carte de crédit avec la Banque et qui ont payé des frais pour les opérations d'avance de fonds effectuées au Canada ou à l'étranger depuis le 1er octobre 2001. La Banque est d'avis qu'elle a une solide défense contre la réclamation du fait que les banques ne sont pas assujetties à la législation provinciale, les services bancaires et l'information sur les frais d'emprunt étant de compétence fédérale exclusive. Par conséquent, aucune provision n'a été constituée en prévision des montants à payer, le cas échéant, dans l'éventualité d'une décision défavorable. Si la décision est défavorable, le risque global total actuel de la Banque devrait s'élever à environ 15 millions de dollars.
En juin 2009, une poursuite judiciaire similaire contre une autre institution financière, remettant en question la légalité des frais exigés pour des opérations de change effectuées par cartes de crédit, a été entendue par la Cour suprême du Québec. La Cour a rendu une décision en faveur du demandeur. Cependant, la décision a été portée en appel devant la Cour d'appel du Québec. La décision rendue pourrait avoir une incidence sur les autres poursuites en suspens, dont la demande liée au recours collectif d'Option Consommateurs contre la Banque mentionnée au paragraphe précédent.
11.3 Risque lié à l'environnement réglementaire
Le 30 septembre 2009, le gouvernement fédéral a promulgué de nouvelles règles portant sur les cartes de crédit et d'autres produits de crédit à la consommation. Ces règles imposent des obligations supplémentaires en matière d'information à fournir sur les formulaires de demande de carte de crédit, sur les relevés mensuels de carte de crédit et dans les conventions de crédit. Elles imposent également des règles relatives à la répartition des paiements, au calcul des charges d'intérêts, aux augmentations de limite de crédit et aux pratiques en matière de recouvrement de créances. Ces règles auront une incidence négative sur toutes les institutions financières sous réglementation fédérale qui émettent des cartes de crédit au Canada. La mise en oeuvre de ces règles se fera graduellement, la première série de changements devant avoir lieu pour le 1er janvier 2010 et la deuxième étant prévue pour le 1er septembre 2010. Les changements qui entreront en vigueur en janvier ont trait aux pratiques en matière de recouvrement de créances et aux obligations en matière d'information à fournir sur les formulaires de demande et dans les conventions de crédit, et ils interdisent les augmentations de limite de crédit sans consentement. Les changements qui entreront en vigueur en septembre portent sur le calcul des intérêts, la répartition des paiements et les obligations en matière d'information à fournir sur les relevés mensuels. Les Services Financiers ont formé une équipe de projet, qui travaille actuellement afin d'assurer leur conformité aux règles d'ici leur échéance respective et envisage les mesures d'atténuation qui pourraient être mises en place. Les estimations provisoires de l'incidence négative de ces changements pour les Services Financiers en 2010 sont de l'ordre de 8 millions à 10 millions de dollars avant impôts.
11.4 Autres risques
En plus des risques principaux décrits à la section 11 ci-dessus et des risques propres aux activités des unités commerciales décrits à la section 3.3.1.4 pour le Groupe détail, à la section 3.3.2.4 pour Mark's Work Wearhouse, à la section 3.3.3.4 pour la Division pétrolière et à la section 3.3.4.4 pour les Services Financiers, d'autres risques pourraient avoir une incidence considérable sur notre bénéfice, nos activités commerciales et notre réputation. Ces autres risques comprennent, sans s'y limiter, la capacité de la Société d'acquérir et de mettre en valeur des propriétés immobilières, les bouleversements des marchés financiers nuisant à notre capacité de financer l'expansion du réseau de détail, la capacité de nos marchands d'obtenir du financement par l'intermédiaire des fiducies indépendantes susmentionnées (veuillez vous reporter à la section 10.2) ou par tout autre moyen, les fluctuations des prix des marchandises qui pourraient influer sur la rentabilité de la Société, la fluctuation des taux de change qui pourrait influer sur les habitudes de magasinage outre-frontière et sur le prix d'achat de nos marchandises, l'interruption de l'approvisionnement mondial en essence et l'incapacité des clients à payer leurs comptes de cartes de crédit Canadian Tire ou leurs soldes liés aux prêts.
12. Estimations comptables critiques
La Société estime certains des montants reflétés dans ses états financiers en se servant de modèles financiers détaillés qui sont fondés sur des résultats antérieurs, des tendances actuelles et d'autres hypothèses qui sont censées être raisonnables dans les circonstances. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations. Nous sommes d'avis que les conventions et estimations comptables présentées en détail à la note 1 des états financiers consolidés pour le trimestre terminé le 3 octobre 2009 n'exigent pas que nous formulions des hypothèses sur des questions comportant un degré élevé d'incertitude. Par conséquent, aucune des estimations n'est considérée comme une "estimation comptable critique" telle qu'elle est définie dans l'Annexe 51-102A1 publiée par la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario, exception faite des éléments présentés ci-dessous.
À la lumière des récentes turbulences des marchés du crédit et de la récession qui touche le Canada, la Société a révisé la provision pour pertes sur créances des Services Financiers et l'a considérée comme une "estimation comptable critique". La provision pour pertes sur créances ajuste la valeur du portefeuille de prêts des Services Financiers afin de refléter sa valeur de réalisation estimative. La provision pour prêts douteux constituée par les Services Financiers pour chacun des portefeuilles de créances sur cartes de crédit, de prêts personnels, de prêts hypothécaires et de prêts au titre de marges de crédit est calculée en fonction des pertes passées sur les soldes de comptes, selon la durée de recouvrement et l'état des paiements, en y apportant certains ajustements se rapportant à toute autre circonstance susceptible d'influer sur la recouvrabilité des créances sur prêts. On utilise à cette fin un modèle robuste fondé sur la conjoncture et les tendances particulières aux Services Financiers. La provision pour prêts douteux au titre du portefeuille de cartes de crédit (le portefeuille le plus important) est constituée des provisions générales et des provisions établies pour les risques de faillites et de fraudes. Des changements de situation, y compris, sans s'y limiter, des changements dans la durée de recouvrement des comptes et des changements au chapitre des faillites pourraient faire en sorte que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent considérablement des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution de la provision pour pertes sur créances. Les provisions pour prêts douteux à l'égard des portefeuilles de prêts personnels, de prêts au titre de marges de crédit et de prêts hypothécaires sont établies de la même façon.
Pour de plus amples renseignements sur le risque de crédit à la consommation, veuillez vous reporter à la rubrique 5.3.4.8 de notre Rapport financier 2008, intitulée "Risques d'entreprise des Services Financiers".
13. Obligations contractuelles
Obligations contractuelles exigibles par période Trimestre (en millions restant de dollars) Total de 2009 2010-2011 2012-2013 Après 2013 ------------------------------------------------------------------------- Dette à long terme(1) 1 517,2 $ 150,1 $ 316,0 $ 1,1 $ 1 050,0 $ Obligations en vertu de contrats de location- acquisition 44,9 1,9 15,0 15,1 12,9 Contrats de location- exploitation 2 120,8 59,5 438,6 374,6 1 248,1 Obligations d'achat 848,8 428,1 346,8 59,1 14,8 Dépôts des Services Financiers 2 333,8 865,5 453,9 701,5 312,9 Autres obligations 30,8 2,7 12,4 6,4 9,3 ------------------------------------------------------------------------- Total des obligations contractuelles 6 896,3 $ 1 507,8 $ 1 582,7 $ 1 157,8 $ 2 648,0 $ ------------------------------------------------------------------------- (1) Ne comprend pas l'obligation de verser un intérêt.
14. Modifications de conventions comptables
Les données présentées dans ce rapport de gestion ont été calculées selon les mêmes conventions et méthodes comptables que celles utilisées pour la préparation des plus récents états financiers annuels de l'exercice de 53 semaines terminé le 3 janvier 2009 (inclus dans notre Rapport annuel 2008), à l'exception de ce qui suit.
14.1 Fondements conceptuels des états financiers
Avec prise d'effet le 4 janvier 2009, soit le premier jour de son exercice 2009, la Société a adopté les modifications publiées par l'ICCA au chapitre 1000 du Manuel, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers", qui clarifie les critères de constatation des actifs et le moment où il convient de constater les charges, en particulier, ce qui a pour effet d'éliminer les lignes directrices permettant le report des coûts. Cette nouvelle norme est en vigueur pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. La Société a appliqué les modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel conjointement avec le chapitre 3064 du Manuel, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels".
14.2 Écarts d'acquisition et actifs incorporels
Avec prise d'effet le 4 janvier 2009, la Société a adopté, sur une base rétroactive avec retraitement des données antérieures, le chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", en vigueur pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008.
Cette nouvelle norme fournit des lignes directrices en matière de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels, y compris les actifs incorporels générés en interne, et est conforme à la définition d'un actif et aux critères de constatation révisés du chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Conformément à la nouvelle norme, les coûts liés aux projets de mise en valeur peuvent être comptabilisés à titre d'actifs seulement s'ils correspondent à la définition d'un actif incorporel.
En outre, la nouvelle norme exige que les logiciels créés à l'interne qui ne font pas partie intégrante du matériel connexe (auparavant inclus dans les immobilisations corporelles) figurent dans les actifs incorporels. Puisqu'ils ont une durée de vie limitée, ces coûts continuent d'être amortis sur cinq ans.
Par suite de la mise en oeuvre rétroactive de ces normes, l'incidence cumulative de celle-ci sur les soldes présentés antérieurement aux dates suivantes se détaille comme suit :
Augmentation (diminution) Au Au Au 3 janvier 27 septembre 29 décembre (en millions de dollars) 2009 2008 2007 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfices non répartis (3,1) $ (3,4)$ (4,3)$ Créances à long terme et autres actifs (3,3) (4,0) (4,6) Actifs incorporels 189,5 180,2 174,0 Immobilisations corporelles (190,9) (181,3) (175,8) Impôts à recouvrer 0,4 0,0 0,4 Passifs d'impôts futurs (1,2) (1,7) (1,7) -------------------------------------------------------------------------
De plus, l'incidence de la mise en oeuvre rétroactive sur l'amortissement pour les périodes de 13 et de 39 semaines terminées le 27 septembre 2008 consiste en des diminutions de 0,8 million de dollars et de 1,9 million, respectivement. L'incidence de la mise en oeuvre rétroactive sur le bénéfice net pour la période de 13 semaines terminée le 27 septembre 2008 consiste en une augmentation de 0,5 million de dollars, ou 0,01 $ par action, et pour la période de 39 semaines terminée à cette date, elle consiste en une augmentation de 0,9 million de dollars, ou 0,01 $ par action. Veuillez vous reporter à la note 2 des états financiers consolidés pour obtenir de plus amples renseignements.
14.3 Risque de crédit et détermination de la juste valeur des actifs et des passifs financiers
Avec prise d'effet le 4 janvier 2009, la Société a adopté, sur une base rétroactive sans retraitement des données antérieures, l'abrégé CPN-173 du Comité sur les problèmes nouveaux (le "CPN") de l'ICCA, intitulé "Risque de crédit et détermination de la juste valeur des actifs et des passifs financiers", en vigueur pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices se terminant le 20 janvier 2009 ou à une date ultérieure.
Ce CPN précise qu'on doit prendre en compte le risque de crédit propre à une entité et le risque de crédit des contreparties, plutôt qu'un taux sans risque, dans la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs financiers, y compris les instruments dérivés.
Les entités sont tenues de réévaluer les actifs et les passifs financiers, y compris les instruments dérivés, au début de la période de l'adoption du CPN-173 (c.-à-d. au début de l'exercice 2009) pour tenir compte du risque de crédit qui leur est propre ainsi que du risque de crédit des contreparties. Tout écart découlant de cette réévaluation serait comptabilisé en tant qu'ajustement des bénéfices non répartis, sauf a) les dérivés inclus dans une relation de couverture de la juste valeur comptabilisés au moyen de la méthode "abrégée", auquel cas l'écart en résultant ajusterait la base de l'élément couvert et b) les dérivés inclus dans une relation de couverture des flux de trésorerie, auquel cas l'écart en résultant serait comptabilisé dans le cumul des autres éléments du résultat étendu.
Par suite de la mise en oeuvre sur une base rétroactive de cette nouvelle norme, le cumul des autres éléments du résultat étendu au début a diminué de 2,5 millions de dollars et les bénéfices non répartis au début ont augmenté de 1,1 million.
14.4 Regroupements d'entreprises
En janvier 2009, l'ICCA a publié le chapitre 1582 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Regroupements d'entreprises", qui remplace le chapitre 1581 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Regroupements d'entreprises". L'ICCA a également publié les chapitres 1601 et 1602 du Manuel de l'ICCA, intitulés "États financiers consolidés" et "Participations sans contrôle" respectivement, qui remplaceront le chapitre 1600 du Manuel de l'ICCA, intitulé "États financiers consolidés". Ces nouveaux chapitres s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Une adoption anticipée est autorisée. Ces nouvelles normes ont pour but d'harmoniser les PCGR du Canada en matière de regroupements d'entreprises et d'états financiers consolidés avec les normes comptables internationales et américaines. Les nouvelles normes doivent être appliquées à titre prospectif aux regroupements d'entreprises pour lesquels la date d'acquisition se situe dans un exercice ouvert le 1er janvier 2011 ou à une date ultérieure. Une application anticipée est autorisée. Les actifs et les passifs qui découlent des regroupements d'entreprises dont la date d'acquisition précède l'entrée en vigueur des nouvelles normes ne seront pas ajustés à la suite de l'application de ces normes.
14.5 Instruments financiers - comptabilisation et évaluation
En avril 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3855 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - comptabilisation et évaluation". La modification comprenait un paragraphe portant sur les options de règlement anticipé incorporées. Cette modification s'applique aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Une adoption anticipée est autorisée. La Société évalue actuellement l'incidence éventuelle de la modification apportée à cette norme.
14.6 Instruments financiers - informations à fournir
En juin 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3862 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - informations à fournir", qui intègre les récentes modifications apportées à IFRS 7 - Instruments financiers : informations à fournir que l'IASB a publiées en mars 2009. Ces modifications s'appliquent aux entreprises ayant l'obligation publique de rendre des comptes et aux entreprises privées, aux coopératives, aux entreprises à tarifs réglementés et aux organismes sans but lucratif qui choisissent d'appliquer le chapitre 3862.
Les modifications exigent de présenter une information plus exhaustive sur l'évaluation de la juste valeur, y compris la fiabilité relative des données utilisées pour effectuer ces évaluations, sur le risque d'illiquidité et sur les instruments financiers. Les modifications s'appliquent aux états financiers annuels des exercices se terminant après le 30 septembre 2009. Une adoption anticipée est autorisée. Afin d'alléger les obligations des préparateurs des états financiers, et conformément à IFRS 7, l'ICCA a décidé de dispenser les entités, pour le premier exercice où elles appliqueront les modifications, de fournir de manière comparative les informations correspondant aux nouvelles obligations. La Société évalue actuellement l'incidence éventuelle de la modification apportée à cette norme.
14.7 Instruments financiers - dépréciation d'instruments financiers
En août 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3855 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - comptabilisation et évaluation", parallèlement au chapitre 3025 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Prêts douteux". Ces modifications touchent les catégories dans lesquelles les titres de créance peuvent ou doivent être classifiés, ainsi que le modèle de dépréciation pour les actifs financiers détenus jusqu'à leur échéance. Ces modifications s'appliquent aux états financiers annuels des exercices ouverts à compter du 1er novembre 2008. La Société évalue actuellement l'incidence éventuelle de la modification apportée à cette norme.
14.8 Normes internationales d'information financière
En février 2008, l'ICCA a annoncé que les PCGR du Canada appliqués aux entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes seront remplacés par les Normes internationales d'information financière (les "IFRS") pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la convergence des PCGR du Canada vers les IFRS sera en vigueur pour le premier trimestre de 2011 de la Société; cette dernière préparera alors ses informations financières courantes et comparatives selon les IFRS. La Société prévoit que le passage aux IFRS aura une incidence sur les méthodes de comptabilisation, la présentation de l'information financière, le contrôle interne à l'égard de l'information financière, les impôts et les systèmes et processus liés à l'information, ainsi que sur certains engagements contractuels.
Compte tenu de l'ampleur des efforts déployés aux fins de cette conversion, le projet (au cours duquel on met en oeuvre des pratiques de gestion de projet strictes) comporte trois phases principales.
Première phase : évaluation préliminaire de la portée et de l'incidence
Cette phase consistait en une évaluation de haut niveau visant à cibler les principales différences entre les PCGR du Canada et les IFRS qui risquaient d'avoir une incidence sur la Société. L'évaluation a été effectuée en 2007 et en 2008 et a permis d'assurer la priorisation des champs de travail décrits plus bas et l'affectation des ressources nécessaires à l'accomplissement des étapes subséquentes du processus. Cette phase comprenait aussi l'embauche et la formation de ressources techniques clés à l'interne qui mèneront à bien le projet de conversion et assureront par la suite la formation continue des autres employés responsables des finances devant composer avec les exigences techniques plus complexes des IFRS en matière de comptabilité.
Deuxième phase : analyse détaillée et conception
Cette phase, amorcée au quatrième trimestre de 2008, comprend l'analyse détaillée des changements découlant de la conversion aux IFRS des points de vue de la comptabilité, de la présentation de l'information et des activités. Au cours de cette phase ont été abordés les 13 champs de travail portant spécifiquement sur les questions comptables les plus pertinentes pour la Société et quatre champs de travail généraux. Cette phase comprend également la normalisation des critères utilisés pour évaluer la pertinence des choix en matière de conventions comptables, lorsque les IFRS permettent de faire des choix.
Les champs de travail propres aux questions comptables portent notamment sur la constatation des produits, les actifs corporels (y compris les baux), la dépréciation, les provisions, les passifs et les actifs éventuels, les regroupements d'entreprises, les consolidations, les opérations de titrisation, les coûts d'emprunt, la rémunération et les avantages sociaux, les instruments financiers, les impôts sur les bénéfices, les logiciels et les actifs incorporels ainsi que les informations à fournir et la présentation des états financiers. Les champs de travail généraux comprennent la révision des contrats, la formation des employés, les systèmes d'information et les communications. Les livrables liés à la conception préparés dans le cadre de ces champs de travail propres aux questions comptables comprennent la consignation des raisons justifiant les choix en matière de conventions comptables, les nouvelles exigences relatives à la présentation de l'information et leurs sources, ainsi que des directives relatives à la mise en oeuvre à l'intention des unités commerciales et des divers groupes au sein de la Société lorsqu'ils entreprendront la phase de mise en oeuvre décrite ci- dessous. Les livrables de dix des champs de travail propres aux questions comptables étaient prêts à la fin du troisième trimestre de 2009. Les livrables des trois champs de travail propres aux questions comptables restants seront complétés au quatrième trimestre de 2009 et ils comprendront la sélection des conventions comptables conformément aux IFRS actuellement en vigueur, y compris les sélections transitoires. Certains des champs de travail généraux, comme ceux ayant trait à la formation et aux communications, se poursuivront pendant tout le projet de conversion. L'équipe de travail portant sur les communications sera constituée non seulement d'employés clés responsables des finances, mais aussi d'autres employés et membres de la direction ainsi que de membres du comité de vérification, du conseil d'administration et de tierces parties, comme des investisseurs et des analystes.
Troisième phase : mise en oeuvre
Cette phase consiste à mettre en oeuvre les travaux effectués à la deuxième phase en apportant des changements aux processus administratifs et comptables et aux systèmes d'information de soutien au sein de chaque unité commerciale et groupe, ainsi qu'à rédiger la documentation officielle portant sur les conventions comptables et procédures définitives approuvées conformément aux IFRS. On procède aussi à la quantification des incidences prévues sur les activités et à l'ébauche des formats des états financiers pro forma et des notes complémentaires qui seront présentés conformément aux IFRS. Les détails liés à la collecte de données financières comparatives et d'autres données en 2010 sont aussi finalisés au cours de cette phase. En outre, c'est au cours de cette phase que le plan de formation est transmis à tous les employés exerçant des fonctions clés en matière de comptabilité, de présentation de l'information financière et de relations avec les investisseurs.
Cette phase devrait se terminer d'ici la fin du quatrième trimestre de 2010.
Le tableau suivant résume les progrès accomplis à ce jour en fonction des jalons définis dans les éléments clés du plan de transition :
Progrès de la conversion aux IFRS
------------------------------------------------------------------------- Activité principale Étapes/date cible État au 31 octobre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Gouvernance du projet 31 décembre 2008 - pratiques en matière - formation du comité de gouvernance de direction établies - affectation de - équipe de projet, ressources au projet comité de direction - établissement de et comité de travail protocoles pour la formés présentation des - mode de présentation progrès accomplis de l'état - établissement de d'avancement du pratiques en matière projet élaboré et de gestion du projet mis en place ------------------------------------------------------------------------- Préparation des états Prêt à commencer la - différences financiers planification de fondamentales entre - établissement des l'exercice 2011; les PCGR du Canada différences entre quantification de et les IFRS les choix en matière l'incidence de la déterminées de conventions première adoption - critères de comptables en vertu d'IFRS 1 sur la sélection des des PCGR du Canada présentation de conventions et des IFRS l'information et les comptables établis - sélection des états financiers - mise en oeuvre des conventions comparatifs de 2010, recommandations des comptables de y compris principales équipes l'entité en vertu l'information de travail affectées des IFRS pour une présentée dans les à la sélection de application durable notes, d'ici la fin conventions précises - sélection des choix du premier trimestre en cours en matière de de 2011 conventions comptables pour la première adoption d'IFRS 1 - format des états financiers, y compris des mesures de remplacement pour le rendement - modifications de l'information présentée dans les notes - quantification des effets de la première adoption d'IFRS 1 sur l'information présentée en 2010 ------------------------------------------------------------------------- Infrastructure : Séances de formation - ressources expertise en matière et d'information nécessaires établies d'IFRS prêtes à être offertes - ressources internes - formation d'appoint à l'interne au et embauchées mises à l'intention des deuxième trimestre de en place principaux employés 2010 - soutien en des finances et de consultation l'exploitation Séances de formation supplémentaire - formation de la et d'information établi direction, du comité prêtes à être offertes - formation initiale de vérification et à l'externe au des ressources clés des parties quatrième trimestre de affectées au projet, concernées externes 2010 de la haute à propos des direction, du conseil conséquences de d'administration, du l'adoption des IFRS comité de vérification et des membres des équipes de travail terminée ------------------------------------------------------------------------- Infrastructure Prêt à stocker les - poursuite de - modifications des données comparatives l'évaluation de systèmes de 2010 au quatrième l'incidence sur les d'information pour trimestre de 2010 et systèmes la prise en charge les données de 2011 parallèlement à des exigences des d'ici la fin du l'élaboration des IFRS quatrième trimestre de exigences 2010 ------------------------------------------------------------------------- Appréciation des Dispositions fondées - processus de répercussions sur les PCGR à révision des commerciales : clauses déterminer en vue de contrats établi restrictives et renégocier avec les pratiques financières contreparties d'ici au (y compris le programme deuxième trimestre de de titrisation) 2010 - révision ou La renégociation est renégociation des une question contrats commerciaux d'affaires qui ne - évaluation des s'inscrit pas dans le clauses restrictives projet de conversion financières - évaluation hors bilan de la Fiducie ------------------------------------------------------------------------- Environnement de Examen et approbation - pas encore commencée contrôle : contrôle de tous les changements interne à l'égard de et mise à jour du l'information processus d'attestation financière (le "CIIF") du chef de la direction et du chef des finances d'ici la fin du quatrième trimestre de 2010 -------------------------------------------------------------------------
15. Mesures non définies par les PCGR
Les éléments qui suivent, utilisés dans ce rapport de gestion, ne sont pas des mesures normalisées définies par les principes comptables généralement reconnus (les "PCGR") du Canada et pourraient ne pas être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés :
- le BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement); - le bénéfice ajusté; - les ventes dans les magasins semblables.
BAIIA
Sauf en ce qui concerne les Services Financiers, nous estimons que le BAIIA est une mesure efficace de l'apport de chacune de nos entreprises à notre rentabilité du point de vue de l'exploitation, avant que ne soit réparti le coût des impôts et des investissements de capitaux. Par ailleurs, le BAIIA est fréquemment considéré comme une mesure indirecte des flux de trésorerie liés à l'exploitation, ce qui en fait un indice appréciable du succès de maintes entreprises.
Le tableau suivant établit le rapprochement entre le BAIIA et la mesure la plus comparable prescrite par les PCGR (bénéfice avant impôts).
Rapprochement entre le BAIIA et la mesure prescrite par les PCGR(1)
Cumul Cumul annuel annuel (en millions de dollars) T3 2009 T3 2008(2) de 2009 de 2008(2) ------------------------------------------------------------------------- BAIIA(3) Groupe détail 161,2 $ 152,6 $ 421,1 $ 397,9 $ Services Financiers 40,7 52,7 148,3 160,2 Division pétrolière 13,1 11,7 35,6 32,8 Mark's Work Wearhouse 3,8 6,9 20,0 24,1 ------------------------------------------------------------------------- Total du BAIIA 218,8 $ 223,9 $ 625,0 $ 615,0 $ ------------------------------------------------------------------------- Moins : charge d'amortissement Groupe détail 47,8 $ 43,0 $ 140,8 $ 127,5 $ Services Financiers 3,0 2,8 8,6 8,2 Division pétrolière 4,6 4,2 13,3 12,3 Mark's Work Wearhouse 7,1 5,9 20,2 17,1 ------------------------------------------------------------------------- Total de la charge d'amortissement 62,5 $ 55,9 $ 182,9 $ 165,1 $ ------------------------------------------------------------------------- Intérêts débiteurs(3) Groupe détail 17,8 $ 15,6 $ 56,7 $ 47,7 $ Services Financiers 19,0 2,3 46,2 5,8 Mark's Work Wearhouse 0,5 1,1 1,4 3,2 ------------------------------------------------------------------------- Total des intérêts débiteurs 37,3 $ 19,0 $ 104,3 $ 56,7 $ ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts Groupe détail 95,6 $ 94,0 $ 223,6 $ 222,7 $ Services Financiers 18,7 47,6 93,5 146,2 Division pétrolière 8,5 7,5 22,3 20,5 Mark's Work Wearhouse (3,8) (0,1) (1,6) 3,8 ------------------------------------------------------------------------- Total du bénéfice avant impôts 119,0 $ 149,0 $ 337,8 $ 393,2 $ ------------------------------------------------------------------------- (1) Il est possible que des écarts subsistent puisque les chiffres ont été arrondis. (2) Les données de 2008 ont été retraitées, rétroactivement, par suite de la mise en oeuvre du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", et des modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Veuillez vous reporter aux sections 14.1 et 14.2 pour obtenir de plus amples renseignements. (3) L'élimination des opérations intersociétés (par exemple, un prêt d'une entreprise à une autre), présentée auparavant dans un poste distinct, est désormais présentée déduction faite de ces opérations.
Mention du bénéfice ajusté
Nous faisons mention à plusieurs reprises dans le présent rapport de gestion des notions de bénéfice ajusté avant impôts et de bénéfice ajusté après impôts, compte non tenu de l'incidence des éléments hors exploitation. Les éléments hors exploitation comprennent d'ordinaire l'incidence nette des activités de titrisation et la cession d'immobilisations corporelles excédentaires. Le moment où se produisent ces gains ou ces pertes et leur ampleur varient d'un trimestre à l'autre. Nous estimons que ces données ajustées permettent de brosser un tableau plus exact du bénéfice dégagé par chacune de nos entreprises et fournissent une mesure plus significative de nos résultats d'exploitation, sur une base consolidée et sectorielle.
De temps à autre, le bénéfice ajusté peut aussi tenir compte d'éléments supplémentaires inhabituels ou non récurrents, qui sont expliqués en détail le cas échéant.
Ventes dans les magasins semblables
Les ventes dans les magasins semblables sont la mesure qu'utilise la direction, et la mesure la plus communément utilisée dans le secteur du commerce de détail, pour comparer la croissance des ventes au détail de façon plus uniforme à l'échelle du secteur. Les ventes dans les magasins semblables du Groupe détail comprennent les ventes dans tous les magasins Canadian Tire et PartSource ouverts depuis plus de 53 semaines (pour un exercice de 52 semaines) ou plus de 54 semaines (pour un exercice de 53 semaines, comme ce fut le cas pour l'exercice terminé le 3 janvier 2009), ce qui permet une comparaison plus uniforme avec les autres magasins ouverts au cours de la période et avec les résultats de l'exercice précédent. Les ventes dans les magasins semblables du Groupe détail ne comprennent pas la composante main- d'oeuvre des ventes dans les centres-autos du Groupe détail.
16. Événements postérieurs
16.1 Rachat de débentures
Le 21 septembre 2009, la Société a annoncé qu'elle avait exercé son droit de racheter la totalité de ses débentures à 12,10 % en cours, d'un montant de 150 millions de dollars (les "débentures"), dont la date d'échéance était le 10 mai 2010. Les débentures ont été rachetées le 22 octobre 2009 (la "date de rachat").
Par suite de ce rachat, la Société a versé une prime de remboursement de 9,4 millions de dollars à la date de rachat. Ce montant sera inclus dans les intérêts débiteurs à long terme du trimestre se terminant le 2 janvier 2010.
Les débentures étaient couvertes par des swaps de taux d'intérêt qui devaient venir à échéance le 10 mai 2010. La comptabilité de couverture de ces swaps a pris fin au moment de l'annonce du rachat. Par conséquent, un ajustement cumulatif de 3,3 millions de dollars au titre de la comptabilité de couverture, auparavant compris dans la valeur comptable des débentures, a été amorti dans le résultat au cours de la période restante jusqu'à l'échéance des débentures. Ainsi, un profit de 1,6 million de dollars est compris dans les intérêts débiteurs à long terme du trimestre terminé le 3 octobre 2009 et un profit de 1,7 million sera constaté au trimestre se terminant le 2 janvier 2010.
16.2 Vente du portefeuille de prêts hypothécaires
Avec prise d'effet le 6 novembre 2009, la Société a vendu son portefeuille de prêts hypothécaires, totalisant environ 162 millions de dollars, à la Banque Nationale du Canada, essentiellement à sa valeur comptable. Le transfert des comptes clients sera terminé au plus tard au début de 2010. La Société estime qu'elle subira une perte avant impôts d'environ 6 millions de dollars pour le trimestre se terminant le 2 janvier 2010 relativement au dénouement et à d'autres coûts, laquelle sera présentée au poste Coût des marchandises vendues et autres charges d'exploitation.
17. Contrôles et procédures
Changements au contrôle interne à l'égard de l'information financière
Au troisième trimestre de 2009, il n'y a eu aucun changement au contrôle interne à l'égard de l'information financière de la Société qui a eu ou dont on peut raisonnablement penser qu'il aura une incidence importante sur notre information financière.
18. Bon départ
L'esprit caritatif de Canadian Tire se traduit par l'action de son organisme caritatif, appelé OEuvre Bon départ de Canadian Tire. L'organisme se nommait auparavant La Fondation Canadian Tire pour les Familles, mais il a changé de nom en raison du succès du programme Bon départ (auparavant connu sous le nom Place au sport). Il s'agit d'un organisme communautaire caritatif qui aide les jeunes financièrement défavorisés à participer à des activités sportives et récréatives organisées afin qu'ils puissent acquérir d'importantes aptitudes sociales, notamment l'estime de soi et la confiance en soi. Bon départ est un programme d'envergure nationale qui est géré sur le plan local. Depuis 2005, il a offert son soutien grâce à un réseau pancanadien de sections locales. À ce jour, 279 sections Bon départ ont été mises sur pied dans diverses collectivités à l'échelle nationale et ont contribué à aider plus de 184 000 enfants.
Au cours des neuf premiers mois de 2009, l'OEuvre Bon départ a recueilli plus de 7,5 millions de dollars à l'échelle du Canada (6,2 millions au cours des neuf premiers mois de 2008), permettant ainsi à 33 150 enfants de participer à des activités sportives et récréatives (26 108 enfants au cours des neuf premiers mois de 2008). Bon départ prévoit aider plus de 65 000 enfants en 2009.
19. Autre communication aux investisseurs
Mise en garde relative aux énoncés prospectifs
Le présent rapport de gestion contient des énoncés de nature prospective qui sont fondés sur les attentes de la direction quant aux événements futurs prévus et aux résultats financiers et d'exploitation futurs prévus de la Société. Tous les énoncés ne portant pas sur des faits historiques qui figurent dans le présent rapport de gestion, y compris les énoncés ayant trait aux perspectives des secteurs dans lesquels la Société exerce ses activités, les plans futurs, la situation financière attendue et la stratégie commerciale de la Société, peuvent constituer des énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs comprennent, sans s'y limiter, les énoncés portant sur les résultats futurs possibles ou hypothétiques présentés dans ce rapport, nos objectifs stratégiques et nos priorités, de même que les perspectives économiques et commerciales pour nous, pour chacun de nos secteurs d'activité ainsi que pour l'économie canadienne. Les énoncés prospectifs sont souvent, mais pas toujours, signalés par des mots tels que "pouvoir", "supposer", "estimer", "planifier", "perspective", "prévision", "anticiper", "prévoir", "continuer" ou la forme négative de ces mots ou par des variantes similaires. Les énoncés prospectifs reposent sur des hypothèses posées, des analyses ou des estimations faites et des avis donnés par la direction à la lumière de son expérience et selon sa perception des tendances, de la situation actuelle et des faits futurs prévus ainsi que d'autres facteurs qu'elle estime appropriés et raisonnables à la date à laquelle ces énoncés sont faits. Les énoncés prospectifs présentés dans ce rapport de gestion visent à aider les porteurs de titres de la Société à comprendre sa situation financière et ses résultats d'exploitation à la fin des périodes visées et pour ces périodes, ainsi que les priorités et objectifs stratégiques de la Société, et ils risquent de ne pas convenir à d'autres fins. De par leur nature, les énoncés prospectifs obligent la Société à poser des hypothèses et comportent des risques et des incertitudes intrinsèques, ce qui pourrait faire en sorte que les prédictions, les prévisions, les projections, les attentes ou les conclusions de la Société ne se concrétisent pas, que les hypothèses posées par la Société soient incorrectes et que les objectifs, stratégiques et autres, et les priorités de la Société ne se réalisent pas. Bien que la Société estime que les prédictions, les prévisions, les projections, les attentes ou les conclusions exprimées par les énoncés prospectifs sont raisonnables, elle ne peut en garantir l'exactitude. Ces énoncés prospectifs ne constituent pas des faits, mais seulement l'expression des estimations et des attentes de la direction. Bien que la Société estime que ces énoncés prospectifs reposent sur des renseignements et des hypothèses qui sont actuels, raisonnables et complets, ils sont nécessairement assujettis à un certain nombre de facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent considérablement des prédictions, prévisions, projections, attentes ou conclusions de la direction qu'ils expriment pour diverses raisons. Au nombre de ces facteurs figurent a) les risques de crédit, les risques de marché, les risques liés à l'exploitation, les risques d'illiquidité et les risques de financement, y compris les variations des taux d'intérêt et des taux d'imposition; b) la capacité de Canadian Tire à attirer et à conserver des employés, des marchands, des agents de la Division pétrolière, ainsi que des exploitants de magasins et des franchisés de PartSource et de Mark's Work Wearhouse de qualité; c) la volonté des clients d'effectuer leurs achats dans nos magasins ou de se procurer nos produits et services financiers; d) les risques et incertitudes liés à la gestion de l'information, aux technologies, à la sécurité des produits, à la concurrence, à la saisonnalité, au prix des marchandises et à l'interruption des activités, au crédit à la consommation, au financement lié à la titrisation et aux devises; e) les risques et incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels ou les facteurs et hypothèses importants considérés lors de la préparation des énoncés prospectifs diffèrent considérablement des prédictions, prévisions, projections, attentes ou conclusions, lesquels risques et incertitudes sont mentionnés à la rubrique 11, intitulée "Gestion des risques d'entreprise", du présent rapport de gestion. Les risques supplémentaires propres à chaque secteur d'activité sont décrits aux rubriques 3.3.1.4, "Gestion des risques d'entreprise du Groupe détail"; 3.3.2.4, "Gestion des risques d'entreprise de Mark's Work Wearhouse"; 3.3.3.4, "Gestion des risques d'entreprise de la Division pétrolière" et 3.3.4.4, "Gestion des risques d'entreprise des Services Financiers".
Pour de plus amples renseignements sur les risques, les incertitudes et les hypothèses qui pourraient faire en sorte que les résultats réels de la Société diffèrent considérablement des attentes actuelles, veuillez aussi vous reporter aux documents publics déposés par la Société, disponibles sur les sites suivants : www.sedar.com et http://corp.canadiantire.ca/fr/investors. Il est important de noter que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive et que d'autres facteurs pourraient avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Les investisseurs et les autres lecteurs sont priés de tenir compte des risques, incertitudes et hypothèses susmentionnés au moment d'évaluer les énoncés prospectifs et sont mis en garde de ne pas se fier indûment à ceux-ci. Les déclarations qui contiennent des énoncés prospectifs ne tiennent pas compte de l'incidence des opérations, des éléments non récurrents ou des autres éléments inhabituels annoncés ou survenus après la date de présentation de ces déclarations sur les activités de la Société. Par exemple, elles ne reflètent pas l'incidence des cessions, des acquisitions, des autres opérations commerciales, des radiations d'actifs ou d'autres charges annoncées ou engagées après que ces énoncés eurent été formulés. Les énoncés prospectifs présentés dans ce rapport de gestion reflètent les hypothèses et les attentes de la direction au 12 novembre 2009 et sont susceptibles de changer après cette date. La Société ne s'engage pas à mettre à jour quelque énoncé prospectif que ce soit, verbal ou écrit, qu'elle peut formuler à l'occasion ou qui peut être fait en son nom, pour tenir compte de nouveaux renseignements ou d'événements futurs ou pour un autre motif, sauf si les lois sur les valeurs mobilières en vigueur l'exigent.
L'information disponible sur les sites Web susmentionnés ou pouvant être obtenue par l'intermédiaire de ces sites ne fait pas partie de ce rapport de gestion. Les références à des sites Web dans le présent rapport ne constituent pas des hyperliens et ne sont faites qu'à titre d'information pour le lecteur, et à aucune autre fin.
Engagement en matière de présentation de l'information et de communication aux investisseurs
Canadian Tire s'efforce de respecter des normes élevées en matière de présentation de l'information et de communication aux investisseurs, et ses méthodes de publication de l'information financière ont été reconnues comme exemplaires. Dans bien des cas, les méthodes de présentation de l'information de la Société dépassent les exigences des lois en vigueur. Reflet de notre engagement à fournir une information intégrale et transparente, le site Web de la Société fournit toute l'information pertinente pour les investisseurs, notamment les documents suivants :
- notice annuelle; - circulaire d'information de la direction; - rapports trimestriels; - fiches d'information trimestrielles; - présentations Web (archivées pendant un an).
Il est également possible de consulter la notice annuelle, la circulaire d'information de la direction et les rapports trimestriels de la Société sur le site SEDAR (Système électronique de données, d'analyse et de recherche) à l'adresse www.sedar.com.
Pour communiquer avec le service des relations avec les investisseurs, veuillez communiquer avec Karen Meagher au 416 480-8058 ou envoyer un courriel à investor.relations@cantire.com.
États consolidés des résultats (non vérifié) ------------------------------------------------------------------------- Périodes de Périodes de (en millions de 13 semaines terminées 39 semaines terminées dollars, sauf le 3 le 27 le 3 le 27 les montants par octobre septembre octobre septembre action) 2009 2008 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- (retraité - (retraité - note 2) note 2) Produits bruts d'exploitation 2 165,9 $ 2 257,5 $ 6 248,8 $ 6 533,5 $ ------------------------------------------------------------------------- Charges d'exploitation Coût des marchandises vendues et autres charges d'exploit- ation à l'exception de ce qui suit (note 14) : 1 939,8 2 024,3 5 603,5 5 895,4 $ Intérêts débiteurs, montant net (note 8) 37,3 19,0 104,3 56,7 Amortissement 62,5 55,9 182,9 165,1 Régime de participation aux bénéfices des employés 7,3 9,3 20,3 23,1 ------------------------------------------------------------------------- Total des charges d'exploitation 2 046,9 2 108,5 5 911,0 6 140,3 Bénéfice avant impôts 119,0 149,0 337,8 393,2 Impôts sur les bénéfices Impôts exigibles 29,3 61,9 85,4 141,3 Impôts futurs 4,3 (22,0) 13,6 (22,0) ------------------------------------------------------------------------- Impôts sur les bénéfices 33,6 39,9 99,0 119,3 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net 85,4 $ 109,1 $ 238,8 $ 273,9 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice de base et dilué par action 1,04 $ 1,34 $ 2,92 $ 3,36 $ ------------------------------------------------------------------------- Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires et d'actions de catégorie A sans droit de vote en circulation 81 706 279 81 512 981 81 674 281 81 510 371 ------------------------------------------------------------------------- États consolidés des flux de trésorerie (non vérifié) ------------------------------------------------------------------------- Périodes de Périodes de 13 semaines terminées 39 semaines terminées le 3 le 27 le 3 le 27 (en millions octobre septembre octobre septembre de dollars) 2009 2008 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- (retraité - (retraité - note 2) note 2) Flux de trésorerie liés aux activités suivantes : Exploitation Bénéfice net 85,4 $ 109,1 $ 238,8 $ 273,9 $ Éléments sans effet sur la trésorerie Amortissement 48,5 41,6 143,0 123,4 Dotation nette à la provision pour pertes relatives aux créances sur prêts (note 3) 55,5 25,1 128,9 55,3 Amortissement des actifs incorporels 14,0 14,3 39,9 41,8 Impôts futurs 4,3 (22,0) 13,6 (22,0) Charge au titre des avantages sociaux futurs (note 5) 1,5 1,6 4,5 4,8 Moins-value des immobilisations corporelles 0,7 1,4 1,5 1,7 Perte (gain) à la cession d'immobi- lisations corp- orelles - (0,1) 0,6 (4,1) Moins-value des autres placements à long terme (note 13) - - 0,5 1,0 Autres (4,7) (1,8) (3,7) (1,5) Variation de la juste valeur des instruments dérivés (18,7) 1,7 (23,1) 16,5 Titrisation de créances sur prêts (10,2) (13,8) (31,3) (40,3) Gain à la vente de créances sur prêts (note 3) (8,7) (17,4) (31,8) (63,5) ------------------------------------------------------------------------- 167,6 139,7 481,4 387,0 ------------------------------------------------------------------------- Variation des autres éléments du fonds de roulement (227,6) (287,2) (420,9) (659,6) ------------------------------------------------------------------------- Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation (60,0) (147,5) 60,5 (272,6) ------------------------------------------------------------------------- Investissement Titrisation de créances sur prêts, montant net (422,2) (382,1) (420,7) 240,3 Placements à court terme 3,6 - (168,0) - Ajouts aux immobilisations corporelles (49,4) (99,7) (168,0) (325,1) Placement dans des créances sur prêts, montant net (75,1) (56,3) (82,8) (35,4) Autres placements à long terme (0,2) - (50,6) - Ajouts aux actifs incorporels (11,2) (21,8) (48,8) (50,2) Autres (4,2) (1,6) (5,9) (3,5) Acquisition de magasins (1,1) (10,4) (3,8) (28,5) Créances à long terme et autres actifs 1,1 9,6 (1,6) 1,5 Produit de la cession d'immobi- lisations corporelles 9,1 215,0 12,3 231,1 Produit de la cession d'actifs incorporels - (0,5) - (0,5) ------------------------------------------------------------------------- Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement (549,6) (347,8) (937,9) 29,7 ------------------------------------------------------------------------- Financement Variation nette des dépôts 158,6 120,9 1 182,3 185,7 Émission de titres de créance à long terme (note 4) - - 200,1 0,2 Opérations sur actions de cat- égorie A sans droit de vote 4,4 (0,5) 6,9 1,0 Remboursement sur la dette à long terme (6,4) (1,6) (13,5) (154,3) Dividendes (17,2) (17,1) (51,6) (49,3) Papier commercial - 367,2 - 367,2 ------------------------------------------------------------------------- Flux de trésorerie liés aux activités de financement 139,4 468,9 1 324,2 350,5 ------------------------------------------------------------------------- Flux de trésorerie au cours de la période (470,2) (26,4) 446,8 107,6 Trésorerie et équivalents de trésorerie, au début 1 346,0 28,5 429,0 (105,5) ------------------------------------------------------------------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie, à la fin (note 9) 875,8 $ 2,1 $ 875,8 $ 2,1 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- États consolidés du résultat étendu (non vérifié) ------------------------------------------------------------------------- Périodes de Périodes de 13 semaines terminées 39 semaines terminées le 3 le 27 le 3 le 27 (en millions octobre septembre octobre septembre de dollars) 2009 2008 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- (retraité - (retraité - note 2) note 2) Bénéfice net 85,4 $ 109,1 $ 238,8 $ 273,9 $ Autres éléments du résultat étendu, déduction faite des impôts Gain (perte) sur les dérivés désignés comme couvertures des flux de trésorerie, déduction faite des impôts de 18,3 $ et de 23,5 $ (8,1 $ et 12,2 $ en 2008), respectivement (39,1) 14,3 (57,1) 22,3 Reclassement dans les actifs non financiers de la perte (du gain) lié(e) aux dérivés désignés comme cou- vertures des flux de trésorerie, déduction faite des impôts de (2,0) $ et de 39,0 $ (3,3 $ et 8,4 $ en 2008), respectivement 4,1 (6,1) (75,0) 17,9 Reclassement dans les résultats de la perte (du gain) lié(e) aux dérivés désignés comme couvertures des flux de trésorerie, déduction faite des impôts de 0,3 $ et de 1,0 $ (0,6 $ et 2,8 $ en 2008), respectivement (0,7) 1,3 (2,0) 6,0 ------------------------------------------------------------------------- Autres éléments du résultat étendu (35,7) 9,5 (134,1) 46,2 ------------------------------------------------------------------------- Résultat étendu 49,7 $ 118,6 $ 104,7 $ 320,1 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- États consolidés de la variation des capitaux propres (non vérifié) ------------------------------------------------------------------------- Périodes de 39 semaines terminées le 3 le 27 octobre septembre (en millions de dollars) 2009 2008 ------------------------------------------------------------------------- (retraité - note 2) Capital-actions Solde au début 715,4 $ 700,7 $ Opérations, montant net (note 6) 12,9 5,8 ------------------------------------------------------------------------- Solde à la fin 728,3 $ 706,5 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Surplus d'apport Solde au début - $ 2,3 $ Opérations, montant net 0,1 (2,3) ------------------------------------------------------------------------- Solde à la fin 0,1 $ - $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfices non répartis Solde au début, montant présenté antérieurement 2 755,5 $ 2 455,1 $ Ajustement transitoire lié à l'adoption de nouvelles normes comptables - chapitres 1000 et 3064 (note 2) (3,1) (4,3) ------------------------------------------------------------------------- Solde au début, montant retraité 2 752,4 2 450,8 Ajustement transitoire lié à l'adoption de nouvelles normes comptables - CPN 173 (note 2) 1,1 - Bénéfice net de la période 238,8 273,9 Dividendes (51,6) (51,3) Rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote (6,1) (2,5) ------------------------------------------------------------------------- Solde à la fin 2 934,6 $ 2 670,9 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Cumul des autres éléments du résultat étendu Solde au début 97,2 $ (50,0)$ Ajustement transitoire lié à l'adoption de nouvelles normes comptables - CPN 173 (note 2) (2,5) - Autres éléments du résultat étendu pour la période (134,1) 46,2 ------------------------------------------------------------------------- Solde à la fin (39,4)$ (3,8)$ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfices non répartis et cumul des autres éléments du résultat étendu 2 895,2 $ 2 667,1 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bilans consolidés (non vérifié) ------------------------------------------------------------------------- Au Au 27 Au 3 octobre septembre 3 janvier (en millions de dollars) 2009 2008 2009 ------------------------------------------------------------------------- (retraité - (retraité - note 2) note 2) ACTIF Actif à court terme Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 9) 875,8 $ 2,1 $ 429,0 $ Placements à court terme (note 9) 190,9 - - Débiteurs 682,5 584,1 824,1 Créances sur prêts (note 3) 2 164,1 1 314,6 1 683,4 Stocks de marchandises 1 216,9 1 301,2 917,5 Impôts à recouvrer 116,1 83,7 64,6 Charges payées d'avance et dépôts 70,1 56,3 40,2 Impôts futurs 75,6 53,6 20,2 ------------------------------------------------------------------------- Total de l'actif à court terme 5 392,0 3 395,6 3 979,0 ------------------------------------------------------------------------- Créances à long terme et autres actifs (note 3) 184,6 231,5 262,1 Autres placements à long terme, montant net (note 13) 52,4 6,6 25,2 Écart d'acquisition 71,6 72,2 70,7 Actifs incorporels 262,2 232,7 247,9 Immobilisations corporelles, montant net 3 184,0 3 138,7 3 198,9 ------------------------------------------------------------------------- Total de l'actif 9 146,8 $ 7 077,3 $ 7 783,8 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- PASSIF Passif à court terme Papier commercial - $ 367,2 $ - $ Dépôts (note 10) 1 005,7 186,5 540,7 Créditeurs et autres 1 396,8 1 417,5 1 444,2 Tranche à court terme de la dette à long terme 453,9 10,5 14,8 ------------------------------------------------------------------------- Total du passif à court terme 2 856,4 1 981,7 1 999,7 ------------------------------------------------------------------------- Dette à long terme 1 116,1 1 370,3 1 373,5 Impôts futurs 49,5 49,6 44,7 Dépôts à long terme (note 10) 1 318,7 114,5 598,7 Autres passifs à long terme 182,5 187,6 202,2 ------------------------------------------------------------------------- Total du passif 5 523,2 3 703,7 4 218,8 ------------------------------------------------------------------------- CAPITAUX PROPRES Capital-actions (note 6) 728,3 706,5 715,4 Surplus d'apport 0,1 - - Cumul des autres éléments du résultat étendu (39,4) (3,8) 97,2 Bénéfices non répartis 2 934,6 2 670,9 2 752,4 ------------------------------------------------------------------------- Total des capitaux propres 3 623,6 3 373,6 3 565,0 ------------------------------------------------------------------------- Total du passif et des capitaux propres 9 146,8 $ 7 077,3 $ 7 783,8 $ ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Notes complémentaires (non vérifié)
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1. Mode de présentation
Les présents états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés (les "états financiers") ont été préparés par la direction conformément aux principes comptables généralement reconnus (les "PCGR") du Canada et englobent les comptes de La Société Canadian Tire Limitée et de ses filiales, désignées collectivement comme la "Société". Ces états financiers ne renferment pas toutes les informations requises en vertu des PCGR du Canada qui s'appliquent aux états financiers annuels; par conséquent, ils doivent être lus conjointement avec les états financiers annuels les plus récents publiés pour l'exercice de 53 semaines terminé le 3 janvier 2009 figurant dans notre Rapport annuel 2008. La préparation des états financiers selon les PCGR du Canada exige que la direction procède à des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants présentés de l'actif et du passif, sur la présentation des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers ainsi que sur les montants présentés des produits et des charges pendant la période visée par les états financiers. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations. Les estimations servent à comptabiliser plusieurs éléments comprenant, sans toutefois s'y limiter, les impôts sur les bénéfices, la perte de valeur d'actifs (y compris l'écart d'acquisition), les avantages sociaux, les garanties de produits, les provisions pour désuétude des stocks, l'amortissement, les prêts irrécouvrables, les provisions pour préservation de l'environnement, les obligations liées à la mise hors service d'immobilisations, les instruments financiers et l'obligation de la Société à l'égard de ses programmes de fidélisation. 2. Modifications de conventions comptables Ces états financiers sont préparés selon les mêmes conventions et méthodes comptables que celles utilisées pour les états financiers annuels les plus récents publiés pour l'exercice de 53 semaines terminé le 3 janvier 2009, à l'exception de ce qui suit. Fondements conceptuels des états financiers Avec prise d'effet le 4 janvier 2009, soit le premier jour de son exercice 2009, la Société a adopté les modifications apportées par l'Institut Canadien des Comptables Agréés (l'"ICCA") au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers", qui clarifie les critères de constatation des actifs et le moment où il convient de constater les charges, en particulier, ce qui a pour effet d'éliminer les lignes directrices permettant le report des coûts. Les nouvelles exigences s'appliquent aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. La Société a appliqué les modifications apportées au chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA conjointement avec le chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels". Écarts d'acquisition et actifs incorporels Avec prise d'effet le 4 janvier 2009, la Société a adopté, sur une base rétroactive avec retraitement des données antérieures, le chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", en vigueur pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. Cette nouvelle norme fournit des lignes directrices en matière de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels, y compris les actifs incorporels générés en interne, et est conforme à la définition d'un actif et aux critères de constatation révisés du chapitre 1000 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Fondements conceptuels des états financiers". Conformément à la nouvelle norme, les coûts liés aux projets de mise en valeur peuvent être comptabilisés à titre d'actifs seulement s'ils correspondent à la définition d'un actif incorporel. En outre, par le passé, les logiciels créés à l'interne qui ne font pas partie intégrante du matériel connexe étaient inclus dans les immobilisations corporelles. Selon la nouvelle norme, ces coûts doivent figurer dans les actifs incorporels. Puisqu'ils ont une durée de vie limitée, ces coûts continuent d'être amortis sur cinq ans. Par suite de la mise en oeuvre rétroactive de ces normes, l'incidence cumulative de celle-ci sur les soldes présentés antérieurement aux dates suivantes se détaille comme suit : (en millions de dollars) Augmentation (diminution) ---------------------------------------- le le le 3 janvier 27 septembre 29 décembre 2009 2008 2007 ---------------------------------------- Bénéfices non répartis (3,1)$ (3,4)$ (4,3)$ Créances à long terme et autres actifs (3,3) (4,0) (4,6) Actifs incorporels 189,5 180,2 174,0 Immobilisations corporelles (190,9) (181,3) (175,8) Impôts à recouvrer 0,4 0,0 0,4 Passifs d'impôts futurs (1,2) (1,7) (1,7) De plus, l'incidence de la mise en oeuvre rétroactive sur l'amortissement pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 27 septembre 2008 consiste en une diminution de 0,8 million de dollars et de 1,9 million, respectivement. L'incidence de la mise en oeuvre rétroactive de la radiation des frais de développement reportés associés au coût des marchandises vendues et autres charges d'exploitation pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 27 septembre 2008 a consisté en une augmentation de néant et de 0,4 million de dollars, respectivement. L'incidence de la mise en oeuvre rétroactive sur le bénéfice net consiste en une augmentation de 0,5 million de dollars, soit 0,01 dollar par action, pour la période de 13 semaines terminée le 27 septembre 2008 et consiste en une augmentation de 0,9 million de dollars, soit 0,01 dollar par action, pour la période de 39 semaines terminée le 27 septembre 2008. Risque de crédit et détermination de la juste valeur des actifs et des passifs financiers Avec prise d'effet le 4 janvier 2009, la Société a adopté, sur une base rétroactive sans retraitement des données antérieures, l'abrégé CPN-173 du Comité sur les problèmes nouveaux (le "CPN") de l'ICCA, intitulé "Risque de crédit et détermination de la juste valeur des actifs et des passifs financiers", en vigueur pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices se terminant le 20 janvier 2009 ou à une date ultérieure. Ce CPN précise qu'on doit prendre en compte le risque de crédit propre à une entité et le risque de crédit des contreparties dans la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs financiers, y compris les instruments dérivés, plutôt que d'utiliser un taux sans risque. Les entités sont tenues de réévaluer les actifs et les passifs financiers, y compris les instruments dérivés, au début de la période de l'adoption du CPN-173 (c.-à-d. au début de l'exercice 2009) pour tenir compte du risque de crédit qui leur est propre ainsi que du risque de crédit des contreparties. Tout écart découlant de cette réévaluation serait comptabilisé en tant qu'ajustement des bénéfices non répartis, sauf a) les dérivés inclus dans une relation de couverture de la juste valeur comptabilisés au moyen de la méthode "abrégée", auquel cas l'écart en résultant ajusterait la valeur comptable de l'élément couvert et b) les dérivés inclus dans une relation de couverture des flux de trésorerie, auquel cas l'écart en résultant serait comptabilisé dans le cumul des autres éléments du résultat étendu. Par suite de la mise en oeuvre sur une base rétroactive de cette nouvelle norme, le cumul des autres éléments du résultat étendu au début a diminué de 2,5 millions de dollars et les bénéfices non répartis au début ont augmenté de 1,1 million. Modifications comptables futures Normes internationales d'information financière En février 2008, l'ICCA a annoncé que les PCGR du Canada appliqués aux entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes seront remplacés par les Normes internationales d'information financière (les "IFRS") pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la convergence des PCGR du Canada vers les IFRS sera en vigueur pour le premier trimestre de 2011 de la Société; cette dernière préparera alors ses informations financières courantes et comparatives de 2010 selon les IFRS. La Société prévoit que le passage aux IFRS aura une incidence sur les méthodes de comptabilisation, la présentation de l'information financière, le contrôle interne à l'égard de l'information financière, l'imposition, les systèmes et processus liés à l'information, ainsi que sur certains engagements contractuels. La Société étudie actuellement l'incidence du passage aux IFRS sur les éléments susmentionnés. De plus, elle s'est dotée de personnel supplémentaire formé en la matière et a établi des pratiques de gestion de projet et des principes de gouvernance pour assurer la conversion aux IFRS en temps voulu. Regroupements d'entreprises En janvier 2009, l'ICCA a publié le chapitre 1582 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Regroupements d'entreprises", qui remplace le chapitre 1581 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Regroupements d'entreprises". L'ICCA a également publié les chapitres 1601 et 1602 du Manuel de l'ICCA, intitulés "États financiers consolidés" et "Participations sans contrôle" respectivement, qui remplaceront le chapitre 1600 du Manuel de l'ICCA, intitulé "États financiers consolidés". Les nouvelles normes s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Une adoption anticipée est autorisée. Ces nouvelles normes ont pour but d'harmoniser les PCGR du Canada en matière de regroupements d'entreprises et de présentation d'états financiers consolidés avec les normes comptables internationales et américaines. Les nouvelles normes doivent être appliquées à titre prospectif aux regroupements d'entreprises pour lesquels la date d'acquisition se situe dans un exercice ouvert à compter du 1er janvier 2011. Une application anticipée est autorisée. Les actifs et les passifs qui découlent des regroupements d'entreprises dont la date d'acquisition précède l'entrée en vigueur des nouvelles normes ne seront pas ajustés à la suite de l'application de ces normes. Instruments financiers - comptabilisation et évaluation En avril 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3855 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - comptabilisation et évaluation". La modification comprenait un paragraphe portant sur les options de règlement anticipé incorporées. Cette modification s'applique aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Une adoption anticipée est autorisée. La Société évalue actuellement l'incidence éventuelle de la modification apportée à cette norme. Instruments financiers - informations à fournir En juin 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3862 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - informations à fournir", qui intègre les récentes modifications apportées à IFRS 7 - Instruments financiers : Informations à fournir que l'International Accounting Standards Board (l'"IASB") a publiées en mars 2009. Ces modifications s'appliquent aux entreprises ayant l'obligation publique de rendre des comptes et aux entreprises privées, aux coopératives, aux entreprises à tarifs réglementés et aux organismes sans but lucratif qui choisissent d'appliquer le chapitre 3862. Les modifications exigent de présenter une information plus exhaustive sur l'évaluation de la juste valeur, y compris la fiabilité relative des données utilisées pour effectuer ces évaluations, sur le risque d'illiquidité et sur les instruments financiers. Les modifications s'appliquent aux états financiers annuels des exercices se terminant après le 30 septembre 2009. Une adoption anticipée est autorisée. Afin d'alléger les obligations des préparateurs des états financiers, et conformément à IFRS 7, l'ICCA a décidé de dispenser les entités, pour le premier exercice où elles appliqueront les modifications, de fournir de manière comparative les informations correspondant aux nouvelles obligations. La Société évalue actuellement l'incidence éventuelle de la modification apportée à cette norme. Instruments financiers - dépréciation d'instruments financiers En août 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3855 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Instruments financiers - comptabilisation et évaluation", parallèlement au chapitre 3025 du Manuel de l'ICCA, intitulé "Prêts douteux". Ces modifications touchent les catégories dans lesquelles les titres de créance peuvent ou doivent être classifiés, ainsi que le modèle de dépréciation pour les actifs financiers détenus jusqu'à leur échéance. Ces modifications s'appliquent aux états financiers annuels des exercices ouverts à compter du 1er novembre 2008. La Société évalue actuellement l'incidence éventuelle de la modification apportée à cette norme. 3. Créances sur prêts La Société vend des regroupements de créances sur prêts (les "prêts") à des fiducies indépendantes (les "fiducies") dans le cadre d'opérations de titrisation. Les opérations sont comptabilisées à titre de ventes, conformément à la note d'orientation de l'ICCA concernant la comptabilité no 12 intitulée "Cession de créances" (la "NOC-12"), et les prêts ne figurent plus aux bilans consolidés. La Société conserve le coupon d'intérêt et, pour ce qui est de la titrisation des prêts personnels, elle conserve un droit subordonné dans les prêts vendus (la "participation du vendeur") en plus des espèces déposées auprès de l'une des fiducies (la "réserve au titre de la titrisation"), tous ces éléments constituant les droits conservés. Le coupon d'intérêt représente la valeur actualisée de l'écart prévu à réaliser sur la période de recouvrement des créances sur prêts vendues. L'écart prévu correspond au rendement réalisé, moins les radiations nettes et les intérêts débiteurs des créances sur prêts vendues. En ce qui concerne la titrisation des prêts personnels, la participation du vendeur et la réserve au titre de la titrisation confèrent à la fiducie une source de liquidités advenant le cas où les intérêts et le capital recouvrés sur les prêts ne suffiraient pas à rembourser les créanciers de la fiducie. Le droit de recours dont disposent les fiducies contre la Société se limite au coupon d'intérêt, à la participation du vendeur et à la réserve au titre de la titrisation et, dans le cas de la titrisation de prêts sur cartes de crédit, aux prêts supplémentaires devant être maintenus. Le produit de la vente est réputé correspondre aux sommes en espèces reçues, au coupon d'intérêt et à la réserve au titre de la titrisation, déduction faite de toute obligation de gestion prise en charge. Le passif de gestion représente les frais estimatifs de la Société pour assurer la gestion des prêts titrisés et il est amorti sur la durée de vie des prêts titrisés. Le produit est réparti entre les prêts, le coupon d'intérêt, la participation du vendeur et la réserve au titre de la titrisation en fonction de leur juste valeur relative à la date de la vente, et tout excédent ou insuffisance est comptabilisé à titre de gain ou de perte à la vente, respectivement. Les fiducies n'ont pas été consolidées dans les présents états financiers parce qu'elles satisfont aux critères d'une structure d'accueil admissible (qui n'a pas à être consolidée) ou parce que la Société n'en est pas le principal bénéficiaire. Les renseignements quantitatifs se rapportant aux prêts gérés et titrisés par la Société sont les suivants : Soldes moyens pour les périodes de (en millions Total du capital 39 semaines de dollars) des créances aux(1) terminées les ----------------------------------- ---------------------- 3 27 3 3 27 octobre septembre janvier octobre septembre 2009 2008 2009 2009 2008 ----------------------------------- ----------- ---------- Total des créances sur cartes de crédit gérées, montant net 3 826,8 $ 3 677,6 $ 3 780,4 $ 3 711,4 $ 3 571,1 $ Créances sur cartes de crédit vendues (1 798,6) (2 471,2) (2 216,0) (2 166,0) (2 704,6) ----------- ----------- ----------- ----------- ---------- Créances sur cartes de crédit détenues 2 028,2 1 206,4 1 564,4 1 545,4 866,5 Total des prêts personnels gérés, montant net(2) 43,8 101,1 83,8 62,0 121,5 Prêts personnels vendus - - - - (23,7) ----------- ----------- ----------- ----------- ---------- Prêts personnels détenus 43,8 101,1 83,8 62,0 97,8 Total des prêts hypothécaires gérés, montant net(3) 164,7 102,3 138,8 160,7 61,4 ----------- ----------- ----------- ----------- ---------- Total des prêts au titre de marges de crédit gérés, montant net 16,9 22,1 20,6 18,7 24,5 ----------- ----------- ----------- ----------- ---------- Total des créances sur prêts 2 253,6 1 431,9 1 807,6 1 786,8 $ 1 050,2 $ ----------- ---------- ----------- ---------- Moins : tranche à long terme(4) (89,5) (117,3) (124,2) ----------- ----------- ----------- Tranche à court terme des créances sur prêts 2 164,1 $ 1 314,6 $ 1 683,4 $ ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- (1) Les montants sont présentés déduction faite des provisions pour pertes sur créances. (2) Les prêts personnels sont des prêts non garantis qui sont accordés aux titulaires de cartes de crédit admissibles pour des durées de trois à cinq ans. Les prêts personnels prévoient des mensualités fixes composées du capital et des intérêts; ils peuvent toutefois être remboursés en tout temps sans pénalité. (3) Les prêts hypothécaires sont accordés pour une durée maximale de dix ans, à des taux d'intérêt fixes ou variables, ils sont garantis et comprennent une combinaison de prêts à ratio élevé et de prêts à faible ratio. Les prêts à ratio élevé sont entièrement assurés, et les prêts à faible ratio sont partiellement assurés. (4) La tranche à long terme des prêts est comprise dans les créances à long terme et autres actifs. Les pertes nettes sur créances du portefeuille détenu en propriété pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009 se sont élevées à 55,5 millions de dollars (25,1 millions en 2008) et à 128,9 millions (55,3 millions en 2008), respectivement. Les pertes nettes sur créances du total du portefeuille géré pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009 se sont élevées à 89,9 millions de dollars (60,6 millions en 2008) et à 251,5 millions (181,6 millions en 2008), respectivement. Les pertes nettes sur créances représentent le total des radiations (y compris les radiations courantes, les radiations liées aux faillites et les propositions de consommateur), déduction faite des recouvrements et de tout changement relatif aux provisions. 4. Dette à long terme Le 1er juin 2009, la Société a émis des billets à moyen terme d'un montant de 200,0 millions de dollars, d'une durée de sept ans, qui viennent à échéance et sont remboursables le 1er juin 2016. Ces billets portent intérêt au taux de 5,65 pour cent, payable chaque semestre. 5. Avantages sociaux futurs La charge nette au titre des avantages sociaux futurs pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009 s'est établie à 1,5 million de dollars (1,6 million en 2008) et à 4,5 millions (4,8 millions en 2008), respectivement. 6. Capital-actions 3 octobre 27 septembre 3 janvier (en millions de dollars) 2009 2008 2009 ---------- ------------- ----------- Autorisées 3 423 366 actions ordinaires 100 000 000 d'actions de catégorie A sans droit de vote Émises 3 423 366 actions ordinaires (3 423 366 au 27 septembre 2008) 0,2 $ 0,2 $ 0,2 $ 78 319 878 actions de catégorie A sans droit de vote (78 048 305 au 27 septembre 2008) 728,1 706,3 715,2 ---------- ------------- ----------- 728,3 $ 706,5 $ 715,4 $ ---------- ------------- ----------- ---------- ------------- ----------- La Société émet et rachète des actions de catégorie A sans droit de vote. L'excédent net du prix d'émission sur le prix de rachat donne lieu à un surplus d'apport. L'excédent net du prix de rachat sur le prix d'émission est d'abord imputé au surplus d'apport, jusqu'à concurrence de tout excédent net antérieur du prix d'émission d'actions, le montant résiduel étant imputé aux bénéfices non répartis. Les opérations suivantes ont eu lieu à l'égard des actions de catégorie A sans droit de vote : Pour la période de Pour la période de 39 semaines 39 semaines terminée le terminée le (en millions de dollars) 3 octobre 2009 27 septembre 2008 ------------------- ------------------- Nombre Nombre d'actions $ d'actions $ ----------- ------- ----------- ------- Actions en circulation au début 78 178 066 715,2 78 048 062 700,5 Émises 622 612 29,8 495 043 29,8 Rachetées (480 800) (22,9) (494 800) (28,8) Excédent du prix de rachat sur le prix d'émission - 6,0 - 4,8 ----------- ------- ----------- ------- Actions en circulation à la fin 78 319 878 728,1 78 048 305 706,3 ----------- ------- ----------- ------- ----------- ------- ----------- ------- 7. Régimes de rémunération à base d'actions Tous les régimes de rémunération à base d'actions sont tels qu'ils ont été présentés dans les états financiers annuels les plus récents publiés pour l'exercice de 53 semaines terminé le 3 janvier 2009, à l'exception de ce qui suit : Régime d'octroi d'unités d'actions au rendement de 2009 La Société a attribué à certains de ses employés des unités d'actions au rendement de 2009. Pour chaque unité d'actions au rendement de 2009 qu'il détient, le participant peut choisir de recevoir un paiement en espèces équivalant au cours de clôture moyen pondéré des actions de catégorie A sans droit de vote négociées à la Bourse de Toronto, pour la période de 20 jours précédant et comprenant le dernier jour de la période de rendement, multiplié par un coefficient de multiplication établi selon des critères précis axés sur le rendement. La charge de rémunération se rapportant aux unités d'actions au rendement de 2009 est imputée aux résultats sur la durée de la période de rendement en fonction de la rémunération totale dont le versement est projeté à la fin de la période de rendement. La charge de rémunération comptabilisée pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009 relativement aux unités d'actions au rendement de 2009 s'est élevée à 1,7 million de dollars et à 3,7 millions, respectivement. 8. Information sectorielle - État des résultats ------------------------------------------------------------------------- Pour la Pour la période de période de Pour la 13 semaines Pour la 39 semaines période de terminée le période de terminée le 13 semaines 27 septembre 39 semaines 27 septembre terminée le 2008 terminée le 2008 (en millions 3 octobre (retraité - 3 octobre (retraité - de dollars) 2009 note 2) 2009 note 2) ------------------------------------------------------------------------- Produits bruts d'exploitation Groupe détail 1 408,5 $ 1 399,3 $ 4 057,8 $ 4 032,7 $ Services Financiers 222,0 197,8 672,2 608,0 Division pétrolière 403,6 519,3 1 116,3 1 456,9 Mark's Work Wearhouse 164,2 168,7 493,5 516,8 Éliminations (32,4) (27,6) (91,0) (80,9) --------------------------------------------------- Total des produits bruts d'exploitation 2 165,9 $ 2 257,5 $ 6 248,8 $ 6 533,5 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts Groupe détail 95,6 $ 94,0 $ 223,6 $ 222,7 $ Services Financiers 18,7 47,6 93,5 146,2 Division pétrolière 8,5 7,5 22,3 20,5 Mark's Work Wearhouse (3,8) (0,1) (1,6) 3,8 --------------------------------------------------- Total du bénéfice avant impôts 119,0 149,0 337,8 393,2 Impôts sur les bénéfices 33,6 39,9 99,0 119,3 --------------------------------------------------- Bénéfice net 85,4 $ 109,1 $ 238,8 $ 273,9 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Intérêts débiteurs, montant net(1) Groupe détail 17,8 $ 15,6 $ 56,7 $ 47,7 $ Services Financiers 19,0 2,3 46,2 5,8 Mark's Work Wearhouse 0,5 1,1 1,4 3,2 --------------------------------------------------- Total des intérêts débiteurs 37,3 $ 19,0 $ 104,3 $ 56,7 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Charge d'amortissement Groupe détail 47,8 $ 43,0 $ 140,8 $ 127,5 $ Services Financiers 3,0 2,8 8,6 8,2 Division pétrolière 4,6 4,2 13,3 12,3 Mark's Work Wearhouse 7,1 5,9 20,2 17,1 --------------------------------------------------- Total de la charge d'amortissement 62,5 $ 55,9 $ 182,9 $ 165,1 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (1) Le montant net des intérêts débiteurs comprend les intérêts sur la dette à court terme et sur la dette à long terme, contrebalancés par les revenus d'intérêts hors exploitation, y compris les revenus d'intérêts provenant des dépôts bancaires et des placements connexes et les revenus d'intérêts des activités intersociétés. Les intérêts sur la dette à long terme pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009 se sont établis à 32,0 millions de dollars (18,6 millions en 2008) et à 90,5 millions (57,6 millions en 2008), respectivement. Information sectorielle - Actifs totaux --------------------------------------------------------------------- 3 octobre 27 septembre 3 janvier 2009 2008 2009 (retraité - (retraité - (en millions de dollars) note 2) note 2) --------------------------------------------------------------------- Groupe détail 6 248,7 $ 6 208,1 $ 5 801,8 $ Services Financiers 3 804,5 2 143,8 2 550,6 Division pétrolière 274,5 281,5 352,9 Mark's Work Wearhouse 613,5 567,7 509,0 Éliminations (1 794,4) (2 123,8) (1 430,5) --------------------------------------------------------------------- Total 9 146,8 $ 7 077,3 $ 7 783,8 $ --------------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------- 9. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des éléments suivants : 3 octobre 27 septembre 3 janvier (en millions de dollars) 2009 2008 2009 ----------- -------------- ------------ Trésorerie (découvert bancaire) (59,7)$ (58,0)$ 59,2 $ Emprunts sur la marge de crédit - (49,8) - Équivalents de trésorerie 935,5 109,9 369,8 ----------- -------------- ------------ Trésorerie et équivalents de trésorerie 875,8 $ 2,1 $ 429,0 $ ----------- -------------- ------------ ----------- -------------- ------------ Les équivalents de trésorerie sont des certificats de dépôt très liquides d'entités assorties de cotes élevées ou du papier commercial ayant une échéance de trois mois ou moins. Les placements dans des certificats de dépôt très liquides d'entités assorties de cotes élevées ou du papier commercial ayant une échéance de plus de trois mois et de moins de un an sont classés en tant que placements à court terme. 10. Dépôts Les dépôts se composent des dépôts auprès de courtiers et des dépôts de détail. Les flux de trésorerie provenant des dépôts auprès de courtiers sont générés par la vente de certificats de placement garantis (les "CPG") par l'entremise de courtiers plutôt que directement aux clients des services bancaires de détail, ces CPG étant généralement assortis d'un taux d'intérêt plus élevé que celui des CPG offerts au détail. Les soldes individuels allant jusqu'à 100 000 $ sont assurés par la Société d'assurance-dépôts du Canada (la "SADC"). Les CPG offerts par les courtiers sont d'une durée allant de 30 jours à cinq ans et ne prévoient aucune disposition de remboursement par anticipation, sauf en certaines circonstances exceptionnelles. Au 3 octobre 2009, le total des dépôts à court terme et à long terme non encaissés auprès des courtiers s'élevait à 1 733,5 millions de dollars (142,5 millions en 2008). Les dépôts de détail se composent des dépôts dans les comptes d'épargne à intérêt élevé, des CPG et des dépôts dans les comptes d'épargne libres d'impôt. Au 3 octobre 2009, le total des dépôts de détail non encaissés s'élevait à 590,9 millions de dollars (158,5 millions en 2008). 11. Informations à fournir concernant la gestion du capital Les objectifs de la Société en matière de gestion du capital sont les suivants : - réduction du coût du capital après impôts; - maintien de réserves de liquidités saines et d'un bon accès au capital; - maintien de la flexibilité de la structure du capital pour assurer la capacité de réaliser le plan stratégique. La conjoncture économique actuelle n'a pas eu d'incidence sur les objectifs de la Société en matière de gestion du capital. La direction inclut les éléments suivants dans la définition du capital : 27 sept- (en millions 3 octobre % du embre % du 3 janvier % du de dollars) 2009 total 2008 total 2009 total ------------------- ------------------- ------------------- Tranche à court terme de la dette à long terme 453,9 $ 6,9 % 10,5 $ 0,2 % 14,8 $ 0,3 % Dette à long terme 1 116,1 17,0 % 1 370,3 28,2 % 1 373,5 25,2 % Dépôts à long terme 1 318,7 20,1 % 114,5 2,4 % 598,7 11,0 % Autres passifs à long terme(1) - - % 0,3 0,0 % 3,2 0,1 % Capital- actions 728,3 11,1 % 706,5 14,5 % 715,4 13,1 % Surplus d'apport 0,1 - % - - % - - % Composantes du cumul des autres éléments du résultat étendu(2) - - % (12,1) (0,3)% - - % Bénéfices non répartis 2 934,6 44,9 % 2 670,9 55,0 % 2 752,4 50,3 % ------------------- ------------------- ------------------- Capital net sous gestion 6 551,7 $ 100,0 % 4 860,9 $ 100,0 % 5 458,0 $ 100,0 % ------------------- ------------------- ------------------- ------------------- ------------------- ------------------- (1) Passif à long terme qui correspond à des instruments dérivés ou à des instruments de couverture liés aux composantes du capital seulement. (2) Composantes des autres éléments du résultat étendu liées aux composantes du capital seulement. La Société a adopté diverses politiques qui lui permettent de gérer son capital, y compris une politique en matière de liquidité et de levier financier ainsi qu'une politique en matière de titres de capitaux propres et d'instruments dérivés. Dans le cadre de la gestion générale du capital, le Comité de gestion des risques financiers et le Comité de vérification du conseil s'assurent que la Société se conforme à ces politiques et que son rendement à cet égard est satisfaisant. De plus, le Comité de gestion des risques financiers et le Comité de vérification du conseil procèdent à des évaluations périodiques des politiques afin de s'assurer qu'elles demeurent conformes au niveau de tolérance au risque de la Société ainsi qu'aux tendances et aux conditions actuelles du marché. Pour évaluer l'efficacité avec laquelle elle gère son capital, la direction a par le passé surveillé certains ratios clés pour s'assurer qu'ils se situaient dans les fourchettes cibles. En raison de la croissance des activités de la division des Services Financiers, des changements relatifs à la façon dont les Services Financiers obtiennent du financement et de l'incidence éventuelle des IFRS, les ratios présentés précédemment ne sont plus considérés comme pertinents par la direction. La direction effectue actuellement un examen en vue de déterminer les ratios les plus pertinents. Dans le cadre des ententes d'emprunt existantes, des clauses restrictives financières clés font l'objet d'une surveillance continue par la direction afin d'assurer la conformité à ces ententes. Les clauses restrictives clés sont les suivantes : - Le maintien d'une couverture minimale précise des immobilisations corporelles, établie en fonction du calcul suivant : - total de l'actif moins les actifs incorporels, le passif à court terme (à l'exclusion de la tranche à court terme de la dette à long terme) et le passif au titre des avantages sociaux futurs; - divisé par la dette à long terme (y compris la tranche à court terme de la dette à long terme). - Restrictions quant à l'excédent pouvant être versé aux actionnaires sous forme de dividendes. Par conséquent, la Société est assujettie à des restrictions relativement aux distributions (y compris les dividendes et le remboursement ou le rachat d'actions) qui excèdent son bénéfice net cumulé sur une période donnée. Au cours de la période, la Société se conformait à ces clauses restrictives clés. La filiale en propriété exclusive de la Société, la Banque Canadian Tire (la "Banque"), gère son capital conformément aux lignes directrices établies par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (le "BSIF"). Les lignes directrices concernant le capital réglementaire mesurent le capital par rapport au risque de crédit, au risque de marché et au risque opérationnel. La Banque dispose de diverses politiques et procédures et de divers contrôles concernant le capital auxquels elle a recours pour atteindre ses objectifs. Les objectifs de la Banque sont les suivants : - disposer d'un capital suffisant pour garder la confiance des déposants; - posséder une structure du capital appropriée, selon les évaluations effectuées à l'interne, conformément aux définitions des organismes de réglementation et par rapport aux autres institutions financières; - obtenir le coût global du capital le plus bas tout en préservant une composition appropriée d'éléments de capital pour atteindre les niveaux de capitalisation cibles. Le capital total de la Banque se compose de deux catégories de capital, approuvées en vertu des actuelles lignes directrices concernant le capital réglementaire du BSIF. Au 30 septembre 2009, soit la fin du trimestre de la Banque, le capital de première catégorie comprenait les actions ordinaires et les bénéfices non répartis, moins l'exposition nette découlant de la titrisation. À l'heure actuelle, la Banque ne détient aucun instrument dans le capital de deuxième catégorie. Les actifs pondérés en fonction des risques, dont il est fait mention dans les lignes directrices réglementaires, comprennent tous les actifs figurant au bilan, pondérés pour tenir compte du risque inhérent à chaque type d'actif, et une composante liée au risque opérationnel fondée sur un pourcentage des produits moyens pondérés en fonction des risques. Le ratio du capital de première catégorie et le ratio du capital total de la Banque se situent au-dessus de la cible minimale établie à l'interne, soit 12 pour cent. Le ratio actif/capital se situe en deçà de la cible maximale établie à l'interne. Les ratios minimaux du capital de première catégorie et du capital total du BSIF pour les banques canadiennes sont de sept pour cent et de dix pour cent, respectivement. Au cours du trimestre terminé le 30 septembre 2009 et de la période correspondante, la Banque s'est conformée aux lignes directrices concernant le capital du BSIF en vertu des normes Bâle II énoncées dans le document intitulé "Convergence internationale de la mesure des normes de fonds propres : dispositif révisé" (l'"Accord de Bâle II"). 12. Informations à fournir sur les instruments financiers Provision pour pertes sur créances La provision relative aux créances de la Société est maintenue à un niveau considéré comme suffisant pour absorber les pertes sur créances futures. La continuité de la provision pour pertes sur créances de la Société se présente comme suit : Créances sur cartes de crédit Autres prêts(1) ----------------------------------------- 27 sept- 27 sept- 3 octobre embre 3 octobre embre (en millions de dollars) 2009 2008 2009 2008 ----------------------------------------- Solde au début 51,8 $ 51,5 $ 3,5 $ 2,7 $ Dotation à la provision pour pertes sur créances 124,5 47,1 4,3 8,2 Recouvrements 13,7 10,7 0,6 0,4 Radiations (110,9) (59,3) (5,8) (7,5) ----------------------------------------- Solde à la fin 79,1 $ 50,0 $ 2,6 $ 3,8 $ ----------------------------------------- ----------------------------------------- Débiteurs Total ----------------------------------------- 27 sept- 27 sept- 3 octobre embre 3 octobre embre (en millions de dollars) 2009 2008 2009 2008 ----------------------------------------- Solde au début 3,3 $ 5,0 $ 58,6 $ 59,2 $ Dotation à la provision pour pertes sur créances 0,9 0,8 129,7 56,1 Recouvrements 0,2 0,3 14,5 11,4 Radiations (2,2) (2,5) (118,9) (69,3) ----------------------------------------- Solde à la fin 2,2 $ 3,6 $ 83,9 $ 57,4 $ ----------------------------------------- ----------------------------------------- (1) Les autres prêts comprennent les prêts personnels, les prêts hypothécaires et les prêts au titre de marges de crédit. Risque de change La Société a un besoin considérable de devises, principalement des dollars américains, en raison de l'approvisionnement à l'étranger. Cependant, elle gère son exposition au risque de change au moyen d'une politique complète de gestion du risque de change qui comporte des lignes directrices et des paramètres précis, portant notamment sur le pourcentage de couverture minimal mensuel, en vue de la conclusion d'opérations de couverture de change relatives aux achats prévus en dollars américains. Toutefois, l'exposition de la Société aux fluctuations soutenues au sein du marché des changes subit l'incidence des forces concurrentielles et sera touchée par les conditions futures du marché. Risque d'illiquidité Le tableau suivant présente les échéances contractuelles de la Société quant à ses passifs financiers. Le tableau comprend l'intérêt et les principaux flux de trésorerie. (en millions de dollars) 1 an 2 ans 3 ans 4 ans ------------------------------------------- Dépôts 1 015,1 $ 219,9 $ 280,8 $ 296,1 $ Créditeurs et autres 1 373,6 - - - Dette à long terme 453,9 9,0 21,0 8,2 Versement des intérêts(1) 143,7 102,2 99,6 98,2 Autres - 0,8 - - ------------------------------------------- Total 2 986,3 $ 331,9 $ 401,4 $ 402,5 $ ------------------------------------------- ------------------------------------------- Par la (en millions de dollars) 5 ans suite Total --------------------------------- Dépôts 521,9 $ - $ 2 333,8 $ Créditeurs et autres - - 1 373,6 Dette à long terme 6,9 1 063,1 1 562,1 Versement des intérêts(1) 110,7 651,5 1 205,9 Autres 5,2 - 6,0 --------------------------------- Total 644,7 $ 1 714,6 $ 6 481,4 $ --------------------------------- --------------------------------- (1) Comprend les versements d'intérêts sur les dépôts et la dette à long terme. Risque de taux d'intérêt La Société est exposée au risque de taux d'intérêt, qu'elle gère au moyen de swaps de taux d'intérêt. La Société a adopté une politique selon laquelle au moins 75 pour cent de sa dette à long terme (dont l'échéance est supérieure à un an) doit être assortie d'un taux d'intérêt fixe plutôt que d'un taux d'intérêt variable. La Société se conforme à cette politique. 13. Autres placements à long terme La Société classe dans ses autres placements à long terme son investissement de 5,1 millions de dollars (6,6 millions en 2008) dans le PCAC de tiers canadien émis par plusieurs fiducies dont le coût initial s'élève à 8,9 millions. Le marché du PCAC de tiers canadien a fait l'objet d'une proposition officielle de restructuration. Le 21 janvier 2009, le dépositaire de la Banque a reçu du PCAC restructuré, tel qu'il est désigné dans l'accord de Montréal. La Société a reçu des billets de catégorie A ayant une valeur nominale de 7,7 millions de dollars et un taux d'intérêt variable estimé au taux des acceptations bancaires, moins 50 points de base. L'agence de notation DBRS a attribué la cote A aux billets de catégorie A. En outre, dans le cadre de la restructuration, la Société a reçu 1,2 million de dollars sous forme de divers billets de qualité inférieure. La valeur de ces billets est ajustée à la juste valeur de marché tous les trimestres, les billets étant des instruments financiers détenus à des fins de transaction. Les billets ont fait l'objet de deux opérations sur le marché libre jusqu'à ce jour au Canada en 2009. Selon la direction, ces opérations n'étaient pas représentatives de la valeur de marché. Par conséquent, la juste valeur est déterminée à l'aide d'un modèle d'évaluation. Le taux d'actualisation utilisé dans le cadre du modèle d'évaluation a été mis à jour conformément à l'information courante disponible au cours du trimestre. 14. Stocks de marchandises Le poste "Coût des marchandises vendues et autres charges d'exploitation à l'exception de ce qui suit" pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009 comprend un montant de 1 473,6 millions de dollars (1 604,6 millions en 2008) et un montant de 4 185,1 millions (4 610,1 millions en 2008) au titre de stocks comptabilisés en charges, respectivement, dont un montant de 16,0 millions (16,0 millions en 2008) et de 41,4 millions (48,9 millions en 2008) au titre de réductions de valeurs des stocks, respectivement, puisque la valeur nette de réalisation est inférieure au coût. Les réductions de valeurs des stocks constatées au cours d'exercices antérieurs et reprises au cours du trimestre considéré et de la période correspondante n'ont pas été considérables. 15. Renseignements supplémentaires sur les flux de trésorerie Pour la période de 13 semaines terminée le 3 octobre 2009, la Société a payé 32,4 millions de dollars en impôts sur les bénéfices (57,1 millions en 2008) et 28,4 millions en intérêts (14,8 millions en 2008). Pour la période de 39 semaines terminée le 3 octobre 2009, la Société a payé 136,6 millions de dollars en impôts sur les bénéfices (170,6 millions en 2008) et 110,8 millions en intérêts (73,2 millions en 2008), y compris un montant de 31,8 millions lié au règlement de swaps de taux d'intérêt différés. Pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009, des immobilisations corporelles ont été acquises au coût global de 50,5 millions de dollars (109,5 millions en 2008) et de 140,2 millions (286,7 millions en 2008), respectivement. Le montant lié aux immobilisations corporelles acquises compris dans les créditeurs et autres s'élevait à 11,8 millions de dollars au 3 octobre 2009 (27,1 millions en 2008). Pour les périodes de 13 semaines et de 39 semaines terminées le 3 octobre 2009, des actifs incorporels, qui consistent en des logiciels, ont été acquis au coût global de 13,7 millions de dollars (21,7 millions en 2008) et de 51,7 millions (50,3 millions en 2008), respectivement. Le montant de ces actifs incorporels acquis compris dans les créditeurs et autres s'élevait à 3,0 millions de dollars au 3 octobre 2009 (0,6 million en 2008). 16. Questions juridiques La Société et certaines de ses filiales sont parties à un certain nombre de poursuites. De l'avis de la Société, une poursuite de ce type représente des questions juridiques courantes inhérentes à ses activités, et la résolution ultime de ces poursuites n'aura pas d'incidence importante sur ses résultats, sur ses flux de trésorerie ni sur sa situation financière consolidés. En octobre 2004, un groupe de consommateurs établi au Québec a déposé une requête en vue d'autoriser un recours collectif contre une filiale en propriété exclusive de la Société, la Banque Canadian Tire (la "Banque") et certaines autres banques. Les requérants allèguent que les frais que la Banque impute sur les opérations d'avance de fonds sont interdits en vertu de la Loi sur la protection du consommateur (Québec). Le recours collectif vise le remboursement de tous les frais qui ont été facturés aux titulaires de cartes pour les opérations d'avance de fonds, plus les intérêts, et le versement d'un montant pour dommages et intérêts à toutes les personnes inscrites au recours collectif. Le recours collectif contre la Banque a été autorisé le 1er novembre 2006. Le recours collectif regroupe toutes les personnes du Québec qui ont un contrat de carte de crédit avec la Banque et qui ont payé des frais pour les opérations d'avance de fonds effectuées au Canada ou à l'étranger depuis le 1er octobre 2001. La Société est d'avis qu'elle a une solide défense contre la réclamation du fait que les banques ne sont pas assujetties à la législation provinciale, les services bancaires et l'information sur les frais d'emprunt étant de compétence fédérale exclusive. Par conséquent, aucune provision n'a été constituée en prévision de montants, le cas échéant, que la Société devrait verser advenant un dénouement défavorable. Si la décision est défavorable, le risque global total actuel de la Banque devrait s'élever à environ 15,0 millions de dollars. En juin 2009, une poursuite judiciaire semblable contre une autre institution financière, remettant en question la légalité des frais exigés pour des opérations de change effectuées par cartes de crédit, a été entendue par la Cour suprême du Québec. La Cour a rendu une décision en faveur du demandeur. Cependant, la décision a été portée en appel devant la Cour d'appel du Québec. La décision rendue pourrait avoir une incidence sur les autres poursuites en suspens, dont la demande liée au recours collectif contre la Banque mentionnée dans le paragraphe précédent. 17. Questions fiscales Dans le cours normal de ses activités, la Société fait régulièrement l'objet de vérifications menées par l'administration fiscale. Bien que la Société estime que les déclarations fiscales qu'elle produit sont appropriées et justifiables, il existe toutefois la possibilité que certains éléments fassent l'objet d'une révision et soient contestés par l'administration fiscale. Les principales questions contestées par l'Agence du revenu du Canada (l'"ARC") ont trait au traitement fiscal des commissions versées à des filiales étrangères de la Société (pour les années d'imposition allant de 1995 à 2007) et aux dividendes reçus relativement à un placement réalisé par une filiale en propriété exclusive de la Société lié à la réassurance (pour les années d'imposition allant de 1999 à 2003). Les autorités fiscales provinciales compétentes ont établi de nouvelles cotisations et on s'attend à ce qu'elles en établissent d'autres à l'égard de ces questions pour ces mêmes années. La Société a convenu avec l'ARC de régler la question des commissions versées entre 1995 et 2003. Toutefois, certains renseignements fournis par la Société devront faire l'objet d'une vérification par l'ARC avant que ne soit déterminé le montant définitif des impôts à payer par suite du règlement. La Société est d'avis que les autorités fiscales provinciales établiront aussi de nouvelles cotisations selon les mêmes critères. La Société ne fait pas l'objet d'un risque important en ce qui concerne cette question pour les années d'imposition postérieures à 2003. Les nouvelles cotisations relatives à la question des dividendes reçus reposent sur plusieurs motifs, dont certains sont très inhabituels. La Société a porté en appel ces nouvelles cotisations, et la question est en instance devant la Cour canadienne de l'impôt. Si l'ARC et les autorités fiscales provinciales compétentes avaient gain de cause pour l'ensemble de ces nouvelles cotisations - un dénouement que la Société et ses conseillers fiscaux croient improbable - nous estimons que l'obligation totale de la Société quant aux impôts supplémentaires à payer, aux intérêts et aux pénalités pourrait s'établir à environ 192,8 millions de dollars. Bien que la Société ait porté en appel ces nouvelles cotisations, les lois fiscales actuelles exigent de la Société qu'elle verse à l'ARC et à ses homologues provinciaux un montant d'environ 119,7 millions de dollars lié à cette question, dont la totalité avait déjà été payée à la fin du trimestre. La Société examine périodiquement la possibilité de dénouements défavorables en matière de questions fiscales. La Société est d'avis que la décision finale relativement aux règlements, à la résolution de la question des commissions, à la résolution de la question des dividendes reçus et aux autres questions fiscales n'aura pas d'incidence défavorable importante sur ses liquidités, sur sa situation financière consolidée ni sur ses résultats d'exploitation consolidés, car elle croit qu'elle a établi des provisions adéquates à l'égard de ces questions fiscales. Si le passif fiscal définitif différait sensiblement des provisions établies, le taux d'imposition effectif de la Société et son bénéfice pourraient en subir les répercussions positives ou négatives dans la période au cours de laquelle les questions seront en fin de compte résolues. La provision pour charge d'impôts accumulée depuis le début de l'exercice a été diminuée de 9,1 millions de dollars en raison de l'application rétroactive d'un changement législatif relatif à l'imposition des gains réalisés à la cession d'actions en 2006 et en 2007 et de la révision de la charge d'impôts estimative de l'exercice précédent. 18. Événements postérieurs Le 21 septembre 2009, la Société a annoncé qu'elle avait exercé son droit de racheter la totalité de ses débentures à 12,10 % en cours, d'un montant de 150 millions de dollars (les "débentures"), dont la date d'échéance était le 10 mai 2010. Les débentures ont été rachetées le 22 octobre 2009 (la "date de rachat"). Par suite de ce rachat, la Société a versé une prime de remboursement de 9,4 millions de dollars à la date de rachat. Ce montant sera inclus dans les intérêts débiteurs à long terme du trimestre se terminant le 2 janvier 2010. Les débentures étaient couvertes par des swaps de taux d'intérêt qui devaient venir à échéance le 10 mai 2010. La comptabilité de couverture de ces swaps a pris fin au moment de l'annonce du rachat. Par conséquent, un ajustement cumulatif de 3,3 millions de dollars au titre de la comptabilité de couverture, auparavant compris dans la valeur comptable des débentures, a été amorti dans le résultat au cours de la période restante jusqu'à l'échéance des débentures. Ainsi, un profit de 1,6 million de dollars est compris dans les intérêts débiteurs à long terme du trimestre terminé le 3 octobre 2009 et un profit de 1,7 million sera constaté au trimestre se terminant le 2 janvier 2010. Avec prise d'effet le 6 novembre 2009, la Société a vendu son portefeuille de prêts hypothécaires, totalisant environ 162 millions de dollars, à la Banque Nationale du Canada, essentiellement à sa valeur comptable. Le transfert des comptes clients sera terminé au plus tard au début de 2010. La Société estime qu'elle subira une perte avant impôts d'environ 6 millions de dollars pour le trimestre se terminant le 2 janvier 2010 relativement au dénouement et à d'autres coûts, qui sera présentée au poste Coût des marchandises vendues et autres charges d'exploitation. Annexe des états financiers consolidés portant sur la couverture des intérêts (non vérifié) ------------------------------------------------------------------------
Les exigences de la Société en matière d'intérêts sur la dette à long terme pour la période de 53 semaines terminée le 3 octobre 2009, compte tenu des intérêts annualisés sur la dette à long terme émise et remboursée au cours de cette période, se sont élevées à 145,7 millions de dollars. Le bénéfice de la Société avant les intérêts sur la dette à long terme et les impôts pour la période de 53 semaines terminée le 3 octobre 2009 s'est chiffré à 637,3 millions de dollars, soit 4,4 fois les exigences de la Société en matière d'intérêts sur la dette à long terme pour cette période.
%SEDAR: 00000534EF C8289